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La gestion des risques de crédit dans les banques commerciales: cas de la Rawbank

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par WAKUNGELANI Patient Joseph YUMBA
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

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2. Etat de la question

Etat de la question est « l'inventaire des publications existantes dans le domaine qui permet au chercheur de situer son apport à ces travaux »2(*).

C'est une évidence que tout chercheur avant d'entamer son étude doit passer en revue un certain nombre d'ouvrages à la lumière de son analyse. En effet, cela dit, et par honnêteté scientifique, nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant au sujet que nous traitons dans le mémoire. C'est le cas notamment de:

EDIGHOFFER J.R : dans son ouvrage : « Crédit management : prévention et gestion des risques d'impayés Dans l'entreprise », Le système bancaire marocain utilise des méthodes classiques pour faire face aux risques crédit. Parmi ces méthodes, le diagnostic financier et la prise de garantie occupent sans doute une place centrale. Cette situation engendre des effets néfastes sur le gonflement des impayés ce qui peut mettre en cause la survie même de la banque. Or, il existe actuellement des méthodes sophistiquées destinées à la gestion du risque crédit dont la méthode du scoring. Cette méthode correspond à une méthode d'analyse financière qui tente à synthétiser un ensemble de ratios pour parvenir à un indicateur unique permettant de distinguer d'avance les entreprises saines des entreprises défaillantes.3(*)

VERNIMMEN P. 4(*) : dans son ouvrage de « Finance d'entreprise », être un banquier, c'est analyser le risque. Chaque banque établit un diagnostic financier pour décrire et porter un jugement sur la santé financière des entreprises sollicitant un crédit. Cette analyse vise à « étudier le passé pour diagnostiquer le présent et prévoir l'avenir » .C'est dans cet esprit que le diagnostic financier s'est construit. Son objet est d'évaluer la solvabilité future de l'entreprise à partir de l'analyse des informations comptables qu'elle fournit. Il s'agit principalement d'une approche quantitative.

MABY MULUMBA 5(*): dans son ouvrage : « Les banques commerciales faces aux mutations structurelle de l'économie zaïroise » ; estime que les banques commerciales congolaises (zaïroises) n'ont pas encore joué pleinement leur rôle dans l'économie nationale d'une part et que d'autre part elles sont prêtes à s'intégrer dans une politique d'ensemble du financement, du développement d'autant plus volontaire qu'elle nourrit des larges encaisses oisives.

WOLA MBALE : dans son intervention au séminaire : « qu'elle économie pour le zaïre (Congo) » ; a déterminé le rôle du système bancaire dans le développement de l'économie sociale du marché d'un pays comme le Congo, où il n'y a ni culture d'épargne, ni éducation populaire, ni politique de localisation des banques et des coopératives d'épargne et de crédit.6(*)

LELANDE ET PYLE7(*) : dans leur ouvrage : « les banques à l'ère de la mondialisation » explique la raison d'être des banques à partir du déficit d'information subit par les préteurs lors qu'ils sont conformes aux projets des investisseurs-emprunteurs.

STATNIK 8(*): dans sa thèse de doctorat: « Asymétrie d'information et rationnement partiel du crédit » ; une solution rationnelle et simple est le rationnement partiel ou total du crédit : il vaut mieux ne pas prêter dès lors qu'on anticipe un risque élevé plutôt que de prêter à taux élevé et accroître ainsi les effets des incitatifs au remboursement. Si l'imperfection de l'information n'est pas nécessaire pour conduire au rationnement du crédit, elle est de règle dans la réalité. Le rationnement du crédit ayant un coût pour les demandeurs de crédit comme pour les banques, propose deux solutions aux problèmes d'asymétrie d'information autres que le rationnement du crédit : les contrats séparant et le crédit confirmé.

NAKAMURA9(*) : dans son ouvrage : « Récent Research in Commercial Banking : Information and Lending », les banques peuvent avoir recours à deux moyens de contrôle de l'asymétrie d'information : l'utilisation de garanties réelles liquidées en cas de non remboursement (collateral, en anglais) et la surveillance active du débiteur. Les garanties réelles (hypothèques, gages et nantissements) ne sont pas les seules que le banquier peut exiger : il peut également demander des garanties personnelles (cautions, garanties à première demande, lettres d'intention...).

ELGAZZAR et PASTENA10(*): dans son ouvrage : «Negociated Accounting Rules in Private Financial Contracts », Les covenantscomptables les plus fréquemment rencontrés portent sur le paiement de dividendes, les dettes nouvelles, les choix d'investissement et de production, le degré de liberté dans les flux de trésorerie sortants, le niveau de capital engagé, les fusions, les ventes d'actifs et les nouveaux nantissements. Ces obligations visent surtout à limiter les fuites de ressources et les comportements à risques.

MANCHON E11(*) : dans son ouvrage : « Analyse bancaire de l'entreprise », En effet, le viol d'un covenant entraînant, en principe, l'exigibilité immédiate du crédit, cela le rend difficile d'utilisation pour le banquier dont l'intérêt n'est pas de mettre l'entreprise en difficulté : la menace n'est donc pas toujours crédible. Aussi, en cas de viol de covenant, les banquiers semblent préférer discuter avec l'emprunteur: en fait, les covenants assurent un droit de regard et fournissent une marge de manoeuvre avant de passer à une éventuelle phase contentieuse. Plus que des clauses incitatives, les covenants jouent un rôle important dans le suivi actif du crédit par le banquier.

SAUNDERS12(*) : dans son ouvrage : « Credit risk measurement - New approaches to value at risk and other paradigms », La notation bancaire fait partie des approches traditionnelles de mesure du risque. La notation peut mesurer le risque lié à un client ou le risque lié à un crédit : elle est généralement attribuée lors de l'entrée en relation du client avec la banque et revue à intervalles réguliers ou suite à des événements capables de modifier significativement le risque d'un client.

Nous nous démarquons de nos prédécesseurs en ces études s'établit par le fait que nous allons analyser l'impact de gestion des risques de crédit dans les banques commerciales : cas de la RAWBANK. En procédant par les différentes méthodes de gestion du risque de crédit, classiques et / ou nouvelles, peuvent atténuer ces risques et faire accroître la performance de la banque. Nous avons observé un aspect explicatif pour démontrer comment les ratios prudentiels agissent sur le comportement des banques de second rang et si cela peut présenter des garanties pour l'application d'une véritable bonne gouvernance des banques commerciales congolaises.

* 2 WENU BECKER, Recherche scientifique, 2004, p.13

* 3EDIGHOFFERJ.R., Crédit management : prévention et gestion des risques d'impayés dans l'entreprise, éd. Nathan., 1993, p.47

* 4VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 3ème édition par Quiry P. & Ceddaha F., Dalloz., 1998, p.162

* 5MABY, M., les banques commerciales face aux mutations structurelles de l'économie zaïroise, Ed. IRES. 1983. p.241

* 6 Afrique et développement 7 : Quelle économie pour le zaire.actes du IX ème séminaire scientifique, KIN. Du 03 au 06 mai 1996.

* 7 LELANDE et PYLE, les banques à l'ère de la mondialisation. Ed. Economica, Paris.1998.p.30

* 8 STATNIK J.-C., Asymétrie d'information et rationnement partiel du crédit, thèse de doctorat, Université Lille II, 1997.

* 9 NAKAMURA L.I., « Recent Research in Commercial Banking : Information and Lending », Financial

Markets, Institutions & Instruments, vol. 2, n° 5, décembre 1993, pp.73-88.

* 10 EL-GAZZAR S. et V. PASTENA, « Negociated Accounting Rules in Private Financial Contracts »,

Journal of Accounting and Economics, 12, pp. 381-396.

* 11 MANCHON E., Analyse bancaire de l'entreprise, Paris, Economica, 5ème édition, CollectionEconomica - Institut Technique de Banque, p.541.

* 12 SAUNDERS A., Credit risk measurement - New approaches to value at risk and other paradigms, New York, Wiley, 1999, p.226.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway