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Le gaz naturel pour véhicules. Quels intérêts écologiques, dans quel contexte économique, avec quelles possibilités juridiques de développementĀ ?

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par Dominique Capdevielle
Université de Toulouse 1 Capitole - Master 2 Ingénierie du Développement durable 2016
  

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II -  Le marché du GNV:

En France il est encore peu concurrentiel. Et quasiment inexistant sur le secteur des voitures, les chiffres de ventes seraient entre 37 et 54 véhicules vendus aux particuliers, sur un trimestre, à mettre en perspective avec les 35 160 vendus sur la même période en Italie (168), qui représente 78% des ventes en Europe. Les acteurs de la filière sont ici bien représentés :

Source : BearinPoint

A - Répartition des véhicules et des constructeurs :

Pour comprendre le potentiel du marché français il est intéressant de connaître le marché européen.

Taux d

'équipement total de véhicules circulant par pays en Europe.

38

La répartition en France :

Source : Asocciation Françaises du Gaz Naturel pour Véhicules

Actuellement le site de la NVGA recense 141 modèles de véhicules. Les principaux constructeurs présents sur ce marché sont, pour les véhicules légers, Fiat, Mercedes, Volvo, des marques du groupe Volkswagen, l'éponyme, Audi, Opel, Seat, Skoda ; pour les utilitaires, Fiat, Mercedes, Iveco, pour les poids lourds, Iveco, Mercedes, pour les bus, Iveco, Man, Scania, et pour les camions bennes, Scania, Volvo, et Renault.

Il peut être remarqué que ces véhicules proviennent de pays ayant des politiques proactives pour ce type de carburant. Cela soulève la question du retard technologique pris par les constructeurs français, malgré des annonces passés, en 2005 (169) aucune voiture a été produite. Et le constructeur Italien pose les jalons pour développer sa part de marché dans l'hexagone (170)

1° - Le marche des professionnels :

Pour l'étude Britannique précitée, les poids lourds sont une cible particulièrement intéressante, car l'option électrique n'est pas pour ce type de véhicules une alternative crédible pour le moment. Or, le secteur des transports routiers représenterait 35% des émissions de GES en France. Une des solutions pour l'amoindrir serait le recours au fret ferroviaire (171) ou fluviale, mais ceux-ci ont moins de souplesse d'utilisation que les transports par camions (172). Dès lors, le recours au GNV apparaît comme une solution.

Une première approche par le biais de l'association européenne laisserait penser que l'offre de véhicule légers est plus importante que celles des poids lourds. Mais quelques recherches permettent de remarquer que cette dernière est particulièrement importante et dynamique.

168 - http://www.gaz-mobilite.fr/actus/voitures-gnv-immatriculations-europe-premier-semestre-2015-1028.html

169 - http://www.lemonde.fr/economie/article/2005/10/01/gdf-et-psa-peugeot-citroen-misent-sur-la-voiture-au-gaz-naturel_694922_3234.html

170 - http://www.petrole-et-gaz.fr/mobilite-grdf-signe-un-accord-avec-fiat-6580/

171 - http://www.alternatives-economiques.fr/comment-se-passer-des-camions_fr_art_1134_57741.html

172 - http://www.groupeisf.net/logistique_et_transports/Transport/1/chapitre_1.htm

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a - Les flottes des collectivités publiques :

En ce qui concerne les bus GNV, il semble que ce choix est actuellement opéré par la grande majorité des métropoles (173), qu'elles soient françaises, américaines, espagnole, néerlandaises ou autres. Une étude de l'évolution des chiffres d'affaires des différents fabricants pourrait confirmer cette approche.

En France, plus de 2 600 bus sont en circulation. La métropole de Lille est totalement équipé de bus alimentés en partie par du bio-gaz, pour un parc de 430 véhicules (174), celle de Toulouse envisage de porter sa flotte de bus-GNV à deux tiers, toutefois trois incendies en un an pourraient porter atteinte à cette ambition (175), la théorie d'un défaut d'entretien et de compétences semble crédible.

Peuvent également être abordés les camions bennes de ramassage des ordures. Ils seraient aujourd'hui plus d'un millier.

b - Les flottes des entreprises :

Plusieurs entreprises apparaissent comme ayant un engagement écologique, par souci de leur image diraient certains, mais, pour celles rencontrées, c'est dans une réelle démarche environnementale, bien que dans une approche économique pragmatique.

L'entreprise Carrefour fait ici office d'exemplarité avec une flotte de 200 camions alimentés par du méthane issu des déchets de ses magasins. Le déploiement complet sera effectif d'ici 2017 (176). Il est a noté que l'enseigne avait participé à la première tentative coordonnée par les pouvoirs publics, de mise en place du GNV en 2005. Elle avait alors commencé à proposer des stations d'avitaillement dans ses supermarchés. La volonté de la firme semble persister.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius