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La gestion des risques de crédit dans les banques commerciales: cas de la Rawbank

( Télécharger le fichier original )
par WAKUNGELANI Patient Joseph YUMBA
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

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2. L'effet de la qualité de l'emprunteur

En effet, l'emprunteur constitue un grand déterminant du taux d'intérêt. Parce que les gros emprunteurs ont l'avantage d'effectuer les émissions nombreuses et pour des montants importants, ce qui assure la liquidité des titres. Ainsi l'épargnant sait que la pression de l'offre et de la demande sera faible.

Par ailleurs, la probabilité de se faire rembourser effectivement l'emprunt à échéance est plus ou moins grande selon l'émetteur du titre.50(*)

On peut ainsi distinguer intuitivement différentes classes de niveaux de risques de défaut de remboursement :

· L'Etat qui emprunte dans sa propre monnaie présent un risque négligeable ;

· L'entreprise garantie par l'Etat ;

· Les banques et les entreprises ;

· L'entreprise commerciale qui vient de se créer un grand nombre d'entre elles feront faillite au bout de quelques années d'existence.

3. Les banques et le canal des crédits

En effet, les effets de la gestion des crédits peuvent se faire sentir soit directement sur le volume des crédits (canal au sens strict), soit indirectement via la profitabilité bancaire ou le niveau de risque de non-remboursement (canal au sens large).

Pour tout comprendre, ce raisonnement suppose que les banques ne peuvent substituer au refinancement de la B.C d'autres ressources en provenance de marchés financiers (certificats de dépôts, obligation, action). Cependant, la possibilité du refinancement par le marché concerne une banque en particulier. Elle a moins de sens au niveau agrégé qui nous intéresse. La permanence de ce mécanisme dépend du type de politique monétaire suivie. A ce niveau, deux options avaient été distinguées : celle du multiplicateur de la base monétaire et celle du diviseur. Dans le premier cas, la banque centrale fixe un objectif quantitatif sur la base monétaire. En second cas, l'objectif est une cible de taux d'intérêt et il n'y a pas de pression exercée par le canal des crédits au sens strict. Par contre, par le canal de crédit au sens large, le taux d'intérêt joue de façon indirecte sur l'octroi de crédit à travers la valorisation des garanties d'emprunteurs, à l'actif de la banque et la modification de la marge d'intermédiation perçue par la banque.

Section II : ANALYSE THEORIQUE DE GESTION DE RISQUE DE CREDIT

Beaucoup des questions résident lorsque l'on parle de gestion des crédits. Et puisqu'il s'agit d'une matière sensible dans le cadre des banques, inspirons-nous des analyses de Bernard TAILLEFER sur « le guide de la banque pour tous. 

2.1 LE PROCESSUS DE DECISION DANS L'OCTROI DES CREDITS

De la qualité du processus de décision, mais aussi du niveau de formation des décideurs dépendra le bon dénouement du crédit. Pour mieux appréhender cela, voyons-le dans ces cinq étapes essentielles de la vie d'un crédit : la demande, la constitution du dossier, la décision d'octroi, l'information du client et le déblocage.

a. La demande

Pour avoir accès au crédit, la banque demande que cela soit fait par écrit pour éviter les débiteurs fictifs. Ainsi le gérant de la banque devra inscrire chronologiquement les demandes de crédits dans un registre. L'ordre de priorité doit être défini par l'assemblée générale. La banque peut servir les demandes urgentes puis les crédits de compagne et ensuite les crédits d'investissement.

b. La constitution du dossier

Dans le cas d'un crédit à long terme ou d'un montant élevé, le dossier comprendra :

§ L'identification du demandeur dont don numéro de société, son numéro de compte de dépôts ;

§ Les souhaits du demandeur : montant, durée du crédit, montant à l'échéance et fréquences des échéances ;

§ Les garanties : elles peuvent être de trois types principaux, à savoir : les suretés réelles, les cautions, les nantissements. De ce fait, il est recommandé à la banque de créer elle-même son propre mode de validation.

c. La décision d'octroi

L'analyse de la demande sera faite par le conseil d'administration. Elle sera consignée dans un procès-verbal du conseil d'administration.

d. L'information à la clientèle

Le conseil d'administration de certaines banques dont la RAWBANK, ont pris l'habitude de réunir tous les bénéficiaires de crédit afin de leur expliquer la signification du crédit, lire avec eux le contrat de prêt, indiquer la démarche à suivre en cas de difficulté de remboursement.

e. Le déblocage : Il sera assuré par le gérant de la banque sur base du protocole établi par le conseil d'administration. Au moment du déblocage, le gérant ne devra pas omettre de faire signer le débiteur et sa caution éventuelle sur le contrat.51(*)

* 50 Daniel SZPIRO, Economie monétaire et financière, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2009, P.106.

* 51 Bernard TAILLEFER, Guide de la banque pour tous : innovation africaine, Ed Karthala, 1996, Paris, PP.158-161

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus