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Gestion des risques naturels au Bénin. Cas des inondations dans les communes de Malanville et de Karimama.

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par Koffi Arsene DONOUVI
UNIVERSITE Dà¢â‚¬â„¢ABOMEY CALAVI/MIRD - Master 2 2015
  

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III. Vulnérabilités de la population face aux contraintes climatiques

Le Bénin est l'un des pays les plus pauvres de la planète ; de ce fait, les populations béninoises restent très vulnérables aux catastrophes naturelles. En effet, les victimes de ces catastrophes au Bénin n'ont ni des capacités ni des ressources nécessaires pour faire face en temps réel aux effets des catastrophes naturelles ou pour mieux se préparer à cette éventualité. Les catastrophes viennent donc accentuer la précarité dans laquelle étaient déjà plongées les communautés, alourdissant ainsi les différents bilans.

Malgré les efforts internationaux, la dernière décennie a été marquée par une augmentation de la pauvreté dans de nombreux pays. La lutte contre la pauvreté est ainsi devenue l'enjeu essentiel du développement au 21e siècle. À l'occasion de la déclaration du millénaire, 189 nations ont pris l'engagement de réduire de moitié l'extrême pauvreté d'ici 2015, Les effets de l'évolution du climat et la vulnérabilité des populations pauvres aux risques climatiques sont très variables, mais, en règle générale, les changements climatiques se surajoutent aux vulnérabilités existantes. La pénurie d'eau est déjà un problème majeur pour les

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populations pauvres de la planète. Selon les prévisions, le nombre de personnes affectées par la raréfaction de l'eau devrait passer de 1,7 milliard à 5 milliards d'ici 2025, indépendamment des changements climatiques (GIEC 2001). Celui-ci devrait avoir pour effet de réduire encore la disponibilité d'eau dans les zones exposées au stress hydrique, notamment dans les régions subtropicales, en raison de la fréquence accrue des sécheresses, de l'augmentation de l'évaporation ainsi que des modifications des régimes de précipitations et des ruissellements.

L'accès à l'eau potable sera rendu encore plus difficile, la santé des personnes pauvres se dégradera et la sécurité alimentaire de nombreux pays en Afrique, en Asie et en Amérique latine sera réellement menacée. Dans certaines zones où les possibilités de diversification des moyens d'existence sont très limitées, la baisse du rendement des cultures risque de provoquer des famines chroniques; sur les zones côtières exposées à une perte de masse terrestre, l'émigration pourrait être la seule solution. Les coûts macroéconomiques des effets des changements climatiques sont très difficiles à évaluer, mais il y a de grands risques qu'ils remettent en cause le développement dans de nombreux pays comme au Bénin, principalement dans les communes de Karimama et Malanville ou les inondations et la sècheresse sévissent chaque année.

L'ampleur et la fréquence accrues des sécheresses, des inondations et d'autres phénomènes extrêmes accentueront la pression sur les ressources en eau et les infrastructures ainsi que les atteintes à la sécurité alimentaire et à la santé humaine, freinant le développement du continent africain La capacité d'adaptation est limitée en raison du faible PIB par habitant, d'une pauvreté généralisée (le nombre de pauvres a augmenté dans les années 1990), d'une répartition des terres inéquitable et du faible niveau d'éducation. S'y ajoute l'absence de filets de protection sociale, surtout après les mauvaises récoltes. La dépendance à l'égard de l'agriculture pluviale est élevée. Les stratégies individuelles mises en oeuvre pour faire face à la désertification sont déjà à bout de course, d'où un accroissement de la pauvreté. La dépendance à l'égard de

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l'agriculture pluviale est élevée. Les changements climatiques doivent être reconnus comme un problème majeur pour la sécurité alimentaire, les ressources en eau, la productivité et la biodiversité des ressources naturelles, la santé humaine, la désertification et les zones côtières. La capacité d'adaptation dépendra du degré de stabilité civile et d'ouverture politique ainsi que des conditions d'une gestion économique saine

Il y a quatre ans, c'était une très mauvaise année. Les inondations ont emporté toutes les récoltes, et il y avait beaucoup de famine par ici, au point que beaucoup de gens sont vraiment morts de faim .Les catastrophes récentes ont montré que les pauvres sont généralement beaucoup plus exposés et affectés que les non-pauvres. Les logements des pauvres sont particulièrement vulnérables, n'étant pas construits selon les normes requises; d'autre part, les personnes pauvres sinistrées n'ont pas suffisamment d'économies pour faire face à l'urgence.

Après une analyse de la situation, les urgences sont répétitives dans les communes de Karimama et de Malanville comme d'autres localités du Bénin. Nous devons tirer leçons et avoir le courage de prendre des dispositions qui couvrent des perspectives avantageuses, intégrantes et pérennes. Pour cela il faut identifier les stratégies de gestion du risque d'inondation au niveau de ces communes mais également à l'analyse des différentes expériences en Afrique et au Bénin pour une suggestion de la gestion du risque d'inondation à Karimama et à Malanville

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote