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Elaboration et caractérisation physique des couches minces de TiO2 déposées par pulvérisation cathodique

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par Ihsen BEN MBAREK
Ecole Nationale d'Ingénieurs de Tunis - Mastère en Génie des Systèmes Industriels 2009
  

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3.2.5 Pulvérisation

La dernière étape de l'élaboration des échantillons est la pulvérisation. Cette technique de déposition met en jeu de nombreux paramètres qui interviennent sur les caractéristiques des couches. Les paramètres les plus déterminants pour notre étude et dépendant essentiellement du bâti utilisé sont :

V' la puissance de déposition : 200 Watt.

V' la pression dans l'enceinte : 5 10-5 Pa.

V' la distance cible-substrat (fixe) : 65 mm.

V' le temps de dépôt : 4 heures.

V' la rotation des substrats : 15 tr/mn.

V' le choix du gaz réactif : sans gaz réactif.

V' température des substrats : qui est la variable (TAmbiante, 100, 200 et 300 °C).

V' nombre de cibles : une seule cible de TiO2 de pureté 99.999 %.

V' type de la cathode (DC ou RF) : RF.

V' pression de dépôt : 0.6 Pa.

V' flux d'argon correspondant à la pression de dépôt : 2.8 sccm.

Les échantillons sont enfin soigneusement retirés de la chambre, numérotés et seront caractérisés par une série de mesures (structurale, optique, morphologique et électrique)

ENIT 2009 44

Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3.3 Caractérisation structurale : Analyse par Diffraction des Rayons X (DRX)

La diffraction de rayons X est une méthode universellement utilisée pour déterminer la structure cristallographique des couches minces. C'est la technique de base de la caractérisation de la nature de l'empilement atomique, distance, angles dans la maille et phases minérales micro et poly-cristallines des matériaux. En effet, cette méthode ne s'applique qu'à des milieux cristallins (roches, cristaux, minéraux, pigments, argiles, etc.) présentant les caractéristiques de l'état cristallin, c'est-à-dire un arrangement périodique, ordonné et dans des plans réticulaires tridimensionnels des atomes constitutifs. Les atomes s'organisent donc en plans réticulaires plus ou moins denses qui sont désignés par leurs coordonnées (h, k, l) dans un système de repérage de l'espace. La méthode permet ainsi clairement de distinguer les produits amorphes (verres ...) des produits cristallisés.

3.3.1 Principe de la méthode

L'état cristallin est caractérisé par la répartition tripériodique dans l'espace d'un motif atomique. Cette répartition ordonnée constitue des plans parallèles et équidistants que l'on nomme plans réticulaires (h,k,l). Les distances interréticulaires sont de l'ordre de 0.15 Å- 15 Å et dépendent de la disposition et du diamètre des atomes dans le réseau cristallin. Elles sont constantes, caractéristiques du cristal et peuvent être calculées grâce à la diffraction de rayons X.

Les corps cristallins peuvent être, donc, considérés comme des assemblages de plans réticulaires plus ou moins denses. Les plans contiennent les atomes : certains plans contiennent bien plus d'atomes que d'autres en fonction de la formule chimique du minéral. Ces plans réticulaires sont séparés par des distances caractéristiques (d) selon la nature du cristal ou du minéral considéré. Trois ou quatre distances réticulaires bien choisies permettent une reconstitution du réseau cristallin du minéral.

Avec un rayonnement de longueur d'onde suffisamment petit, on peut obtenir des diffractions par les plans réticulaires (de la même manière que les rayons lumineux sont diffractés par les petites fentes d'un réseau en optique). Cette réfraction est d'autant plus intense que le plan est « dense » c'est-à-dire riche en atomes.

La théorie a été élaborée par W.L. Bragg et G.Wulff : on l'appelle théorie de Wulff-Bragg. Un faisceau de rayons X monochromatiques et parallèles de longueur d'onde ? qui frappe un cristal est diffracté dans une direction donnée par chacune des familles des plans réticulaires à chaque fois que la condition ou loi de Bragg est réalisée :

ENIT 2009 45

ENIT 2009 46

Chapitre 3 : Elaboration et caractérisation des couches de TiO2

n? = 2d sinO (1)

n? : ordre de la diffraction,

n : nombre entier,

? : longueur d'onde du faisceau de rayons X,

d : distance de deux plans réticulaires,

O : angle d'incidence des rayons X.

Rayon X

O

A

O

B

C

Rayon X

Fig. 3. 3 Schéma de DRX par une famille de plans réticulaires : a1, a2, a3

La différence de marche entre deux plans consécutifs est ici égale à

? = AB+BC (2)

or AB+BC = 2 OB sin O (3)

Comme OB est la distance interréticulaire d et que AB+BC doit être égale à un nombre entier de longueur d'onde ?, en posant n = nombre entier, on retrouve la formule de Bragg (1).

Pour que la diffraction se produise, il faut que les ondes diffractées par les différents plans soient en phase, c'est à dire que la différence de marche (Fig. 3.3) des rayons rencontrant ces plans soit égale à un nombre entier. Dans ce cas, l'angle suivant lequel le faisceau de rayons X est dévié est égal à l'angle d'incidence O et est caractéristique de la distance interplanaire ou interréticulaire d. Si l'on connaît la longueur d'onde ? du faisceau de rayons X, on peut mesurer à partir de l'angle O l'équidistance d et ainsi identifier la nature du cristal.

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