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Gestion des risques naturels au Bénin. Cas des inondations dans les communes de Malanville et de Karimama.

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par Koffi Arsene DONOUVI
UNIVERSITE Dà¢â‚¬â„¢ABOMEY CALAVI/MIRD - Master 2 2015
  

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Abstract

In recent years, 77% of the populations of common Karimama and Malanville are faced with flooding problems. Faced with the many impacts that these common experience. The present study aims to contribute to a better understanding of monitoring and management of natural hazards in Benin: case of floods in public Karimama and Malanville.

To meet these objectives, several types of data were used. These are the climatological data, hydrological and socio-economic etc. The methodological approach comprised various stages including desk research, field work, analysis and data processing. The ambition is to reduce vulnerability to the base, integrating people at the heart of development strategies and risk management related to climate conditions.

The analysis showed that these areas are the most exposed to risks related to the flooding. The homes of these flooded areas are destroyed at 50%. Floods and poor distribution of rainfall create huge health problems (hydro-faecal diseases, malaria) and environmental level of water resources, agricultural activities, livestock and land degradation estimated at 62% the area planted to each flood. There are some constraints including those related to the low involvement of local authorities in the management of risks that pose a challenge to the success of the decentralization process in these municipalities. To correct these disparities have chosen as the common method of management the implementation of an information system through the preparation and management of information to reduce the impact of flooding.

Keywords: Karimama, Malanville; Risk of flooding; risk management; vulnerability and information system.

INTRODUCTION

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La convergence des risques environnementaux, techniques et socio-économiques est un défi pour le développement durable. Il s'agit d'un problème générationnel qui exige des efforts collectifs pour penser et construire des politiques d'amélioration de la résilience des populations (Hountondji, 2010).Par ailleurs, il semble utile de s'attaquer aux causes profondes de ces risques et de renforcer le mode actuel de leur gestion.

Les défis émergents soulevés par la durabilité urbaine obligent les services publics à donner une nouvelle orientation à la prise des décisions de gestion (prévention, atténuation, réparation) des catastrophes induites par les risques naturels. Plus concrètement, il leur revient de prendre des décisions durables qui permettront de réduire les pertes occasionnées par les catastrophes naturelles tout en contribuant au développement durable du territoire.

Dans ce contexte, l'atteinte de la durabilité de la gestion des risques tout comme la mise en oeuvre du développement durable, dont elle tire son essence, demeure un important défi méthodologique (Crowley et Risse, 2011). La réponse à ce défi consiste à rendre compte de l'efficacité des politiques publiques à travers leurs conséquences sur le plan des différentes dimensions de durabilité. Plus concrètement il s'agit de mesurer le degré d'intégration des principes du développement durable en amont des décisions en vue d'en estimer l'efficacité, la pertinence, mais surtout la performance par rapport aux objectifs de durabilité.

Les catastrophes naturelles font régresser le développement du pays, anéantissant des années d'effort et de travail, et maintenant dans un état de pauvreté les groupes déjà défavorisés. Au niveau de la ville et du pays, elles détruisent investissements et infrastructures, et épuisent les budgets nationaux, ainsi que l'aide internationale au développement que reçoivent ces pays.

Malgré tout cela, les catastrophes naturelles ne sont que rarement, ou jamais, prises en compte dans les politiques de développement urbain. Il n'est

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pas rare pour les pays en voie d'urbanisation d'avoir deux ministères complètement différents pour la gestion des situations d'urgence (Djènontin; 2010).Tant que la politique de la ville et la gestion des catastrophes naturelles seront dissociées, et que cette dernière restera à l'état d'ébauche, on mettra une croix sur les possibilités efficaces de réduire les risques urbains. Les conséquences inévitables de la politique des autorités qui délivrent des permis de construire sur des terrains dangereux ou des zones inondables continueront à passer totalement inaperçues, jusqu'à ce qu'une nouvelle catastrophe survienne.

Dans les pays en développement, en revanche, le nombre des victimes est généralement plus élevé en raison de l'inexistence ou de l'insuffisance des programmes de prévision et d'évacuation (Dégboué; 2006). Les pertes en capital peuvent être inférieures en termes absolus par comparaison avec celles que subissent les pays développés, mais leur poids relatif et leur impact économique global sont généralement considérables, susceptibles même d'affecter la viabilité du pays.

Les changements climatiques vont aggraver la pauvreté dans le monde. Ses conséquences seront plus dramatiques dans les pays en développement, en raison de leur situation géographique, de leurs conditions climatiques, de leur forte dépendance à l'égard des ressources naturelles et de leur capacité limitée à s'adapter à l'évolution du climat. Dans ce groupe de pays, les plus pauvres, ceux qui ont le moins de ressources et le moins de capacité d'adaptation sont les plus vulnérables (GIEC, 2001).

Les changements climatiques freinent la trajectoire et le rythme de croissance économique en raison des modifications des ressources et des systèmes naturels, des dommages aux infrastructures et de la baisse de la productivité du travail. Tout ralentissement de la croissance se traduit directement par une diminution des possibilités de revenus pour les populations pauvres. Les changements climatiques menaceront la sécurité alimentaire à

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l'échelle régionale. En Afrique en particulier, l'insécurité alimentaire devrait s'aggraver.

La capacité à réagir exige de continuer la sensibilisation ainsi qu'une bonne gestion des ressources, aussi bien en temps normal que durant les crises ou des conditions défavorables (Rafidison ; 2011). Elle permet également de faire face et de contribuer à la réduction des risques de catastrophe.

Cette étude est structurée en quatre parties. La première partie est consacrée au cadre théorique de la recherche et l'approche méthodologique, la deuxième partie à la l'analyse des caractéristiques générales et de la démographie des communes, la troisième partie a abordé les effets globaux des inondations dans les communes et enfin la quatrième a traité les stratégies de gestion du risque inondation et expériences en Afrique et au Bénin ; Atouts et difficultés des communes de Karimama et de Malanville et les pistes d'actions pour l'épanouissement de la population.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault