WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  la ptrotection du lac tanganyika par ses riverains, cas de la population de la presqu'àŪle d'Ubwari en territoire de Fizi/Sud-Kivu

( Télécharger le fichier original )
par JYS JEAN-PIERRE YUSUFU SUNGWE
ISDR/Goma/RDC - Licence 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I. 2. 3. FACTEURS INFLUANT A LA DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT COTIER ET BIOPHYSIQUE DU LAC TANGANYIKA EN PRESQU'ILE D'UBWARI

D'une manière plus spécifique, les facteurs qui influencent à la dégradation de l'environnement côtier et biophysique du lac Tanganyika en presqu'île de l'UBWARI sont des plusieurs origines et dépendent d'un milieu et d'une personne à l'autre.

Dans cette optique d'idée, ilest logique de souligner que la dégradation et la disparition de ressources naturelles en presqu'île d'UBWARI n'est donc pas seulement la conséquence inévitable de la croissance démographique. Elle résulte fréquemment d'une mauvaise gestion, de la cupidité des milieux commerciaux, de la criminalité et de l'intervention des autorités politico administratives corrompues ou incompétentes. En plus, par le manque de volonté politique, la corruption, l'impunité et le manque de surveillance des exploitations.Mais aussi, les règles liées à la gestion des ressources ne sont pas connues par la population et sont moins ou ne sont pas mis en application dans toute rigueur.

3.1. IMPLICATION MITIGEE DU GOUVERNEMENT DANS LA GESTION DES LACS

Certainement, c'est logique de dire que le succès à long terme de la conservation, de l'utilisation durable des ressources halieutiques et du partage équitable des avantages découlant de leur exploitation doit dépendre en grande partie de l'existence d'un cadre politique, légal et institutionnel. Malgré la présence des institutions Etatiques de l'environnement dans notre pays, ces institutions ne tiennent pas suffisamment compte des impacts connus dans la gestion des ressources halieutiques. Des considérations sont portées sur les secteurs minier et forestier plus souvent.

Nos analyses observatoires nous amènent à comprendre que l'une des raisons principales de faible performance de règlementation de la part des autorités congolaises est la complexité de la structure organisationnelle et de la répartition des responsabilités dans tous les secteurs car les rôles respectifs des autorités concernées ne sont pas toujours claires, sont en ambiguïté

D'une part, les fonctionnaires malhonnêtes signent les autorisations d'exploitation (pêche, extraction des bois, chasse, exploitation minière, transport des pierres), donnent des licences à des entreprises et à certaines personnes qui pillent des ressources sans se soucieux de préserver la nature après avoir reçu des pots-de-vin.

C'est dans cet angle que pascal FABRE41(*), considérant l'Etat comme contrôleur, dit que le contrôleur de la gestion doit assurer un suivi efficace de la performance de différents sites d'exploitation (agriculture, pêche, commerce,...), évaluer le système d'exploitation (modification des techniques) et fournir aux exploitants les informations adaptées à leurs besoins et d'en garantir la fiabilité et l'homogénéité dans les exploitations.

Le contrôle vise à limiter le braconnage, la surpêche, etc. Il veille à la conformité des lieux, saisons de pêche, la taille des prises, durée et dimensions d'engins de pêche (filet, maillage, dispositifs auxiliaires, nombre d'hameçons,...).Se référant au terme de l'art. 9 de la constitution de 18 février 2008 de la R.D.C, l'Etat exerce une souveraineté permanente sur le sol, le sous-sol, les eaux et les forêts, sur les espèces aériennes, fluviales, lacustres et maritimes congolaises ainsi que sur le plateau continentale, l'article qui devrait permettre la bonne gestion des ressources s'il était mis en application.

Partir de cette réalité, les services Etatiques de la conservation de la nature doivent habiliter les riverains à participer à la formulation des politiques qui concernent leurs moyens de subsistance. Cela doit permettre de promouvoir l'accès équitable aux ressources, aux activités de pêche et de garantir la viabilité de l'utilisation et de la gestion des écosystèmes lacustres.Alors, comme il est dit, à l'absence du chat les souris dansent, parallèlement en presqu'île d'UBWARI, l'absence du contrôle dans les exploitations des ressources conduit aux pêcheurs de faire le libre choix d'engins de pêche et d'exploiter illégalement.

2.2. COMPORTEMENTS INCIVIQUES ET PAUVRETE DES RIVERAINS D'UBWARI

Quel que soit le niveau de la pauvreté, la sous-instruction, le sous-emploi et la famine, certaines personnes considèrent les ressources qu'ils exploitent comme aliénables.

Il s'observe dans certaines mesures qu'une personnese décide de blesser les arbres par machettes et autres instruments tranchantsmême en passant près d'elles.Malgré l'absence des services de contrôle, tout individu a un devoir de protéger l'environnement et les ressources qu'il exploite car les besoins ne se limitent pas seulement le même jour et lors de l'exploitation.

Parfois, les riverains ignorent ou oublient des services écosystémiques lacustres et forestiers, c'est-à-dire, les bénéfices qu'ils tirent des forêts et du lac Tanganyika. Pour plus d'informations, ces services sont :

- Les services d'approvisionnement ou de prélèvement, désignent les produits que procurent les forêts et le lac aux riverains (bois, alimentation,...)

- Les services de régulation, ce sont les bienfaits qui découlent de la régulation du climat et des maladies par les forêts et parfois le lac.

- Services culturels, ce sont des bienfaits matériels que procurent les forêts et le lac au riverains (développement cognitive, les loisirs, les valeurs esthétiques et sociales).

- Services de soutien, désignent les espèces animales et végétales, les minéraux et minerais que les forêts et le lac maintiennent au profil des humains.

En titre d'exemple sur les services rendus, les forêts fournissent les bois d'oeuvres, régulent le climat en absorbant ou séquestrant le gaz carbonique, produisent les médicaments, ect.

Les récifs de corail (récifs coralliens) servent des viviers à des espèces de poissons et protègent les zones littorales contre les vagues.

* 41 Pascal FABRE et alii, Management et contrôle de gestion, éd. DUNOD, Paris, 2007, p 283

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984