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L'AFRICOM dans la politique américaine de sécurité en Afrique: l'évolution doctrinale a l'épreuve des contraintes géostratégiques

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par André Désiré Foumane
Université de Yaoundé II, Soa - Master 2012
  

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ANNEXE I : carte du Golfe de Guinée (prise de vue satellite)

Source : www.memoireonline.com, consulté le 6 Septembre 2014

ANNEXE II : les ressources pétrolières du Golfe de Guinée

Annexe III : La piraterie maritime en 2012

Source : http://lechoduchampdebataille.blogspot.com/2012/01/lutte-contre-la-piraterie-maritime.html, consulté le 6 Septembre 2014.

ANNEXE IV: Les initiatives militaires américaines en Afrique depuis 2002

Source : www.mémoireonline.com, consulté le 6 Septembre 2014

ANNEXE V: Regional Program Funding

Table 1: East Africa Regional Strategic Initiative (EARSI)

$, in thousands

Account

Program

Recipient(s)

FY2009

FY2010

PKO

Train and Equip (T&E) CT Unit

Djibouti

1,930

167

T&E of CT Unit

Kenya

2,770

--

Contractor support to develop and monitor EARSI

program

AFRICOM

300

--

Small boats

Djibouti

--

1,011

T&E of Republican National Guard

Djibouti

--

2,200

MD-500 helicopter support Kenya

Kenya

--

2,500

T&E of technical intelligence platoon

kenya

--

3,000

Military intelligence curriculum development

Tanzania

--

157

CT training

Uganda

--

675

Civil-military operations

Djibouti, Kenya, Tanzania,Uganda

--

290

TOTAL

 

5,000

10,000

NADR

Law enforcement capacity (ATA)

N/A

N/A

7,600

Counterterrorism Finance (CTF)

N/A

N/A

N/A

PISCES upgrades (TIP)

Border patrol training (RSI)

Djibouti, Ethiopia, Tanzania,

Uganda

Kenya, Tanzania, Uganda

N/A

N/A

1,625

500

Airport screening T&E (RSI)

Djibouti

N/A

500

Airport security training (RSI)

Ethiopia

N/A

500

Police/Media/Community relations consultation (RSI)

Kenya, Tanzania, Uganda

N/A

390

Additional programs (RSI)

N/A

N/A

N/A

TOTAL

 

N/A

12,990

INCLE

Criminal justice sector T&E all N/A 1,900

 
 
 

Program support all -- 100

 
 
 

TOTAL

 

N/A

2,000

ESF

Youth and Livelihood program Somalia 2,000 N/A

 
 
 

Eastleigh Youth program

Kenya

150

N/A

Garissa Youth Project

Kenya

3,000

N/A

Cross-border dialogue Kenya,

Somalia

375

N/A

Source: PKO, NADR and INCLE figures provided by the U.S. Department of State Bureau of African Affairs.

Table 2. Assistance Provided through Section 1206 of the FY2006 NDAA

$, in thousands

Recipient(s)

Program

FY2006

FY2007

FY2008

FY2009

FY2010

Totals

Djibouti

Maritime Domain Awareness

(MDA),Response,

Interdiction, and coastalSecurity Enhancement

--

8.0

--

--

--

27.7

East Africa Regional Security Initiative(EARSI)

--

0.9

--

--

--

Counterterrorist (CT)

Communications Package

--

--

5.1

--

--

CT Capabilities Package

--

--

--

3.3

--

Regional Maritime Awareness CT Capability

--

--

--

--

10.4

Ethiopia

EARSI

--

9.3

--

--

--

34.8

CT Communications and Combat Engineering Capability

--

--

13.3

--

--

Night Vision Capability Package

--

--

1.9

--

--

Regiment and Platoon CT Initiative

--

--

--

10.3

--

Kenya

EARSI

Border Security Initiative

--

--

3.1

--

--

4.1

--

--

--

--

37.5

Border and Coastal Security

Enhancement

--

--

6.6

--

--

Maritime Security Initiative

--

--

--

15.2

--

Border CT Security

--

--

--

--

8.5

Tanzania

EARSI.

--

0.9

--

--

--

0.9

Mozambique

Tanzania, Mauritius,

Seychelles

South East African Maritime Security

Initiative

--

--

--

8.4

--

8.4

Total Africa

 

0

22.2

31

37.2

18.9

109.2

Source: U.S. Department of Defense

Résolution 2039 (2012)

Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6727e séance, le 29 février 2012

Le Conseil de sécurité,

Rappelant sa déclaration du 30 août 2011 et sa résolution 2018(2011) du 31 octobre 2011 sur les actes de piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée,

Vivement préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée font peser sur la navigation internationale, la sécurité et le développement économique des États de la région,

Conscient du fait que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée affectent les pays riverains, y compris leur arrière-pays, et les pays sans littoral de la région,

Préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer font peser sur la sécurité des gens de mer et d'autres personnes, notamment lorsqu'elles sont retenues en otage, et vivement préoccupé par la violence exercée par les pirates et les personnes impliquées dans les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée,

Réaffirmant que le droit international, tel que consacré dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, en particulier ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer, parmi d'autres activités maritimes,

Affirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale des États du golfe de Guinée et de leurs voisins,

Affirmant également que les dispositions de la présente résolution s'appliquent à la seule situation dans le golfe de Guinée,

Conscient qu'il est urgent de mettre au point et d'adopter des mesures efficaces et concrètes pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée,

S/RES/2039 (2012)

Soulignant qu'il importe de faire fond sur les initiatives nationales, régionales et extrarégionales existantes pour renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée,

Se félicitant des initiatives déjà prises par des États de la région et les organisations régionales, à savoir la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Commission du golfe de Guinée (CGG) et l'Organisation maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (OMAOC), pour renforcer la sûreté et la sécurité dans le golfe de Guinée,

Notant le mécanisme d'ensemble conjoint pour la sécurité maritime de la CEEAC visant à lutter contre la piraterie dans la sous-région centrafricaine, y compris la stratégie adoptée par le Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale en février 2008, la création du Centre régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale (CRESMAC) à Pointe-Noire (Congo), ainsi que les centres de coordination multinationaux,

Notant également les mesures préparatoires prises par la CEDEAO en vue d'élaborer une politique de sécurité maritime à la faveur d'une stratégie de sécurité maritime intégrée et d'un plan maritime intégré,

Notant qu'il importe d'adopter une approche globale conduite par les pays de la région pour lutter contre la menace que représentent les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée et leurs causes sous-jacentes,

Notant également la nécessité d'une aide internationale s'inscrivant dans une stratégie d'ensemble d'appui aux efforts nationaux et régionaux visant à aider les États de la région qui s'efforcent de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée,

Soulignant que la coordination des efforts déployés au plan régional est nécessaire pour élaborer une stratégie d'ensemble visant à éliminer la menace que constituent la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée afin de parvenir à interdire et à prévenir ces activités criminelles et à faire en sorte que les personnes qui se livrent à la piraterie et aux vols à main armée en mer soient poursuivies et, en cas de condamnation, punies en tenant dûment compte des règles et principes généralement reconnus du droit international,

Redisant que les États de la région doivent jouer un rôle moteur pour lutter contre la menace de la piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée et s'attaquer à leurs causes sous-jacentes, en étroite coopération avec les organisations dans la région, ainsi que leurs partenaires,

Saluant le concours apporté par des États Membres et organisations internationales aux efforts nationaux et régionaux en cours visant à sécuriser les zones côtières du golfe de Guinée et à conduire des opérations navales, y compris les patrouilles conjointes effectuées par la République fédérale du Nigeria et la République du Bénin au large des côtes béninoises, et souhaitant que d'autres apportent leur concours, sur demande,

Se déclarant préoccupépar les graves menaces que la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic des armes et des stupéfiants, la piraterie et les vols à main armée en mer, fait peser sur la paix et la stabilité

12-24772

ES/2039 (2012)

internationales dans différentes régions du monde, en particulier en Afrique de l'Ouest et dans la région du Sahel,

Affirmantson attachement sans réserve à la promotion du maintien de la paix et de la stabilité dans la région du golfe de Guinée,

1. Se félicite du rapport de la mission d'évaluation du Secrétaire général sur
la piraterie dans le golfe de Guinée, qui a été dépêchée dans la région du 7 au
24 novembre 2011;

2. Encourage les autorités nationales ainsi que leurs partenaires régionaux
et internationaux à envisager d'appliquer les recommandations de la mission
d'évaluation, comme il convient;

3. Souligne que c'est au premier chef-aux États du golfe de Guinée qu'il
incombe de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de
Guinée et dans ce contexte les exhorte à oeuvrer, par l'intermédiaire de la CEEAC,
de la CEDEAO et de la CGG, à la convocation du Sommet conjoint des États du
golfe de Guinée qui doit se tenir pour élaborer une stratégie régionale de lutte contre
la piraterie, en coopération avec l'Union africaine;

4. Prie le Secrétaire général, par l'intermédiaire du Bureau des Nations
Unies pour l'Afrique de l'Ouest et du Bureau régional des Nations Unies pour
l'Afrique centrale, d'aider les États et les organisations sous-régionales à convoquer
le Sommet conjoint, comme prévu dans la résolution 2018 (2011), dans la mesure du
possible;

5. Prie instamment les États de la région du golfe de Guinée d'agir sans
tarder, à l'échelle nationale et régionale, avec le concours de la communauté
internationale lorsque cela est possible, sur la base d'un accord mutuel, en vue
d'élaborer et de mettre en oeuvre des stratégies nationales de sécurité maritime,
notamment pour ce qui est de mettre en place un cadre juridique visant à prévenir et
réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que de
poursuivre les auteurs de ces crimes et de punir quiconque en est reconnu coupable,
et encourage la coopération régionale en la matière;

6. Encourage le Bénin et le Nigeria à poursuivre leurs patrouilles conjointes
le long des côtes béninoises au-delà de mars 2012, les pays du golfe de Guinée
devant continuer d'oeuvrer à se donner les moyens de sécuriser indépendamment
leur littoral et encourage également les partenaires internationaux à envisager de
fournir un appui, selon que de besoin, à cette fin, dans la mesure du possible;

7. Encourage les États du golfe de Guinée, la CEDEAO, la CEEAC et la
CGG à créer et à mettre en oeuvre des centres de coordination pour la sécurité
maritime nationale et transrégionale dans la région du golfe de Guinée en faisant
fond sur les initiatives existantes, notamment celles prises sous les auspices de
l'Organisation maritime internationale;

8. Encourage les partenaires internationaux à fournir un appui aux États et aux organisations de la région pour leur permettre de renforcer leur capacité de
lutter contre la piraterie et les actes de vol à main armée en mer dans le golfe de
Guinée, y compris de mener des patrouilles régionales, d'établir et d'animer des
centres de coordination et d'échange d'information conjoints, et d'appliquer efficacement la stratégie régionale, une fois qu'elle aura été adoptée;

12-24772

RES/2039 (20T2)

9. Priele Secrétaire général d'appuyer les efforts visant à mobiliser des
ressources à la suite de l'élaboration de la stratégie régionale pour aider au
renforcement des capacités nationales et régionales, en consultation étroite avec les
États et les organisations régionales et extrarégionales;

10. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé,
par le biais du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et du Bureau
régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale, de la situation de la piraterie et
des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, y compris des progrès faits
concernant le Sommet, ainsi que ceux accomplis par la CEDEAO, la CEEAC et la
CGG, en vue de l'élaboration d'une stratégie globale de lutte contre la piraterie et
les vols à main armée en mer;

11. Décidede rester saisi de la question.

Communiqué Final du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG) sur la Sûreté et la Sécurité Maritimes dans le golfe de Guinée

1. Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG), s'est tenu à Yaoundé, en République du Cameroun, les 24 et 25 juin 2013, pour l'adoption des documents stratégiques relatifs à la sûreté et à la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée, dans le cadre de la mise en oeuvre de la Résolution 2039 (2012) du Conseil de sécurité des Nations unies.

2. Ce sommet historique a été précédé le 21 juin 2013 d'un symposium international sur les défis sécuritaires dans le golfe de Guinée, et en date du 22 juin 2013, d'une réunion des ministres des affaires étrangères.

3. La cérémonie d'ouverture du sommet a été présidée par S.E.M. Paul Biya, président de la République du Cameroun. Les travaux du sommet ont été présidés par S.E.M. Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad, président en exercice de la CEEAC ;

4. Le bureau était en outre composé de :

- 1er vice président : S.E.M. Paul Biya, président de la République du Cameroun,

- 2e vice président : S.E.M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire,

- Rapporteur : S.E.M. Candido Pereira Dos Santos Vandunen, représentant le président en exercice de la CGG.

5. Le sommet a enregistré en outre la participation des chefs d'Etat ci-après :

- S.E.M. Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin ;

- S.E.M. Blaise Compaoré, président de la République du Burkina Faso ;

- S.E.M. Denis Sassou N'guesso, président de la République du Congo ;

- S.E.M. Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise ;

- S.E.M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale ;

- S.E.M. Mahamadou Issoufou, président de la République du Niger ;

- S.E.M. Goodluck Ebele Jonathan, président de la République fédérale du Nigeria ;

- S.E.M. Manuel Pinto Da Costa, président de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe ;

- S.E.M. Faure Gnassingbé, président de la République togolaise ;

- S.E.M. Manuel Serifo Nhamadjo, président de la Transition en Guinée Bissau.

6. Les pays suivants ont été représentés : Angola, Burundi, Cap-Vert, République démocratique du Congo, Gambie, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Sénégal et Sierra Léone.

7. Etaient également présents à ce moment :

- S.E.M. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, secrétaire général de la CEEAC ;

- S.E.M. Kadré Désiré Ouedraogo, président de la Commission de la CEDEAO ;

- S.E.M. Miguel Trovoada, secrétaire exécutif de la CGG.

8. Ont également pris part au sommet :

- S.E.M. Abou Moussa, représentant du secrétaire général des Nations unies

- S.E.M. Anthony Maruping, représentant de la présidente de la Commission de l'Union africaine.

9. Etaient présents en qualité d'observateurs :

- Les pays suivants : Allemagne, Belgique, Brésil, Chine, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Japon, Royaume-Uni et Russie ;

- Et les institutions suivantes : Union européenne (UE), Organisation maritime internationale (OMI), Organisation maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (OMAOC), Commandement américain pour l'Afrique (AFRICOM et Centre d'études stratégiques de l'Afrique (CESA).

10. Le sommet des chefs d'Etats et de gouvernement a pris acte du rapport de la Conférence interministérielle CEEAC - CEDEAO - CGG sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée qui s'est tenue à Cotonou en République du Bénin le 19 mars 2013.

11. Après des échanges fructueux sur le rapport de la conférence interministérielle et sur les projets des textes soumis à leur adoption pour ladite conférence, les chefs d'Etat et de gouvernement ont :

a. réaffirmé leur adhésion aux textes fondamentaux de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG relatifs à la bonne gouvernance, à la paix et à la sécurité ;

b. réitéré leur préoccupation face aux graves menaces posées par la piraterie, les vols à main armée et autres activités maritimes illicites dans le golfe de Guinée ;

c. salué l'adoption des Résolutions 2018 (2011) et 2039 (2012) par le Conseil de sécurité des Nations unies et de la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans - horizon 2050 par l'Union africaine.

12. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont félicités des initiatives prises par la CEEAC, la CEDEAO et la CGG sur la sécurité maritime, notamment la stratégie visant à garantir les intérêts vitaux en mer des Etats de la CEEAC, de l'élaboration en cours de la stratégie maritime intégrée de la CEDEAO et de la stratégie de la CGG pour la gestion de la paix et de la sécurité dans la région, de la fructueuse coopération entre les régions de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest, sur la sûreté et la sécurité maritimes et de la tenue du présent sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes à Yaoundé en République du Cameroun, visant à adopter une stratégie régionale.

13. Désireux de conjuguer leurs efforts en vue de définir un cadre juridique commun et approprié pour lutter contre la piraterie, les vols à main armée et les autres activités illicites commis en mer dans le domaine maritime de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest, les chefs d'Etat et de gouvernement :

- Ont adopté le code de conduite relative à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée, à l'encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l'Ouest et du Centre, signé en séance par les ministres des Etats de l'Afrique centrale et de l'Ouest ; et dont la mise en oeuvre sera évaluée après un délai de trois ans ;

- Ont adopté le mémorandum d'entente entre la CEEAC, la CEDEAO, et la C.G.G. sur la sûreté et la sécurité dans l'espace maritime de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest, signé en séance par le secrétaire général de la CEEAC, le président de la Commission de la CEDEAO et le secrétaire exécutif de la CGG.

14. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont adopté et signé une Déclaration sur la sûreté et la sécurité dans l'espace maritime commun dite « Déclaration de Yaoundé ».

15. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont instruit la CEEAC, la CEDEAO et la CGG de rendre opérationnel le mécanisme de mise en oeuvre des décisions du mémorandum d'entente avec l'appui des partenaires.

16. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont décidé que le Cameroun abritera le siège du Centre interrégional de coordination, prévu par le mémorandum d'entente entre la CEEAC, la CEDEAO et la CGG sur la sûreté et la sécurité dans l'espace maritime de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest.

17. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont décidé de rester saisis de la question.

18. Enfin, les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leurs sincères remerciements à S.E.M. Paul Biya, président de la République du Cameroun, au gouvernement et au peuple camerounais pour l'accueil chaleureux et les facilités mises à la disposition pour la réussite du sommet.

Fait à Yaoundé, le 25 juin 2013

MEMORANDUM D'ENTENTE

ENTRE

LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE (CEEAC),

LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST (CEDEAO)

ET

LA COMMISSION DU GOLFE DE GUINEE (CGG)

SUR

LA SURETE ET LA SECURITE DANS L'ESPACE MARITIME DE i/AFRIQUE CENTRALE ET DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

La Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale, agissant par l'entremise du Secrétariat Général ayant son siège au quartier Haut-de-Guégué, à Libreville, BP 2112 République du Gabon, ci-après désignée « CEEAC » ;

La Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest agissant par l'entremise de la Commission, ayant son siège au 101, Yakubu Gowon Crescent, Asokoro District P.M.B 401 Abuja, République Fédérale du Nigeria, ci-après désignée « CEDEAO » ;

La Commission du Golfe de Guinée (CGG) agissant par l'entremise du Secrétariat Exécutif, ayant son siège au 43, 2 ANDAR, Rua Guileme Pereira Inglès, Luanda Angola, ci-après désignée « CGG » ;

1

En présence des Chefs d'Etat et de Gouvernement ou de leurs représentants dûment mandatés et des partenaires stratégiques bilatéraux et multilatéraux ;

PREAMBULE

Vu le Traité instituant la CEEAC du 18 octobre 1983 ;

Vu le Traité Révisé de la CEDEAO du 23 juillet 1993 signé à Cotonou ;

Vu le Traité instituant la CGG du 03 juillet 2001 signé à Libreville ;

Vu le Règlement CMS/REG.1/02/12 du 17 février 2012, donnant mandat à la Commission de la CEDEAO pour élaborer la Stratégie maritime intégrée de la Communauté, signé à Abuja ;

Considérant que Le but de la CEEAC est de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré et auto-entretenu dans tous les domaines de l'activité économique et sociale, d'accroître et de maintenir la stabilité économique, de renforcer les étroites relations pacifiques entre ses Etats membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain ;

Considérant que le but principal de la CEDEAO est de promouvoir la coopération, l'intégration et le maintien de la stabilité régionale avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine ;

Considérant les dispositions du Protocole portant création du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine (UA) adopté par la première session de la conférence de l'Union Africaine à Durban, le 09 juillet 2002 ;

Considérant également les dispositions du Protocole d'accord de coopération dans le domaine de la paix et de la sécurité entre l'UA, les Communautés Economiques Régionales et les mécanismes régionaux adoptées le 28 juin 2008 ;

Considérant en outre la Déclaration de Luanda adoptée lors de la conférence de la Commission du Golfe de Guinée sur la paix et la sécurité dans la région du Golfe de Guinée, le 29 novembre 2011, concernant la vente de pétrole volé ;

Rappelant les dispositions pertinentes des Résolutions 2018 du 31 octobre 2011 et 2039 du 29 février 2012 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui appellent à l'élaboration et à la mise en oeuvre de stratégies régionales, sous régionales et nationales de sûreté et de sécurité maritimes ;

Rappelant les dispositions pertinentes de la Charte de l'ONU et de l'Acte Constitutif de l'UA ;

Conscientes du fait que la piraterie, les vols à main armée et les autres activités illicites commis en mer dans l'espace maritime de l'Afrique Centrale et de l'Afrique de l'Ouest constituent un obstacle à l'intégration régionale et au développement économique durable de leurs régions ;

Prenant en compte la Déclaration des Chefs d'Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG sur la sûreté et la sécurité maritimes dans l'espace maritime commun, signée à Yaoundé (Cameroun) le 25 juin 2013 ;

Rappelant les objectifs de la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans -horizon 2050 (Stratégie AIM 2050) adoptée à Addis-Abeba le 6 décembre 2012 ;

Déterminées à renforcer leur coopération et la coordination de leurs actions en vue d'assurer la sûreté et la sécurité dans l'espace maritime de l'Afrique Centrale et de l'Afrique de l'Ouest ;

Ayant pris connaissance des recommandations importantes issues du Rapport de la Mission d'évaluation de l'ONU sur la piraterie dans le Golfe de Guinée du 24 novembre 2011.

2

Conviennent de ce qui suit :

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld