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Infertilité du couple: étude épidémo-clinique et évaluation de la prise en charge à  Kisangani (rdc).

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par Bruce Wembulua Shinga
Université de Kisangani (UNIKIS)/ République démocratique du Congo.  - Docteur en médecine chirurgie et accouchement 2011
  

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IV.3./ Examens demandés

Le Frottis vaginal (74,5%), les tests inflammatoires (73%), l'échographie (69,1%), l'Hystérosalpingographie (43,6%) ont été les examens les plus demandés chez la femme. Le spermogramme (+Spermoculture), seule exploration enregistré chez l'homme, n'était demandé que dans 33,8% de cas à rechercher d'une probable implication masculine.

Ces résultats trahissent dans nos milieux une nette carence des moyens d'investigation sur l'infertilité. Ils corroborent les propos d'Obuna et al. en rapport avec le contexte de travail du Gynécologue en Afrique : « Tout ce qui peut être disponible au Gynécologue, c'est une consciencieuse anamnèse, l'examen physique et une poignée d'investigations paracliniques » (Obuna et al, 2012). D'autre part, ces résultats supposent une tendance à la féminisation de l'infertilité.

IV.3.2 Examens réalisés

Nous avions constaté chez la femme que des explorations demandées, les plus réalisées se trouvaient être les tests inflammatoires (68,5%), l'échographie (75,9%), le frottis vaginal (71,7%) et les dosages hormonaux (66,6%).

Un faible pourcentage de réalisation (33,3%) des spermogrammes demandés a été observé chez les conjoints.

Nous pensons que le coût élevé des investigations justifierait ces observations vu les conditions de vie précaires du congolais. En plus, les couples infertiles ont tendance à passer d'un médecin à l'autre à la recherche d'une solution immédiate en se passant des examens demandés. Ces deux raisons sont citées par certains auteurs parmi les obstacles au bon suivi des couples infertiles (Blanc et al. 2004, Nwajiaku et al, 2012).

Comme Olatunji et al. ainsi qûObuna et al. ; nous pensons que l'ignorance ou

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le déni de l'homme de sa part de responsabilité peu aussi expliquer sa réticence aux investigations. (Olatunji et al. 2003 ; Obuna et al. 2012). D'où la nécessité de vulgariser les résultats des études correspondantes.

Iv.4 Etiologies retrouvées

IV.4./ Etiologies associées à l'infertilité féminine

Les infections génitales, les pathologies ovariennes, utérines et tubaires sont plus diagnostiquées comme associées à l'infertilité féminine, cela à des proportions respectives ci-après : 46,6% ; 32,4% ; 19,6 % ; et 10,8 %.

Ces pathologies sont citées comme causes d'infertilité dans plusieurs études antérieures en Afrique (Change et al, 2004, Mubikayi et al, 2010 ; Nana et al 2011, Larsen et al, 2006). Bien que les proportions soient variées, tous ces auteurs ont en commun l'infection génitale, les pathologies ovariennes et tubaires comme premières cause d'infertilité.

Le bas niveau socio-économique exposant aux conduites sexuelles à risque d'infections génitales serait la raison de sa prépondérance dans nos milieux.

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