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Création d'entreprises en guinée : cas des jeunes de Conakry

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par Siba Théodore KOROPOGUI
Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest - Unité Universitaire à Conakry (UCAO-UUCo) - Master en Gestion des Projets et Développement 2017
  

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LISTE DES ANNEXES

Annexes XI

Annexes 1 : Outils de collecte XI

Appendice 1 : Questionnaire destiné aux jeunes sans expérience entrepreneuriale XI

Appendice 2 : Questionnaire destiné aux jeunes créateurs d'entreprises XIII

Appendice 3 : Guide d'entretien destiné aux structures d'aide à la création d'entreprise XVI

Appendice 4 : Grille d'analyse des données qualitatives XVII

Annexes 2 : Description de quelques outils de traitement des données XVIII

Appendice 1 : Application de référencement bibliographique XVIII

Appendice 2 : Application pour la conception des questionnaires électroniques (Kobo ToolBox XX

Appendice 3 : Collecte des données sur smartphone & application KoBo Enum XXI

Appendice 4 : Application pour la synchronisation des données (KoBo Sync) XXI

Appendice 5 : Applications de traitement statistique (Excel et SPSS) XXII

INTRODUCTION

La lutte contre la pauvreté à travers un développement durablepermettant à tous de vivre le bonheur est l'un des défis majeurs que les pays en développement se doivent de relever. Celle-ci impose exigence et cohérence dans le choix à la fois de la logique de progrès que de ses actions.Il ne s'agit pas de la résolution d'une équation à une inconnue, mais plutôt d'un polynôme à plusieurs degrés et plusieurs inconnues(Siomy, 2007).

Les efforts fournis par les nations pour amorcer un développement durable ont amené celles-ci à penser un développement qui résulterait de la coopération entre les différents pays du monde. Les pays développés devraient apporter une assistance à ceux qui sont moins développés afin de leur permettre de sortir de leur situation miséreuse.

Malheureusement, lacoopération internationale n'apas permis d'éliminer la pauvreté. Certains individus qu'on pourrait ironiquement qualifier de `'renards'', en profitent pour s'accaparer une part importante du `'gâteau financier''. En plus, les pays en développement qui profitent de l'aide au développement ne cherchent plus les moyens de se passer de cette aide et assurer leur autonomie.

Au regard de cette situation, quelle politique faut-il mettre en place pour garantir un réel développement aux pays en situationde pauvreté et de décadence économique ? Paul Arthur Fortinrépondait à cette question dans son célèbre ouvrage`'Culture entrepreneuriale, un antidote à la pauvreté''. Il y indique que le véritable moyen de lutter contre la pauvreté consiste à inciter les peuples à créer de la richesse. Cette incitation doit viser à développer la culture entrepreneuriale de ces peuples. La culture entrepreneuriale à son tour favorise la création d'entreprises, d'emplois et de la richesse(Fortin, 2002).

Le développement de la culture entrepreneuriale qui favorise la création de la richesse est donc la clé du développement, le vrai. Fortin (2002) indiquait d'ailleurs que la pauvreté est un mal curable, mais cette guérison ne peut pas venir de l'extérieur. Elle est endogène.Jean Jacques Rousseau affirmait à ce sujet que « c'est en vain qu'on cherche le bonheur au loin quand on oublie de le cueillir soi-même ».Aussi, les nations pauvres ne peuvent trouver la vraie solution à leurs problèmes en vivant dans la dépendance économique. Il leur faut créer la richesse nécessaire au peuple afin que celui-ci réalise ses ambitions.

Cependant, la création de la richesse n'est pas un réflexe avec lequel l'on naît. Cette faculté qui, loin d'être innée s'acquiert, s'entretient et se développe. Une nation souhaitant se développer se doit de faire sa promotion.Unepromotion qui doit viser à développer une nouvelle programmation de l'esprit, une transformation de la culture des peuples vers le réflexe entrepreneurial.

La culture entrepreneuriale doitêtre développéechez ceux qui constituent l'avenir d'une nation : les jeunes. Cette jeunesse qui est en réalité une nouvelle génération doit développer en elle des valeurs constituant un catalyseur [stimulus] poussant à la création d'entreprises et de la richesse pour la prospérité de la nation.

Ayant pris conscience de la nécessité de pousser les jeunes vers l'entrepreneuriat, le gouvernement guinéen et ses partenaires au développement mettent désormais l'accent sur la création d'entreprises et trouvent en elle le meilleur moyen de favoriser et d'assurer l'emploi aux jeunes. Cette volonté se matérialise par la mise en place de certaines initiatives d'appui à la créativité des jeunes. La mise en place du Fonds National pour l'Insertion des Jeunes et du projet « Booster les Compétences pour l'Employabilité des Jeunes »dont l'une des composantes vient en appui à l'entrepreneuriat des jeunes constituent des exemples. L'émergence des incubateurset des entreprises de coaching est également l'une des initiatives prometteuses de l'éclosion entrepreneuriale.

Nonobstant la volonté politique et les efforts visant à appuyer et à favoriser l'entrepreneuriat jeune, la situation des jeunes guinéens est loin de s'améliorer.Celle-ci laisse à désirer du fait du chômage qui touche la plupart d'entre eux. Ils ont l'impression d'être négligés ou même oubliés par la classe dirigeante, ce qui n'est pas une situation désirable pour l'avenir même du pays. C'est pourquoi Vulliez (2013)déclarait que « dans une société, le niveau élevé de chômage est un drame, celui des jeunes, un traumatisme »pour montrer toute l'importance de prêter une attention particulière à la situation des jeunesdans un pays pour éviter la catastrophe.

La question principale à laquelle nous nous proposons de répondre à travers cette recherche est la suivante : qu'est-ce qui empêche le passage des jeunes de Conakry à l'acte entrepreneurial ?Tout au long de ce processus, divers aspects de la question entrepreneuriale chez les jeunes guinéens seront abordés. Notamment, la culture, le processus et l'accompagnement comme des dimensions de l'entrepreneuriat.

L'étude se veut aiderà mieux comprendre et expliquer les facteurs qui entravent la création d'entreprises par les jeunes guinéens. C'est pour nous un moyen de contribuer à l'accroissement des connaissances dans le domaine de l'entrepreneuriat des jeunes. Ainsi, les politiques seront éclairées sur les dispositifs favorables à la naissance et au développement d'une société guinéenne entrepreneuriale, autonome et prospère.

Le présent mémoire est structuré en deux grandes parties. Chacune d'elles est subdivisée en chapitresqui sont égalementorganisésensections et parfois en sous-sections. La première partie s'intitule« De la problématique à la collecte des données »et la deuxième partie« Résultats ».

Le chapitre I traite de la problématique de recherche. Celle-ci fait l'ébauche de ce qui a été dit du sujet de recherche. Elle est composée de deux (2) sections.La première section traite de l'hypothèse de recherche et la dernière porte sur les objectifs de la recherche.

Au chapitre II sont abordés quelques concepts clés de larecherche. Intitulé « Cadre conceptuel et théorique », il est subdivisé en 3 sections. Chaque section traite d'un concept. Il s'agit successivement des concepts « Accompagnement entrepreneurial », « Culture entrepreneuriale » et « Processus entrepreneurial ».

Le chapitre III traite des paradigmes ayant servi à l'interprétation du phénomène entrepreneurial. Il est intitulé « Revue de la littérature ». Sestrois sections font l'ébauche des paradigmes de l'opportunité d'affaires, des traits individuels et de celui du processus entrepreneurial.

Le chapitre IV constitue le dernier de la première partie du mémoire. Il traite de la démarche méthodologique adoptéedans lacollecte et l'analyse des données. Il aborde les techniques de recherche utilisées, le public cible et l'échantillonnage ainsi que la méthode d'analyse des données.

La deuxième partie du mémoire comporte trois (3) chapitres (V, VI et VII). Elle présente globalement les résultats de la recherche et en font une interprétation.

Le chapitre V fait une présentation de la zone d'étude. Il est question de la délimitation géographique de l'espace sur lequel les données ont été collectées et sur lequel les résultats obtenus ont été extrapolés.

Les chapitres VI et VIIfont laprésentation et l'interprétationdes données collectées grâce aux différentes investigations de terrain.

En guise de conclusion, après un rappel denotre question de recherche, du contexte dans lequel s'inscrit l'étude, deshypothèses formulées, de la démarche adoptée, et des principaux résultats, nous suggérons des champs d'études complémentaires pertinents que nous envisageons. Nous y faisons également mention des limites de notre recherche.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery