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Connaissance et attitude de la population congolaise sur le risque lié au téléphone mobile.

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par Willy KABUYA MWAMBA
ISTM Kinshasa - Licence en santé publique 2014
  

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1.2. REVUE DE LA LITTERATURE

Section 1.2.1. GENERALITES SUR LE FINANCEMENT DE LA SANTE

L'évaluation financière est un moment diagnostic qui est porté principalement à apprécier la rentabilité d'une action en fonction de son efficacité ; le fondement de la création d'une organisation économique d'un caractère. Ce concept s'exprime par un rapport entre les résultats et les moyens mis en oeuvre.

Cette performance peut être commerciale, sociale, économique et financière.

En effet, la seule considération du résultat ne donne pas une mesure efficace puisqu'il ne tient pas compte de l'importance des moyens mis en oeuvre.

C'est la raison pour laquelle l'analyse de la rentabilité dépend de la définition des résultats pours chaque action. Cette rentabilité est étroitement liée à la variété des actions (A.Mbuy, 2011)

L'évaluation financière est avant tout une technique de production d'informations standardisées, utiles à la compréhension des mécanismes à l'oeuvre et des comportements des acteurs et à la prise de décisions opérationnelles. On peut alors se rendre compte du caractère assez irréaliste de certains Objectifs car l'Etat rencontre des nombreuses difficultés pour mettre en oeuvre sa politique de santé, nous citons :

- Face à la survenue ces dernières années des grandes crises de santé publique ;

- Face au développement de connaissances nouvelles sur les déterminants des états de santé ;

- Face à la précarisation des conditions d'accès aux soins de certaines populations ;

- Face à la segmentation des champs de compétences et des rôles des professionnels et à la nécessité de coordination des intervenants pour assurer une activité de production complexe et, enfin ;

- Face à l'absence de mesure des conséquences en termes de santé de la croissance de la demande de soins et corrélativement des dépenses y afférant : s'est rouvert un fossé entre la question du soin et celle de la santé, qui a mis en difficulté la répartition institutionnelle, forgée dans l'immédiat après-guerre, des rôles des différents acteurs en charge de la régulation du « système de santé (Pierre Bernard, 2000).

Cette situation a poussé l'État à reprendre en main la politique de santé nationale, c'est-à-dire la définition des objectifs à atteindre pour améliorer la situation sanitaire, fixer l'ordre des priorités et indiquer les principales voies à suivre pour y parvenir. Politique de soins et politique de santé ont symboliquement entamé leur divorce en 2006 avec la création des programmes de santé parmi lesquels on cite : programme national village et école assainis comme source de vie en disant non à La «médicalisation» et en préconisant l'avènement d'une cléricature de la thérapeutique et la volatilisation de la maladie dans un milieu corrigé, organisé et sans cesse surveillé qui constitue, depuis l'avènement des États modernes.

Une des principales difficultés que connaît l'État aujourd'hui dans ses tentatives de renouveler la politique de soins est de savoir passer d'une logique de planification des moyens qui pérennisent les activités du financement au sein de la population. Tous les acteurs doivent remettre en question leurs savoirs face à cette nouvelle donne. Cela signifie qu'il faut reconsidérer les mécanismes de financement des actions sanitaires qui sont impliqués dans la production de trajectoires de soins de santé, de définir le champ de regroupement des trajectoires de soins (disciplines, etc.), de reprendre la question de la démographie et de la démocratie de différents acteurs pour permettre la mise en oeuvre d'un partage d'information entre les différents partenaires de la prise en charge (USAID,1986).

Pour faire évoluer notre système de soins de santé actuellement, il faut faire une place à la rêverie, « à l'allégresse d'un jeune courage ».

La dynamique du milieu professionnel (DMP) ne pourra indéfiniment se satisfaire d'une mise en conformité face à des normes de fonctionnement trop étroitement encadrées. Permettre aux acteurs du terrain de prendre un certain plaisir à réinventer l'avenir de l'organisation des soins pour le maintient de l'état de santé de la population face à des situations qui les concernent, à travers l'investissement de capital santé, cela fait partie aussi de la réussite d'une politique de soins de santé.

Le financement de la santé, fait appel à plusieurs domaines de la vie dont l'ensemble forme le système de santé composé d'acteurs qui s'inter-actionnent pour améliorer l'état de santé de la population (PDFSS, 1999).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote