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Mesures de politique agricole et sécurité alimentaire au Bénin: cas des subventions d'intrants agricoles

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par Senghor LAGA
Université d'Abomey-Calavi - DEA/Master recherche 2015
  

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OBJECTIFS ET HYPOTHESES

L'objectif général de cette étude est d'analyser les effets de la subvention des intrants agricoles sur la disponibilité alimentaire au Bénin.

De façon spécifique, il s'agit de :

1- Analyser les effets des subventions d'intrants agricoles sur la production alimentaire au Bénin.

2- Evaluer les effets des subventions d'intrants agricoles sur la disponibilité alimentaire au Bénin.

Deux hypothèses, serviront de base à cette étude :

H1 : Les subventions d'intrants agricoles influencent positivement la production alimentaire au Bénin.

H2 : Les subventions d'intrants agricoles ont une incidence positive sur la disponibilité alimentaire au Bénin.

METHODOLOGIE

La recherche empirique se base sur l'observation du réel et sur l'étude des cas particuliers pour arriver à des généralisations. Elle implique une démarche méthodologique qui comprend le choix des populations cibles, la collecte des données, leur présentation et leur analyse. Ici, il est questionde présenter l'approche méthodologique utilisée pour étudier l'impact des mesures de politique agricole sur la sécurité alimentaire au Bénin. Pour réaliserles objectifs spécifiques énoncés plus haut et tester les hypothèses, il est nécessaire d'utiliser des techniques et outils d'analyses appropriés.

Les données et leurs sources.

Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont des séries temporelles. Elles couvrent la période de 1990 à 2013 soit 24 périodes.Ces données à analyser sont issues des centres de documentation de l'ONASA, de l'ONS, de l'INSAE, de la SONAPRA et de la FAO (FAOSTAT). Aussi, des sites internet seront visités.Les données recueillies sont des données secondaires. Nous avons utilisé à cet effet les annuaires, les bulletins statistiques et les rapports annuels disponibles dans lesdits centres.

Les modèles conceptuels

En économétrie, un modèle consiste en une présentation formalisée d'un phénomène sous forme d'équations, de tableaux ou de graphiques dont les variables sont des grandeurs économiques. Donc le modèle économique décrit ou schématise le comportement des phénomènes étudiés afin de comprendre la nature et le fonctionnement des systèmes économiques. L'objectif de ce type de modèle est de représenter les traits les plus marquants d'une réalité qu'il cherche à styliser. En théorie, la description d'un modèle est relativement simple. Elle se résume souvent à la liste des variables qu'il contient et à celle des relations entre ces variables. Ainsi les modèles retenus dans le cadre de cette étude contiennent une seule variable dépendante et plusieurs autres variables explicatives.

v Le modèle 1 : Modèle des déterminants de la production alimentaire nationale

· Présentation du modèle de base

La fonction de production est une relation mathématique établie entre la quantité produite etle ou les facteurs de production utilisés, ou encore entre l'output et les inputs.

Dans l'optique néo-classique, il est possible d'agréger ou d'additionner les comportementsindividuels des producteurs à partir de leurs fonctions de production individuelles pour obtenir unefonction de production globale dont la fonction de type Cobb-Douglas est un exemple.

Elle est de la forme :

où A est un coefficient de dimension caractéristique de l'économie et des unités demesure utilisées ;

K = quantité de capital utilisée ;

L = quantité de travail utilisée ;

á = part de la production qui rémunère K ;

â = part de la production qui rémunère L ;

Avec á + â = 1.C'est donc une fonction homogène à rendements d'échelles constants.

Sous sa forme logarithmique, le modèle se présente comme suit :

. Où ln représente le logarithme népérien.

· Spécification du modèle

Pour ramener ce modèle dans le cadre de la réalisation de l'objectif spécifique 1, certaines modifications seront apportées au modèle de base.

ü La variable dépendante du modèle : La production alimentaire nationale par habitant (PALH). Elle regroupe la production végétale, la production animale et la production halieutique. Pour la production végétale, les céréales et les tubercules constituent l'alimentation de base de la population béninoise. D'autres groupes de produits, les légumineuses et les maraîchers, viennent en complément.

ü Les variables indépendantes du modèle

La population active agricole (POPA) ;l'investissement agricole (INVEST) ;les subventions d'intrants agricoles (SUBV) ;la valeur ajoutée agricole (VAAG) ;la pluviométrie (PLUVIO) ;le prix de l'engrais (PRIENG) ;le prix de l'insecticide (PRINSEC) ;le taux d'inflation (TINF).

· Signes attendus des coefficients des variables du modèle

ü POPA : La population active agricole. Il s'agit de la population qui est apte et qui n'a d'autres activités que l'agriculture. Ici on fait l'hypothèse que plus la population active agricole augmente, plus la production alimentaire augmente .

ü INVEST : L'investissement agricole. Les investissements agricoles permettent d'augmenter les capacités productives agricoles. Ici, nous faisons l'hypothèse que les investissements agricoles influencent positivement la production alimentaire .

ü SUBV : Les subventions d'intrants agricoles. Cette variable permet d'encourager l'utilisation des intrants agricoles. Ceci permet l'augmentation de la production agricole par des semences améliorées. Elle permettra de tester l'hypothèse N°1. Les SUBV et la PALH évoluent dans le même sens. Alors on fait l'hypothèse que .

ü VAAG : La valeur ajoutée agricole par travailleur. Elle est le produit net de l'activité agricole obtenu par soustraction de tous les intrants immédiats de l'activité agricole de tous les produits sortants correspondants. Cette variable est la plus proche de la productivité agricole car cette dernière correspond au ratio de la valeur ajoutée agricole, sur le nombre de travailleurs dans l'agriculture (Banque mondiale, 2008). Plus la valeur ajoutée par travailleur augmente, plus la PALH augmente .

ü PLUVIO : la pluviométrie. Cette variable mesure la quantité de pluie. Plus elle est abondante, plus les campagnes agricoles sont bonnes. D'où .

ü PRIENG : le prix de l'engrais. Si le prix de l'engrais augmente, les producteurs vont diminuer leur consommation en engrais. Ceci entraine une baisse de la productivité agricole .

ü PRINSEC : le prix de l'insecticide. Tout comme le prix de l'engrais, le prix de l'insecticide influence négativement la production alimentaire .

ü TINF : le taux d'inflation. Il représente une augmentation du niveau général des prix. Lorsque les prix augmentent, la demande baisse, ce qui entraine la mévente dans le rang des producteurs agricoles. D'où le signe négatif attendu du TINF sur la PALH

Sous sa forme générale, le modèle se présente comme suit :

La forme fonctionnelle du modèle est la suivante :

Avec Ut le terme d'erreur aléatoire et Ln le logarithme népérien.

Dans ce modèle, outre le taux d'inflation,les autres variables ont été mises sous forme logarithmique pour permettre une analyse directe des sensibilités en termes d'élasticité à travers les coefficients.

· Méthode d'estimation des coefficients du modèle

L'estimation des différents coefficients du modèle1 sera faite par l'approche de la cointégration au moyen du logiciel Eviews 7.2.

· Tests statistiques

Cette étude se fera sur 24 ans, couvrant ainsi la période allant de 1990 à 2013. Pour s'assurer de la qualité du modèle, des tests de diagnostic, de validation seront effectués.

· Tests de diagnostic

Il s'agit des tests de stationnarité et de cointégration.

ü Test de stationnarité

Test de racine unitaire : c'est le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF) qui est utilisé pour vérifier la stationnarité des séries. En effet, une série temporelle est dite stationnaire si sa moyenne et sa variance sont constantes dans le temps et si la valeur de la covariance entre deux périodes ne dépend pas du moment auquel la covariance est calculée. Ainsi, la non stationnarité d'une série se manifeste à travers deux composantes : la présence de tendance déterministe et/ou de tendance stochastique. A cet égard, le test proposé par Dickey-Fuller (1981) prend en compte le trend (tendance déterministe) et la racine unitaire (tendance stochastique). Il se fait sur la base de trois modèles que sont :

Modèle 1 :

Modèle 2 :

Modèle 3 :

En conséquence, la lecture du résultat se fait en deux étapes :

1/ la significativité ou non du trend : elle est appréciée à partir de la statistique calculée ou la probabilité attachée à cette statistique (elle est comparée à 5%)

2/ la présence ou non de racine unitaire : à cet effet, on teste l'hypothèse nulle H0 contre l'hypothèse alternative H1. Les hypothèses sont :

H0 : présence de racine unitaire

H1 : absence de racine unitaire

- Si ADF > valeur critique alors on accepte H0 : la série a une racine unitaire.

- Si ADF = valeur critique alors on accepte H1 : la série n'a pas de racine unitaire.

ü Etude de coïntégration

Deux tests de coïntégration sont généralement utilisés :

- Test de coïntégration de Engle et Granger (1987). En effet, deux séries sont dites coïntégrées si les deux conditions suivantes sont vérifiées :

* les deux séries sont affectées d'une tendance stochastique de même ordre d'intégration d :

* une combinaison linéaire de ces deux séries permet de se ramener à une série d'ordre d'intégration inférieur :

[12] est le vecteur de coïntégration.

Ce test se fait en estimant le modèle de long terme et en étudiant la stationnarité des résidus du modèle ainsi estimé. Si ces résidus sont stationnaires en niveau, alors les séries sont coïntégrées.

- Test de coïntégration de Johansen(1988) permet par la méthode de maximum de vraisemblance de tester l'existence d'une relation de long terme dans les séries temporelles stationnaires et d'obtenir tous les vecteurs de coïntégration dans un cadre multi-varié. Contrairement à l'approche de Engle et de Granger qui ne tient compte que d'une seule relation de coïntégration, celle de Johansen parait plus attrayante lorsqu'on veut tester la coïntégration dans un système de plusieurs variables. Ce test est basé sur deux (02) approches :

* La première, appelée statistique de la trace, test l'existence d'au moins n vecteurs de coïntégration dans un système comportant N-n variables.

* La seconde dénommée statistique de la valeur propre maximale, teste s'il existe exactement n vecteurs de coïntégration contre l'alternative de n+1 vecteurs.

· Tests de validation du modèle

o La statistique R2 pour la qualité de la régression.

o Le test de Fisher pour la significativité globale du modèle.

o Le test de normalité de Jarque-Bera.

o Le test de Breusch-Godfrey pour l'autocorrélation des résidus.

o Le test d'hétéroscédasticité de White.

o Le test de spécification de Ramsey.

o Les tests de stabilité de Cusum et Cusum of Squares pour vérifier la stabilité du modèle

v Le modèle 2 : Modèle de disponibilité alimentaire

· Présentation du modèle de base

Le modèle économétrique retenu dans le cadre de cette étude est inspiré du modèle de disponibilité alimentaire de Ngo Nonga et al (2013). Ces derniers ont estimé pour le compte du Cameroun un modèle de disponibilité alimentaire basé sur l'hypothèse d'anticipations rationnelles.

Sous sa forme générale, le modèle se présente comme suit :

avec la disponibilité alimentaire en année t qui est expliquée par les variables telles que :

ü l'instabilité des prix des produits vivriers  qui a été estimé par la modélisation de type ARCH introduit par Engle (1982) et qui permet de caractériser des séries dont la variance n'est pas constante au cours du temps. En outre, ces modèles conduisent àcalculer en même temps la moyenne et la variance et à estimer l'instabilité future en fonction del'instabilité passée.

ü d'autres variables macroéconomiques pouvant influencer la disponibilité alimentaire telles que :le PIB par tête ; l'inflation ; la production vivrière et les importations nettes.

Pour tenir compte des problèmes éventuels liés à l'utilisation des variables stochastiquesissues du modèle ARCH,Ngo Nonga et al (2013) ont estimé ce modèle dynamique à retard échelonné à partir de la méthode de Neweyet West (1987). En effet, cette dernière méthode permet d'obtenir les variances des coefficients corrigésdu problème d'hétéroscédasticité.

· Spécification du modèle

Pour ramener ce modèle dans le cadre de la réalisation de l'objectif spécifique 2, certaines modifications seront apportées au modèle de base.

Ø La variable dépendante : DIALJ : La disponibilité alimentaire par habitant exprimée en kilocalories par jour.

Cette variable indique par jour la quantité de ration quotidienne moyenne en tenant compte des importantes variations saisonnières de la ration préparée au sein du groupe de consommation(PAM 1999). En réalité en matière de sécurité alimentaire, la disponibilité alimentaire par habitant est incontournable car elle permet de voir si l'accessibilité alimentaire par individu est conforme à la ration alimentaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Elle peut refléter par exemple la proportion des personnes sous-alimentées, la faible productivité, le niveau de production etc.

L'offre alimentaire (OAD) au niveau d'un pays ou d'une localité correspond généralement à la somme de la production alimentaire locale (PALH) (production végétale, animale et halieutique), des importations commerciales (MAL) et de l'aide alimentaire (AAL), diminuée des exportations et des variations de stocks (XAL). Donc nous pouvons écrire :

Soient POPt la population totale en année t et OADHit l'offre alimentaire disponible par habitant en produit i :

Soit DIALJit la disponibilité alimentaire en kilocalories par personne par jours du produit i,on a :

avec le facteur de composition alimentaire du produit i et enfin

Ø Les variables explicatives :

La production alimentaire nationale par habitant (PALH),les importations alimentaires nettes (IMPORTnet), l'aide alimentaire (AAL),la population active agricole (POPA),l'investissement agricole(INVEST),les subventions d'intrants agricoles (SUBV),l'indice des prix des produits vivriers (IPRIX)

Sous sa forme générale, le modèle se présente comme suit :

Où f est une fonction.

· Méthode d'estimation

L'estimation du modèle est faite à l'aide d'un ARDL (Modèle Auto Regressive Distributive Lags ou Modèle Autorégressif à Retards Echelonnés) développé par Pesaran et al. (2001). Nous avons choisi cette méthode d'estimation pour plusieurs raisons :

ü Le nombre faible d'observations. Dans le cadre de notre étude, les données couvrent la période de 1990 à 2013 soit 24 observations. Ce qui s'avère petit pour des estimations usuelles sur des séries temporelles qui nécessitent un grand nombre d'observations.

ü Dans notre modèle de base, des variables apparaissent sous forme retardées (processus autorégressif à retard échelonné).

ü Cette méthode nous permet de contourner les difficultés liéesà laméthode de Hendry ou celleà deux étapes d'Engel et Granger (1987) qui suggèrent que les variables soient cointégrées du fait qu'il permet d'estimer des variables de niveaux d'intégration différents.

ü En cas d'autocorrélation des erreurs cette approche permet de trouver des solutions adéquates.

Le modèle que nous allons finalement estimer se présente comme suit :

Avec le terme d'erreur qui est un bruit blanc. Ce terme prend en compte les éventuelles erreurs liées à la spécification du modèle. est la force de rappel du modèle à correction d'erreur. désigne l'opérateur de première différence. est la constante du modèle. Elle représente la disponibilité alimentaire non expliquée par les variables exogènes retenues.

· Signes attendus des coefficients des variables du modèle

ü PALH : La production alimentaire nationale par habitant. Elle regroupe la production végétale, la production animale et la production halieutique. Pour la production végétale, les céréales et les tubercules constituent l'alimentation de base de la population béninoise. D'autres groupes de produits, les légumineuses et les maraîchers, viennent en complément. La production de ces denrées croît au fil des années en dehors de quelques périodes d'insuffisances pluviométriques (REP, 2001). L'accroissement de la PALH s'accompagne d'une augmentation de la DIALJ. D'où l'effet positif attendu de la PALH sur la DIALJ

ü IMPORTnet : Les importations alimentaires nettes. Soient MALt et XALt les importations alimentaires et les exportations alimentaires respectives en année t, on a :

Une augmentation des importations nettes se traduit par une hausse des importations ou une baisse des exportations donc par un accroissement de la disponibilité alimentaire. D'où l'effet positif attendu des IMPORTnet sur la DIALJ

ü AAL(t) : les aides alimentaires. Tout comme les importations alimentaires, les aides alimentaires viennent gonfler la disponibilité alimentaire intérieure. D'où le signe positif attendu des AAL sur la DIALJ

ü POPA : La population active agricole.Il s'agit de la population qui est apte et qui n'a d'autres activités que l'agriculture. Ici on fait l'hypothèse que plus la population active agricole augmente, plus la disponibilité alimentaire augmente .

ü INVEST : L'investissement agricole. Les investissements agricoles permettent d'augmenter les capacités productives agricoles. Ici, nous faisons l'hypothèse que les investissements agricoles influencent positivement la disponibilité alimentaire .

ü SUBV: Les subventions d'intrants agricoles. Cette variable permet d'encourager l'utilisation des intrants agricoles. Ceci permet l'augmentation de la production agricole par des semences améliorées. Elle permettra de tester l'hypothèse N°1.Ici les SUBV et la DIALJ évoluent dans le même sens. Alors on fait l'hypothèse que .

ü IPRIX : L'indice des prix des produits vivriers. Ici nous avons calculé l'indice de Laspyeres des produits vivriers à savoir : le maïs, riz, sorgho, du haricot, de l'igname et du manioc avec les données de l'ONASA. Soient Qi0 et Pi0 les quantités produites et les prix respectifs en 1990 (année de base) et Pit le prix du produit i en année t, on a :

Une augmentation de l'indice des prix se traduit par une baisse du pouvoir d'achat des ménages donc une diminution de la disponibilité alimentaire. D'où .

· Tests statistiques

Cette étude est faite sur vingt quatre (24) ans, couvrant ainsi la période allant de 1990 à 2013. Pour s'assurer de la qualité de notre modèle, des tests de diagnostic seront effectués. Il s'agit entre autre de se baser sur :

Ø La statistique R2 pour la qualité de la régression ;

Ø Le test de student pour la significativité individuelle des variables du modèle ;

Ø Le test de Fisher pour lasignificativité globale du modèle;

Ø Le test du multiplicateur de Lagrange pour l'autocorrélation sérielle des erreurs ;

Ø Le test de ramsey pour l'omission des variables importantes du modèle ;

Ø Le test de normalité de Jarque-Bera ;

Ø Le test d'hétéroscédasticité de White.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984