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Infertilité du couple: étude épidémo-clinique et évaluation de la prise en charge à  Kisangani (rdc).

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par Bruce Wembulua Shinga
Université de Kisangani (UNIKIS)/ République démocratique du Congo.  - Docteur en médecine chirurgie et accouchement 2011
  

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IV./.4 Motif de consultation.

En consultation, la majorité de nos enquêtées (83,8%) ont pu clairement exprimer leur désir de conception. Cette valeur aussi élevée que 60,2% rapporté par Chenge (Chenge et al, 2004) témoigne que l'infertilité du couple perd progressivement, dans nos milieux, son caractère honteux et mystico-religieux

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tel que rapporté par certains auteurs (Mbungu et al, 2010, Obuna et al 2012 ; Nana et al, 2011).

IV./.5 Motif de consultation et type d'infertilité

Nous avons noté que lors de la première consultation, les dames avec infertilité primaire se plaignaient tout simplement de vouloir la maternité (Mid p=0,0350) pendant que celles avec infertilité secondaire l'associaient plus volontiers à une ou plusieurs autres plaintes (Mid p=0,0227).

Comme ont constaté Nana et al, le sentiment de honte et de dépression est plus associé à l'infertilité primaire (Nana et al, 2011). Ce qui à notre avis inciterait la femme avec infertilité primaire à s'exprimer sans détour sur son problème que l'infertile secondaire qui a du moins déjà eu à prouver sa fertilité.

IV./.6 Type d'infertilité et durée de cohabitation

Nous avons constaté que l'infertile primaire consultait significativement plus tôt soit après 2 ans révolus de vie commune (Mid p=0,0035) par rapport à l'infertile secondaire qui le faisait après un minimum de 5 ans de cohabitation (Mid p=0,00347).

Le même constat a été fait à quelques différences près soit 3,50 #177; 1,06 ans vs 8,5#177;4,37 ans, par Chenge et al dans une étude à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. (Chenge et al, 2004). Cela dépeint la préoccupation et l'urgence que l'infertile primaire rattache à son état par rapport à sa congénère mère chez qui les précédentes conceptions avilissent pendant longtemps la pertinence du problème.

La durée moyenne de vie commune pour notre étude était de 4,69#177;3,89 ans pour l'infertilité primaire et 5,95#177;4,29 ans pour l'infertilité secondaire.

Connaissant les habitudes de nos milieux telles que dépeintes par Mondia et Efua (Mondia, 2012 ; Efua, 2002), cette longue durée d'attente pour décider de consulter un médecin ne serait pas synonyme d'absence d'intérêt dans la recherche d'une solution. Elle serait plutôt liée aux croyances superstitieuses rattachées à l'infertilité. Dans cette logique, les couples consultent avant tout les

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tradipraticiens et d'autres se fient aux maisons de prière avant de venir à l'hôpital.

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