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Administration publique et le développement socio-économique. Cas de la ville de Lubumbashi

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par Georges Makema Kasongo
Université de Lubumbashi - Gradué en Science Politique et Administrative  0000
  

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III. ETAT DE LA QUESTION

A ce niveau, notre préoccupation est de faire ressortir l'originalité de notre travail et notre analyse,ceci n'est possible qu'après examen des conclusions des études faites par nos prédécesseurs en suite nous essayerons de nous démarquer d'eux pour tracer une voie nous permettantd'apporter notre contribution à l'appareil scientifique.

MUJINGA KALENGA dans son travail intitulé « lepatrimoine de l'administration publique et son incidence sur le développement socio politique et économique en RDC ».6(*)Cas de la province du Katanga.

Dans ce travail, l'auteur démontre que le système écologique dans les interactions avec l'administration publique pose problème et suscite dans le fief du chercheur de l'indignation et de l'inquiétude.Il dit que l'administration publique dans l'accomplissement de ses missions nobles, s'occupe dubien-êtresocial. Donc elle est un organe qui pouvait par les institutions politiques assurer le bien commun, mais l'auteur a signalé que cela n'est pas le cas dans la mesure où il a constaté des contradictions au sein de l'administration publique.

L'auteur souligne que celle-ci semble disparaitre sur scène,son rôle n'est plus agissant, maisde simple formalité qui aboutità la paupérisation de la population, ilse pose la question de savoir :

Quels sont les facteurs de dysfonctionnement de l'administration publique, de sa patrimonialisation et quelles en sont les conséquences ?

Il conclut que les causes principales du dysfonctionnement de l'Etat, de l'administration publique et surtout celle de la cohésion sociale est le manque de contrôle rigoureux, de régime disciplinaire, de technique et de déontologie professionnelle, du code de bonne conduite des agents publics.Car le mode de recrutement de l'agent de la fonction publique basé sur certains éléments tels que : l'attachement, les cadeaux des partis politiques, serait mal parti.

Dans la même logique que MUJINGA KALENGA nous constatons que, le manque d'un contrôle rigoureux dans l'administration publique, d'une bonne conduite des agents, sont les facteurs du dysfonctionnement de l'administration publique.

Pour notre part, l'administration publique en RépubliqueDémocratique du Congo en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier connait un blocage dans le fonctionnement, d'une part les autorités administratives sont manipulées par les idéologies des partis politiques de leurs obédiences.

D'autres part le conflit decompétences entre les autorités elles-mêmes, parce qu'on a remarqué qu'à un certain moment dans la ville de Lubumbashi, on ne savait pas différencier à quelle autorité relevait telle ou telle compétence.

MARK GABRIEL7(*) pose comme question « quels sont les éléments obstruant le processus continuel du développement ? » Il estime que l'éloignement des fonctionnaires de leurs administrés, les conflits entre les ministres, due à l'absence de contrôle et de coordination, des sociétés incapables de fonctionner de leurs propres forces et dépendantes dans une large mesure, des aides foncières, sont des éléments obstruant le processus continuel du développement.

Enfin, MARK GABRIEL trouve que les implications bureaucratiques engendrées par la structure ministérielle sont peut-être des éléments importants obstruant de la sorte la voie à la participation, élément jugé indispensable au processus continuel du développement.

Dans la même marche d'idée que MARK GABRIEL, nous constatons que les services de l'administration publique ont du mal à promouvoir le développementsocio-économique de la population, du fait qu'ils ont du mal à reconnaitre réellement les aspirations et les besoins de la population pour les satisfaire.

Alors que ce travail se démarque du notre en ceci : MARK GABRIEL s'attaque à la mauvaise gestion du personnel comme problème de base du non promotion du développementsocio-économique de la population. Pour notre part, les contraintes d'ordre moral, matériel,structurel et organisationnel que nous retrouvons au sein des services administratifs publics sont à la base d non promotion du développementsocio-économique de la population lushoise.

HUBERTN DOBERS dans son ouvrage « les exigences d'une administration de développement »8(*) écrit qu'un encadrement au sein de la fonction publique dans beaucoup des pays africains, après l'indépendance,nécessitait l'africanisation des postes due à la présence des agents coloniaux expatriés. Dans beaucoup de cas, des jeunes agents inexpérimentés ont dû être promus à des postes sans la formation ni expérience nécessaire.

Voilà ce qui a conduit HUBERT DOBERS à se poser la question suivante : « quelles sont les exigences d'une administration de développement ? »

La formation des agents, recevoir les rigidités institutionnelles et bureaucratiques héritées des anciensrégimes et les problèmes liés à lacoordination et au contrôle, s'avèrent être des freins sérieux à l'établissement et au fonctionnement d'une administration de développement efficace. Il conclut en disant que pour lui la formation est un élément essentiel dans une réforme administrative.

Dans la même logique qu'HUBERTDOBERS, l'administration publique ne peut êtreefficace que si, elle est assise sur des règlessaines, des questions qui sont traduites par le raisonnement et qui n'ont rien d'empirique.

Ce travail se démarque d'avec le nôtre en ce sens que l'auteur privilégie la formation du personnel administratif, la coordination et le contrôle pour le bon fonctionnement.

Pour notre part, une administration de développement doit être plus proche des réalités et des besoins de la société.

* 6 MUJINGA KALENGA, Le patrimoine de l'administration publique et son incidence sur le développement socio politique et économique en RDC, mémoire de licence en SPA, UNILU, 2006-2007.

* 7M GABRIEL, ce développement en quête d'acteurs, Paris, le centurion, 1984, p 17-18.

* 8H DOBERS, op cit, pp.126-127.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry