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à‰tude des facteurs de dégradation de la forêt communautaire de Kandia dans le département de Vélingara et stratégie de gestion.

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par Moussa Mamadou BALDE
Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) - Master 2 2012
  

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3.1 Le vent

Le vent est l'expression du déplacement de l'air à la surface de la terre. Ainsi il est le principal élément déterminant de l'érosion éolienne. Le pouvoir érosif du vent est défini par l'O.M.M (2005)8, comme « cette propriété du vent qui détermine sa capacité à entraîner et déplacer un sol dénudé et sec en bon état d'ameublissement. » En effet l'érosion éolienne est rendue possible lorsque la vitesse du vent au niveau du sol atteint la limite nécessaire pour entrainer les particules de sable. Ce déplacement est fonction de la taille des particules et de la vitesse du vent. Dans la forêt communautaire de Kandia, il y'a deux vents dominants. L'alizé continental ou l'harmattan, qui souffle de novembre à mai (durant la saison sèche) : vent chaud de direction est et s'accompagne de fortes amplitudes thermiques. La forte évaporation observée durant la saison sèche est en grande partie liée à la présence de ce vent. En plus, la mousson qui vient de l'équateur apportant les précipitations d'hivernage n'apparait qu'à partir du mois de juin. Elle atteint son apogée durant les mois d'août et de septembre. Ce vent vient du sud.

Si la vitesse du fluide est déterminante dans le déplacement des grains de sable, il convient de noter que la végétation constitue un obstacle non négligeable dans la dynamique de lutte contre cette forme d'érosion. Le pouvoir érosif du vent est surtout possible quand c'est sur un sol nu, dépourvu de toute strate herbacée. Les photos 3 et 4 illustrent le phénomène dans notre zone d'étude.

8 OMM : Organisation météorologique mondiale, 2005.Le climat et la dégradation des sols n° 989, 34p.

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Photo3 : sol nu dans le village de Doubirou Photo 4 : champ exposé à l'érosion éolienne, clichés BALDE M. M., 2012

Ces photos illustrent la vulnérabilité des champs de culture à l'érosion éolienne. Ici, on est à 1km du village de Doubirou. On remarque l'absence de couverture herbacée sur le sol ainsi que les arbres ; une sorte de « désert ». L'érosion éolienne peut facilement emporter les particules fines du sol et les matières organiques.

Toutefois, en ce qui concerne le massif forestier de Kandia, le sol est protégé pour une bonne partie par une strate herbacée qui empêche le vent de jouer un rôle prépondérant d'agent érosif. Le phénomène est plus accusé dans les terres de culture où il n'y'a pas une couverture végétale importante. Ce qui l'expose à l'érosion éolienne surtout les tourbillons de saison sèche qui sont très fréquentes dans la zone. A part ces espaces, le vent ne présente pas un véritable potentiel érosif susceptible de jouer un rôle déterminant dans le processus de dégradation du massif forestier. C'est un domaine subguinéen où la densité des arbres permet de casser la force du vent. Ce fait relativise le pouvoir d'érosion éolienne. Au total, la dynamique d'érosion mécanique ne peut pas être considérée comme un facteur clef de la dégradation de la végétation dans cette partie de la C.R de Kandia. On peut également invoquer la part de l'érosion hydrique.

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