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Inventaire de la faune sauvage sur les transects permanents en périphérie nord-est et dans le parc national de Boumba-Bek, sud-est Cameroun

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par Daniel DJEKDA
Université de Dschang, Cameroun - Ingénieur des eaux et forêts, Master professionnel  2014
  

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3.1.5.5 Exploitation forestière

L'exploitation forestière dans la zone de Boumba-Bek a commencé vers début des années 1970. Mais, l'exploitation n'a jamais concerné l'intérieur du Parc. Quatre UFA (10 018 et 10 015) contiguës au PNBB sont aujourd'hui en exploitation active. Elles sont attribuées à quatre compagnies forestières dont la STBK (qui remplace aujourd'hui la SIBAF) et la CIBC, la 10 022 attribuée à la SIM, la 10 023 attribuée à la TTS. Elles génèrent annuellement (redevances forestières et taxes d'abattage confondues) pour l'État, les communes riveraines (Moloundou, Salapoumbé et Yokadouma) et les communautés villageoises des recettes. Dans le souci d'atténuer l'impact de l'exploitation forestière autour du PNBB, et dans l'intérêt d'une gestion intégrée de l'ensemble de l'UTO Sud-Est, des études d'impact environnementales ont été faites dans ces UFA (Nzooh Dongmo, 2005).

3.1.5.6 Chasse sportive

Les entreprises de safari qui pour la plupart exerçaient déjà en savane dans la province du Nord ont commencé à s'installer, dans la région du Sud-Est et particulièrement autour du PNL, vers les années 1980. Ce n'est que cers le milieu des années 1990 qu'un guide de chasse professionnel s'est installé dans la zone de Ndongo au Sud du PNBB (ZIC 38). La saison cynégétique va de décembre en juillet. Le bongo est la principale espèce recherchée en zone forestière. D'autres espèces telles que l'éléphant, le buffle, le sitatunga, l'hylochère ou le céphalophe à dos jaune complètent régulièrement les tableaux de chasse (Nzooh Dongmo, 2005).

Faute d'une délimitation précise et d'un affermage en règle des zones de chasse pendant les premières années, l'activité était régulièrement perturbée par de nombreux conflits entre les l'entreprise de safari et les communautés villageoises riveraines. A la faveur du processus de zonage et de classement des forêts, conduit sous la houlette de l'UTO Sud-Est entre 1999 et 2001, les concessions de chasse safari (ZIC) et des zones de chasse communautaire (ZIC à Gestion Communautaire - ZICGC) ont été délimitées en conciliant les intérêts des différents acteurs (Nzooh Dongmo, 2005).

3.1.5.7 Capture des oiseaux

La capture du perroquet gris à queue rouge (Psittacus erithacus) et du pigeon vert (Treron australis) dans la région du Sud-Est Cameroun remonte à plusieurs dizaines d'années. Les baïs constituent les principaux sites de capture même si ils sont situés dans les Parcs Nationaux (donc dans l'illégalité). Les perroquets prélevés illégalement sont intégrés dans des filières régulières d'exportation, faute d'organisation adéquate de l'activité (Nzooh Dongmo, 2005).

La capture des perroquets est exercée par des opérateurs économiques en provenance des grands centres urbains (Yaoundé et Douala). La filière est presque entièrement aux mains d'acteurs immigrants, les populations natives n'y jouant que des rôles secondaires de manoeuvres et de porteurs. Les pigeons sont revendus localement comme gibier tandis que les perroquets sont impliqués dans un trafic international florissant (Nzooh Dongmo, 2005).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault