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La gestion des risques de crédit dans les banques commerciales: cas de la Rawbank

( Télécharger le fichier original )
par WAKUNGELANI Patient Joseph YUMBA
Université de Lubumbashi - Licence 2016
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de nos investigations, nous n'avons pas la prétention d'avoir épuisé l'univers global de nos recherches. Toutefois, nous sommes sûrs d'avoir atteint l'objectif que nous nous sommes assignés.

L'étude ou l'analyse que nous venons d'achever porte sur «la gestion des risques de crédit dans les banques commerciales : cas de la RAWBANK» dans lequel il a été question de savoir si les contraintes relatives à la vérification de l'intégrité et de l'exactitude des informations fournies par l'emprunteur, comment elle est gère le risque de crédit et Si la banque a des méthodes et stratégies pour réduire le risque de non remboursement.

Comme hypothèses s'il avère que l'analyse la gestion de risque de crédit à la RAWBANK se fait par haute étude et analyse du dossier de crédit à la clientèle. Les politiques de réduction des risques sont au coeur des préoccupations des dirigeants, des cadres supérieursetc., le défi pour chaque banque consiste donc à mettre en oeuvre une approche intégrée qu'elle pourra ancrer dans son organisation et ses pratiques de management. Sans une stratégie coordonnée de gestion des risques, elle devra continuer à produire de multiples fois, les mêmes pratiques pour enfin aligner ses procédures et ses contrôles de traitement des risques.La RAWBANK doit maitriser la gestion de risque, condition indispensable pour renforcer la confiance de leurs clients, gagner en profitabilité et assurer leur pérennité.

Pour appréhender, comprendre et analyser les données nécessaires à notre étude, nous avons utilisé : la méthode inductive ; la méthode analytique et méthode comparative soutenues par les techniques documentaires et d'interviews nous ont permis de vérifier ces hypothèses.

Nous avons limité tant spatialement que temporairement notre travail. Du point de vue spatial, la RAWBANK constitue notre champ d'investigation ; quant à la délimitation temporelle, nous avons choisi la période qui s'étend de 2010 à 2015.

Outre l'introduction et la conclusion, ce travail se subdivise en trois chapitres dont :

ü Le chapitre premier porte sur le cadre théorique ou nous avons défini les concepts de base et pourront aider nos lecteurs à pouvoir appréhender le sens des mots et tournures utilises dans notre étude ainsi que l'approche théorique ;

ü Le chapitre deuxième est axé sur la présentation du champ d'investigation (RAWBANK) ;

ü Le troisième porte sur la gestion des risques de crédit à la RAWBANK, le chapitre troisième celle qui donne un aperçu de tout ce qui a été dans évoque dans les parties précédentes.

A l'issue du traitement des données recueillies, nous avons aboutis aux résultats ci-après :

La RAWBANK a bien maintenir le taux des crédits non performants ou un risque de crédit qui vaut à 0,86% (ou le taux d''impayés) du portefeuille total de crédit octroyés. C'est-à-dire la RAWBANK gère mien le risque de crédit est moins trois fois le limite de taux des crédits non performants imposé par la BCC est sous barre de 3%.

Le diagnostic du risque de crédit par rapport au solde des opérations avec la clientèle, elle est une banque emprunteuse en capitaux clientèles car les ressources excèdent les emplois dont le solde est de 1 486 090 952milliers de franc congolais. Par rapport au solde des opérations de marché, elle est une banque prêteuse sur le marché car ses emplois sont supérieurs aux ressources et il existe un solde de 2 069 421 836 francs congolais appelés situation du marché. Par rapport au solde des capitaux permanent sur les valeurs immobilisées, ce solde est positif de 171 251 567 francs congolais, cependant le fonds n'occupe pas une place comme une entreprise commerciale vue la moindre valeur numérique des immobilisées.

L'équilibre financier de la RAWBANK se réalise par la compensation des opérations de marche avec celles de la clientèle dans l'octroi des crédits à court terme en premier position nous avons le secteur minière reçoit plus des crédits en moyenne 26,29% ; en deuxième position nous avons le secteur d'administration publique reçoit en moyenne 25,35% etc.

Les crédits aux organismes publics non financiers comprennent les avances à court et moyen terme une moyenne de 21,35%. Les crédits et avances aux sociétés une moyenne de 29,96%. Les crédits à moyen terme comprennent les avances accordées aux divers clients, les crédits à moyen terme sont ceux qui durent entre deux et sept ans. Le crédit à terme fixe une moyenne de 23,36%.Les autres crédits comprennent essentiellement des avances en comptes clients (sociétés et particuliers) octroyées à terme fixe une moyenne de 2,75%.Provision pour créances douteuses constitue des provisions pour payer les dettes non remboursables en cas de l'anti sélection ou de l'aléa moral de l'emprunteur à l'échéance qui sont remboursable une moyenne de -1,66%. Ces montants sont utilisés pour diminuer le risque de crédit, c'est pour cette raison qu'elles apparaissent en négatifs et ne sont pas comptabiliser dans les crédits à la clientèle.

La variation moyenne de ratio de rentabilité financière, ratio de rendement, ratio de distribution de crédit, ratio de levier, ratio de liquidité, ratio de couverture des risques et le taux d'impayés durant les six années (2010 à 2015) de notre étude répond favorablement exigences réglementaires de la Banque Centrale du Congo. La RAWBANK a mis en place des systèmes d'analyse, de mesure, de surveillance de l'ensemble des risques de différentes natures auxquels les exposent leurs activités et notamment s'assurer que les risques de crédit, de marché, opérationnels, de taux d'intérêt, de liquidité, de règlement-livraison ainsi que les risques liés aux activités externalisées sont correctement évalués et maîtrisés et que les processus d'évaluation de l'adéquation globale des fonds propres réglementaires au regard de ces risques.

Les différents ratios, calculés sur la base des états financiers et des rapports annuels dégagés par ces cinq (RAWBANK, TMB, BCDC, BIAC et PROCREDIT Banque) banques nous avons aboutis aux résultats ci-après : le ROS, ROA, ROE, CIR sont très appréciables car ils sont au-dessous des normes prudentielles. On constate alors que les banques commerciales congolaises ne gèrent pas leur risque de crédit par les mêmes techniques, elles sont cependant menacées par ce risque à des degrés différents.

Le respect des normes prudentielles par les banques commerciales congolaises reste une condition nécessaire mais insuffisante pour être à l'abri du risque d'insolvabilité. D'autres comportements et facteurs doivent être considérés par ces banques afin de minimiser leurs expositions à ce danger inévitable. Le secteur bancaire congolais a franchi une étape importante pour préserver sa solvabilité et sa pérennité. Il est toutefois impératif dans cette phase de préparation des banques commerciales de la place, de faire face à la compétition étrangère de veiller à ce qu'elles se dotent de moyens appropriés afin de circonscrire tout risque pouvant porter atteinte à leur stabilité financière. Les banques sont invitées à consolider leurs fonds propres, diversifier leurs activités, se doter des ressources nécessaires au bon fonctionnement de leurs intermédiations, et d'un personnel qualifié qui sera responsable à chaque prise de décision (l'octroi des crédits). Les banques congolaises peuvent réussir leurs missions et prospérer dans leurs environnements.

La Banque Centrale occupe nécessairement une place de choix dans la gestion des risques de crédit des banques et évidement dans leurs performances. En effet, elle constitue d'abord, du point de vue sous régional, le garant de toutes les politiques visant à créer un environnement propice au développement des établissements de crédit avec les normes de gestion exigées, les politiques d'encadrement de crédit. Avec des révisions continues des normes de gestion, elle permet aussi aux banques et établissements financiers d'être à jours dans leur « Risk management ». La Banque Centrale joue d'autant un rôle crucial sur le plan régional qu'international car elle sert de relais dans la mise en application des décisions prises sur le plan international avec le Comité de Bale.

Partant de l'analyse que nous avons effectuée, nous répondons par l'affirmative à la première hypothèse nous affirmons que la gestion de risque de crédit à la RAWBANK se fait par haute étude et analyse du dossier de crédit à la clientèle tout en privilégiant le crédit ou le découvert aux organismes publics non financiers, les crédits aux sociétés et aux particuliers ce qui lui permet d'appliquer une provision pour le cas de non remboursement des débiteurs douteux. Toutefois, la RAWBANK augmente son octroi de crédit à sa clientèle d'année en année.

Cependant à la deuxième hypothèse nous affirmons le banquier dispose d'une variété de méthodes lui permettant de se prémunir contre les risques de crédit. Ces moyens peuvent aller des supports qui constituent les documents accompagnant le remboursement de crédit, en passant par des garanties pour prévenir des risques d'insolvabilité du préteur.

La troisième hypothèse nous affirmons qu'elle procède par suivi régulier du comportement de remboursement des crédits échus (monitoring), puis des correspondances (lettres de rappel, de mise en demeure etc.), au-delà d'une certaine durée de non remboursement elle procède au recouvrement forcé.

En termes de limites ; nous ne prétendons pas avoir épuisé tous les contours de ce sujet combien complexe et délicat. Notre étude porte sur quelques moyens pour limiter les risques des crédits bancaires. Par contre il existe plusieurs moyens pour limiter ces risques comme les études approfondies du futur débiteur, la surveillance constante de la solvabilité, la prise des garanties, etc. Nous n'avons pas parcouru toutes les alternatives suite à des contraintes de temps et de moyens. De plus, nous n'avons pas pu inventorier plusieurs éléments qui sont à prendre en compte pour mieux gérer les risques de crédit. Il faut répertorier, en indiquer l'intensité, la forme et la probabilité d'occurrence des risques des crédits. Il ne peut y avoir non plus de bonne gestion ou de couverture de risque sans parfaite mesure du risque encouru.

En termes de perspectives, la RAWBANK face à la panoplie des risques auxquels elle exposée, des normes prudentielles et réglementaires s'avèrent d'une importance capitale pour assurer une certaine cohérence au sein de l'industrie bancaire et garantir sa solidité. Nous invitons donc aux futurs chercheurs de faire une analyse des autres risques existant au sein du secteur bancaire et tenter de proposer des solutions pour diminuer leur influence à des faillites bancaires.Nous leur proposons entre autre d'aborder le risque du taux d'intérêt, le risque particulier à un client ou à une opération, le risque corporatif ou professionnel et le risque général.

Ainsi donc, n'étant pas le premier et le dernier à avoir abordé ce problème, loin de nous la prétention d'avoir tout épuiser tous les problèmes en matière de gestion des risques de crédit, en conséquence la porte est ouverte pour d'autres chercheurs vos critiques et suggestions qui sont d'ailleurs les biens-venues pour l'élévation de l'édifice du dit sujet.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld