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Intégration vers inclusion. Sens unique ou inversé ?!! Inclusion entre légitimation et législation. Objectifs éducatifs,enjeux institutionnels ,professionnels...

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par Maria Fraudet
Faculté de Lettres et Sciences Humaines  - Master 1 DCF Sciences de là¢â‚¬â„¢Education 2014
  

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TEIR

Faculté 2014-2015

Diversité Culture Francophonie

Intégration vers Inclusion:

Sens unique ou inversé?!!!

Inclusion entre légitimation et législation :

Objectifs éducatifs et enjeux institutionnels,professionnels....

Maria BENHAMMOU

Mémoire dirigé par

Mr Maryan LEMOINE

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

« Rencontrer l'autre, c'est aller vers un autre

monde,. Sortir de soi, de ses repères, de ses

carapaces et de ses armures.

Sortir des rôles que nous jouons.»1

Alexandre Jollien

1Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie

QQ Citations - http://qqcitations.com/auteur/alexandre-jollien/2

Dédicace

A mon fils pour sa patience et ses interrogations incessantes sur mes études sans métier !!

A ma famille,surtout mes parents, pour leurs encouragements afin de réaliser à -mi chemin-un rêve de 20 ans ....

A toute personne interviewée ,croisée ou rencontrée entre des ruelles investiguées et celles sans issue ...

A mes amis (es),collègues ,pour leur confiance et soutien .....

Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement, mon professeur et directeur de recherches MR Maryan LEMOINE ,pour son aide bien précieuse et ses conseils très judicieux à l'aboutissement de ce travail.

Ainsi que tous mes professeurs pour leur disposition et motivation constantes,dotées de générosité et sérosité durant mes deux années d 'études .

2

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Table des matières

Introduction 4

I. Chapitre :L 'inclusion : Histoire , étymologie et sémantique 12

1.Autour du terme « inclusion » 12

2.Intégration /inclusion 13

II. Chapitre :Cadre législatif ,architectural et humain de l'inclusion 14

1.Inclusion :Décret ,loi 14

2.L'accessibilité :Architecture,mode d'emploi 15

3. L'accompagnement :Humain et matériel 16

III. Chapitre : IEM(Institut d'éducation motrice): Présentation et histoire 18

1.Présentation de l'institut médical éducatif 18

2. Aperçu sur le projet d'établissement 19

3. Étude , repérage et discussion sur l'inclusion au sein de l 'I E M 24

A L 'école 26

B Le réfectoire : Un lieu de vie,d'échange et d'exclusion 28

C S P V S (Section de Préparation de la Vie Sociale) 31

L ' accompagnement éducatif et enjeux institutionnel : 32

IV. Chapitre Étude de l'inclusion à l'extérieur 35

1.Circulation entre Loisirs, ateliers et éducation : 35

Implication et expérience personnelle d'inclusion 36

A Le collège 38

B Le lycée 47

2. Décalages,écarts ,contradictions ...?!!!! 50

Représentation et interprétation 52

Conclusion 55

Références bibliographiques 57

3

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Introduction

L'inclusion ,un terme qui marque cette nouvelle ère. Cette nouveauté se résonne dans la sphère d'une culture préalablement isolée d'un cosmique culturel. Partant d'une appellation à une autre ,nous tentons de changer sémantiquement les définitions sur le plan théorique . Sans méconnaissance,il est nécessaire de souligner le progrès inclusif, -malgré sa lenteur rythmée - au fil du temps .

Ce terme a parcouru un chemin plein d'embûches,de l'indifférence,humiliation, abandon,méconnaissance ....

Un tableau obscur et injuste ,se dissipe finalement pour renaître sous un nouvel élan vers

plus de reconnaissance,d'égalité ,de compensation et de droit

Cette métamorphose est traduite par des transformations ,mutations des sociétés plus démocratiques ,un peu retardataires .Mais se voulant se rattraper,elles apportent un souffle plus égalitaire aux personnes en situation de handicap.

La personne en situation de handicap devient alors prodigue ,et attire plus d'attention .Elle occupe une place importante dans la sphère publique .Des structures d'accueil,des débats,des recherches,des lois .....s' envahissent brusquement de tous les cotés.

Un pas gratifiant vers les égalités de droits et de chances .....Mais ne soyons pas optimiste pour longtemps ,car le ton de la société très aiguë et enthousiaste,en amont , s' enrhume et s'enroue avant le concert final.

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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A travers ce travail de recherche,où une grande partie était réservée au terrain d'investigation,usant minutieusement des outils méthodologiques,me permettant au final à des réflexions plus constructives et interrogatives à explorer.

L'idée d'investiguer un autre terrain social médico- social que celui où j'exerce ou ayant exercé le métier d'éducateur ,me paraissait évident dans la mesure où l'institution et sa population ,se révèle comme un nouveau terrain propice à exploiter . Le travail sur l'inclusion,était déjà étudié auprès des personnes adultes en situation de handicap dans un FAM ,de l' A P F, à travers d'un travail ethnographique,en Licence .

La continuité résidait dans l'idée d 'investiguer un autre terrain avec une autre population.... La négociation alors était plutôt formelle ,car le fil conducteur tourne autour de la même association mère.

Un accueil presque enchanté ,car comme ancienne enquêtrice et navigatrice -devenue assez connue- entre les deux établissements où j'ai pu travaillé au F A M pendant mon stage . J'avais la chance d 'avoir des facilités. Le travail exploitable revêt un caractère compliqué dès les premiers jours ,car le coordinateur(censé m'orienter ),n'ayant pas l'habitude de recevoir des étudiants universitaire venant passer un stage ,m'a entièrement donné la liberté d'investigation ,très positive et fructueuse bien exploitée. D'être la première stagiaire ,m'a apporté de une chance stratégique. Cette chance m'était offerte pour errer avec liberté dans l'enceinte de l'établissement ,sans rendre des comptes rendus à personne ,censée m'orienter ou me guider. Ainsi je me suis promenée à l'intérieur et l'extérieur,et étais sur tous les groupes .Même si au départ ,j'étais inclinée à un groupe. Mon sujet de recherche me servait comme prétexte inconditionné afin d'être partout et nul part. Cette errance était à la fois positive,me permettant d'avoir un aperçu global sur toutes les facettes de l'inclusion de tous les groupes ,mais aussi négative,voire ennuyeuse ,quand elle se bascule dans la monotonie et la passivité .... Un autre problème ,auquel j'avais songé,mais sans me soucier sur le terrain, celui de ma posture en tant une professionnelle,et les rapports de distanciation ,d'objectivité, avec le terrain ,les professionnels, les usagers etc..

Aura t -elle une influence sur celle d ' enquêtrice et comment me procéder afin d'être la plus objective possible .

Finalement le terrain m'a imposé l'appropriation d' une double posture ,l'une enrichit l'autre,dans une conception réflexive mutuelle où l'objectivité s'est vaincue au final,

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en s'imposant . Le public est très jeune ,sa rencontre était réticente dès le début,de son coté plus que du mien .Avec certains jeunes ,la discussion et la connaissance était spontanée et sans hésitation .D'autres plus timides,ayant besoin de plus du temps et d'autres commençant à s'approcher au moment d' Adieu» .....

Armée seulement d'outils méthodologiques théoriques ,je me sentais , par moment,incapable d'assumer, entourée d'adolescents ayant des pathologies motrices,mais des capacités intellectuelles , m'exige des savoirs scientifiques cognitifs et acquis éducatifs et psychologiques...

Petit à petit ,j'ai réalisé que la spontanéité et la patience seraient m' épaulées tout au long du stage afin de réguler entre des phases transitoires ,dotées de beaucoup de recul pour les inciter à venir vers moi .Par curiosité, chez certains pour leurs intérêt au sujet de recherche,et l' indifférence pour d'autres .Peut être ,par besoin d'une compagnie particulière pour se confier ,grâce à ma disposition entière et « étrangère » sur le plan relationnel , et ma soumission à leur jeune culture,nourries et alimentées tout au long du stage.

La durée du stage m'a permise de maîtriser leur codes ,et de m'incorporer dans leur sphère .

L 'architecture de l'institution ,est aussi large et vaste où on peut facilement s'y perdre. Ce qui rajoute un peu d'angoisse pimentée par mon errance la plupart du temps dans des couloirs interminables. Mais et paradoxalement dans cette perte ,j'ai eu l'occasion d' observer et de rencontrer et croiser à l'improviste ,les jeunes ,les professionnels.... Dès alors les discussions spontanées ont été déclenchées sans formalité pour donner le temps au temps ...ainsi je me suis incluse dans cette «Cité»institutionnelle . Le recueillement était collecté indirectement à partir des discussions,entretiens semi directif????,une méthode très discrète que j'apprécie et use beaucoup .Des entretiens directifs préalablement négociés ,suite à ma propre initiative et celle des coordinateurs,très salués pour leur interventions volontaires et rôles d' intermédiaires L'établissement existe en partenariat avec plusieurs institutions scolaires, de l'éducation scolaire,à vocation sociale ,médico sociale,politique etc ... Ce carrefour de rassemblement institutionnel ,regorge de conventions,contrats, accords , enjeux, ...est une proie de plusieurs questions,sur le rôle de chacun,son implication,fonctionnement et surtout son partenariat, dont une surgit d'elle même au fil de mon enquête, sans aucune préparation préalable de ma part .Ce qui était à la fois angoissant et passionnant ,la quête d'une question et une fois trouvée , sa réponse tranquillement et incidemment attendait dans un bureau, à l'extérieur de l'institution et

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à trois jour de la fin de mon stage. L'objectif initial était d'étudier l'inclusion ,avec plusieurs interlocuteurs dont figure principalement le collège ,le lycée .En tant qu'une locutrice face à ces nouvelles institutions,à exploiter ,la tache d'avoir un premier rendez vous pour expliquer ma démarche ,était plutôt bien accueilli,vu l'éthique de ce collège et son implication massive en terme d'inclusion. J 'ai pu assister aux cours de CLIS,ULIS ,et m'entretenir avec certains professeurs ,et surtout avec un enseignant et coordinateur chargé de handicap ;Sans compter mes allers et retours au collège ,surtout au réfectoire du collège avec «nos élèves» (IEM).

J 'ai eu l'occasion aussi de m'entretenir avec le proviseur du lycée,un enseignant référant de l'inspection académique ,le cadre médical paramédical de l 'I E M etc...

Le croisement habituel de cet enseignant - coordinateur- très actif sur le terrain- à I E M, au forum des métiers ... ,m'a permis de l'interpeller à chaque coïncidence,répandant avec beaucoup de générosité et sans aucune retenue de sa part . Je me suis appuyée dans mon travail sur l'observation participante et ethnographique .Ces outils m'ont permis de m'introduire discrètement au coeur du sujet et des sujets .Certes,un travail de réflexion s'est instauré et au fil du temps ,la pelote de confiance s'est tissée dans les rapports , ,échelonnée évidemment sur plusieurs étapes.

Je me suis outillée exclusivement de l'observation participante ,parsemée par des moments de

discussions,entretiens et aussi des moments de silence,solitude « en compagnie » ....

A partir d'un coin repérage où les jeunes se réfugient ,devient mon lieu fétiche aussi.

L'entrée de l'établissement demeure un lieu phare ,un carrefour de rencontres et séparations, se transformant en gare routière ,abritant des valises et assistant aux adieux .

Le partage de lieu avec permission préalable pour s'asseoir, est bien reçu quand la discussion est lancée .Mais parfois l'intrusion se sente ,et fait place à la méfiance et le silence avec non seulement les discrets et timides,mais aussi les bavards .

Ce tempérament hérité en les côtoyant ,m'a permis de prendre un peu de recul et rester souvent dans la méditation , la réflexion et parfois tout simplement dans le silence .... Mon point d'observation très «fétiche »,et je ne suis pas seule à l'approprier ,car c'est un point de vue partagé avec la plupart de ces jeunes .

Un carrefour de rassemblement et croisement des professionnels aussi .Ce point phare où rien ne pourra s'échapper à l'oeil,grâce à sa stratégie et son importance.

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C 'est un lieu de vie ,de rencontre,arrivée, départ et échange entre les jeunes ,loin des yeux fixés des professionnels . Le repérage de cet endroit et surtout son importance«routière» , les week-end et les jours de vacances ,un indice révélateur de plusieurs questionnements sur l'impossibilité récente de l'établissement d'accueillir les jeunes pendant les week-end?

Ainsi l'institution se transforme en gare tous les week-end- .Ce refuge habituel dans cette salle d'attente ,a anticipé facilement mes échanges avec les jeunes dans ce coin qui regorge de valises et a besoin d'une présence et d'écoute autre d'adulte parfois. Mes périodes de silence dans lesquelles ,un temps de repos ,de déconnexion s'est imposé volontairement et parfois involontairement pour convier volontiers la réflexion ou tout simplement la méditation,étaient à la fois pesantes et intéressantes pour se ressourcer moralement,psychiquement. Se réguler sur des périodes actives et passives ,en quête de questions et réponses ,nécessite beaucoup d'efforts ,recul et d'implication de la part l'enquêteur . En participant à certaines taches et loisirs et jouant quelques rôles,parfois- dépassant largement mes capacités professionnelles- : Être membre d'une équipe de foot , sorties et promenades à pied ,ateliers ,ou s'asseoir avec eux pour regarder la télé ,ou jouer le baby foot, jouer le rôle d'un médiateur pour concilier certains en litige entre quelques uns ,être psychologue pour apporter un conseil que la leur, aussi experte ,le fera ,mais certains se dirigent spontanément vers moi......

Mon inclusion a eu finalement sa place au sein d'une institution ,une cité où les jeunes ,dont certains,ont du mal à s'ouvrir aux autres et ont besoin plus de temps ,ou tout simplement ne veulent pas . Ces ingrédients ,pimentés par mon expérience professionnelle,m'ont projetée doucement mais sûrement vers le noyau et l'objectif de ma recherche,emportée par le courant des événements anticipés ,improvisés, surprenants et tout ce que peut nous apprendre un terrain brut à creuser. La liberté de déplacements,

enquêtes,entretiens,... ,m'a amenée à me détacher de ce que peut être pesant en terme d'explication justifiante même- bien détournée- à chaque projet ou sortie ...

Au contraire, grâce à cette confiance ou méfiance, j'étais maître de moi même. Je m'organisais de façon à être présente sur tous les groupes et sur les différents créneaux,afin de découvrir la vie journalière et nocturne des jeunes . Mon but de recherche s'est focalisé exclusivement, sur les usagers .L 'investigation était ornée de discussions, regards, taquineries, encouragements , confidences ,informations ,débats, compétitions, plaisirs et loisirs ,promenades à pied , aide.....et surtout beaucoup d'écoute.

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Sans ces composantes et ingrédients ,le lien de confiance ,et même d'amitié ,-sans être piégée implicitement dans les affects -,ne pourra pas être instauré,bâti ,pour en inspirer temporellement des données et informations aussi personnelles et confidentielles de certains d'entre eux. Un travail dans un terrain ,avec un public jeune,militant ,battant ,orgueilleux, perdu ,timide,réservé.... ,telles sont les qualités d'un groupe de jeunes aussi ordinaire qu'il soit,m ' a adopté généreusement et volontairement et convié même à l'adhésion dans son club de «Foot».Surprise d'une telle sollicitation inclusive émanant de leurs part , aussi bornée par mon objectif inclusif en critiquant férocement son sens « unique » .Je me suis soudainement doutée de ma propre voix ,et une telle réaction, aussi brève soit- elle ,était à bannir et inexcusable,mais significative et interrogative.... !!!

La généalogie de mon mémoire s' articule autour de quatre chapitres . D'abord le premier chapitre constituera une porte ,un aperçu global ,sémantique, étymologique ,de l'inclusion à travers son histoire.

J'envisagerai ,en second chapitre ,de présenter un cadre plus législatif ,architectural, de l'inclusion avec ses deux piliers:L 'accessibilité et l'accompagnement

Quant au troisième, qui sera réservé pour présenter mon terrain de recherche ,et ses composantes , en définissant les différentes structures ,partenaires et exposant de véritables enjeux institutionnels qui en découlent dans son cadre inclusif.

Le dernier étudiera l'inclusion à l'extérieur de la structure en embrassant deux établissements scolaires.

Ce travail se véhicule sous la forme d' un contreparement , portant et dévoilant plusieurs contrastes ,décalages ,issues, d' innombrables représentations ,instances auxquelles nous siégeons.

Des entretiens,témoignages,documents, récits ,comités etc ...,décrivent la réalité de notre société ,tellement arrangeante,apôtre et rusée pour dissimuler ,-quand elle veut et peut - pour rendre ainsi tout ce qui n'est pas imbibée , rétabli et ce qui est prohibé,autorisé, profanant même les textes ,lois censés être intouchables .

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Ainsi j'ai commencé mon investigation dans une salle de réunion(mise à ma disposition) ,qui regorge de documents,publications,recueils,concernant le projet d'établissement,les prise en charges,des rappels en terme de sécurité,de lois,recettes ,réalisations ....

Bref,du « Blabla.... » ,où j'ai pu feuilleter ,quelques documents en premier , en les comparant drôlement avec le terrain ensuite ....

Est il tellement nécessaire et récurent de nos jours pour qu'une société écrive beaucoup mais s'applique peu ?

J'étais au coeur d'une association , très connue ,vu sa grande « Gueule » en étalant ses slogans indélébiles sur la voie de l'opinion publique .Grâce ou à cause de ses valeurs sans bornes, revendicatrice et proclamatrice indéniablement l'inclusion .

Attirée par cette propagande ,je me suis emportée dans ce parcours de militantisme pour en croiser quelques postulats erronés d'une des grandes associations manipulée ou manipulatrice ?!!!!!

Une des représentations falsifiée ,une conséquence évidente d'une logique,héréditaire de nos société démocratiques !!!!

Tel est le ressenti déçu d'une admiration sans borne à une association mythe d'apparence,mais fragile et soumise à une propagande trompeuse .

Mais ,L 'APF , avouons -le, reste une des associations courageuse à oser crier,de gré ou de force , pour changer les choses....

Un pas inclusif vers l'autre ,afin de sensibiliser les mentalités , mobiliser l'esprit publique et politique et faire « bouger les lignes » .

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Avant de présenter mon terrain de recherche,un rappel étymologique et sémantique s'impose .Plusieurs sociologues,enseignants chercheurs dont figure Éric

Plaisance ,et ses travaux qui ont amplement été consacrés à cette question préoccupante de cette ère nouvelle .

Je m'appuie sur ses écrits dans ce travail, pour relier des constats repérés en parallèle avec mon terrain .

Alors ,que signifie d'abord le mot « Intégration » devenant « Inclusion » ?!!!! On peut reconnaître le mot « intégration »qui nous renvoie directement aux étrangers. Un vent soufflé sur les chaînes médiatiques pour éradiquer l'exclusion par l'intégration de cette minorité au sein de la majorité dominante.

La personne en situation de handicap ,partage la même considération,étant une minorité culturelle spécifique devant être insérée ,à condition d'être intégrée .

A l'apparence du sens sémantique,se dissimule une idéologie politique plus sociale autour de ce mot.

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I. Chapitre :L 'inclusion : Histoire , étymologie et sémantique

1. Autour du terme « inclusion »

Selon le dictionnaire le terme inclusion abrite deux significations différentes selon le contexte .Ainsi le mot peut désigner :

2«

· Action d'inclure ; résultat de cette action.

· On peut ainsi obtenir un matériau auto cicatrisant. C'est le cas, par exemple, de la stabilisation de certaines céramiques par l'inclusion de particules de zircone, oxyde de zirconium, un métal assez semblable au titane. -- (Michel Duneau, Christian Janot, La magie des matériaux, page 207, 1995)

· Souvent non dissous lors de la fusion des matières premières, les infusibles se désintègrent sous les températures élevées des fours et génèrent des micro-inclusions préjudiciables. -- (Le verre dans les déchets d'emballages ménagers, Cercle National du Recyclage, juillet 1898, p.8)

· L'inclusion de la longévité humaine dans un nouvel indicateur de la richesse des nations.

· (Mathématiques) Relation binaire qui indique qu'un ensemble est un sous-ensemble d'un second. »

Le mot «Inclusion » :

Le mot inclusion se réfugie dans un dictionnaire où une phase innovante où les anglais ont d'abord inauguré ce terme,qui a voyagé pour en arriver dans les pays francophones.

Le terme dicte un changement sémantique qui dépasse toute dimension étymologique car certains privilégient le premier terme celui d'« Intégration »,à cause de la résonance vocale un peu aiguë du mot « Inclusion ».

Selon Serge Ebersold : « Le terme d'« inclusion » tend progressivement à s'imposer dans le langage public, scientifique ou politique en lieu et place de celui d'intégration, voire

2 https://fr.wiktionary.org/wiki/inclusion

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d'insertion. L'inclusion constitue un des objectifs promus en 1994 par la déclaration de Salamanque, des règles pour l'égalisation des chances promulguées par l'ONU la même année, de la charte du Luxembourg promulguée en 1996 par l'Union européenne, et, plus récemment, un des indicateurs retenus par l'Union européenne dans le cadre de l'agenda de Lisbonne pour évaluer les politiques publiques (UNESCO, 1994 ; ONU, 1994 ; Union européenne, 2002). »3

2. Intégration /inclusion

Dans le « Dictionnaire du handicap » le mot Intégration figure largement dans ce livre ,daté de 2011,malgré l'apparition cependant du mot Inclusion .Une petite esquive sémantique se montre en se focalisant sue le mot « Intégration « » que « Inclusion ».

Ainsi ,on aborde l'intégration professionnelle,scolaire,sociale.

Le « dictionnaire du Handicap » dévoile un autre terme ,celui d' « Insertion », qui « est parfois préféré à celui d'intégration,le premier(Intégration) paraissant ,pour certains,respecter davantage les caractéristiques personnelles et prévenir les excès normatifs,alors que le pour d'autres le second(Insertion) est plus affirmatif sur le droit des personnes handicapées à vivre comme tout un chacun;enfin le terme d'inclusion est de plus en plus utilisé au sein de l'Union européenne. » 4

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3Ibid .

4Dictionnaire du handicap ,Gérard ZRIBI ,Dominique Poupée-FONTAINE .

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II. Chapitre :Cadre législatif ,architectural et humain de l'inclusion

1. Inclusion :Décret ,loi ...

La loi du 11 Février 2005 constitue une des lois les plus importantes et remarquables sur les droits des personnes handicapées depuis la loi de 1975.

Le contenu de cette loi ,notifie les droits fondamentaux des personnes handicapées en définissant sémantiquement ce qui :

« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » 5

La loi de 2005 traite plusieurs axes autour desquels la personnes en situation de handicap et ses droits gravitent Ces thèmes classés ainsi :

*Accueil des personnes handicapées

*Le droit à compensation

*Les ressources

*La scolarité

*L'emploi

*L 'accessibilité

*Citoyenneté et participation à la vie sociale

*Divers

5 http://informations.handicap.fr/decret-loi-fevrier-2005.php BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Je me suis retrouvée à creuser finalement , dans deux thèmes ,deux droits à savoir la scolarité et l'accessibilité accidentellement ,pour des raisons relatives au statut même de l'institution,et public accueillis .La scolarité et l'accessibilité en étudiant par incidence les autres thèmes purement intrinsèques de cette loi.

2. L'accessibilité :Architecture,mode d'emploi...

Rendre tout accessible à tous,telle est l'ordonnance prescrite depuis 2005 ,et qui traîne entre l'échéance et l'échéancier .

Et pourtant et incontestablement c'est le pilier sur lequel repose toute inclusion ....

Il est utile de fouiller dans ce cadre architectural pour déceler d 'un coté la vivacité législative et d'un autre coté la violation légitime ....

Mais il est nécessaire de dévoiler le mode d'emploi de ce cadre bâti .

« Le principe d'accessibilité pour tous, quel que soit le handicap, est réaffirmé. Les critères d'accessibilité et les délais de mise en conformité sont redéfinis. Ainsi les établissements existants recevant du public et les transports collectifs ont dix ans pour se mettre en conformité avec la loi. Celle-ci prévoit aussi la mise en accessibilité des communes et des services de communication publique ».6

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6 http://informations.handicap.fr/decret-loi-fevrier-2005.php BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

3. L'accompagnement :Humain et matériel L'accompagnement :

Parmi les recommandations ,préconisées pour un bon accompagnement ,il figure principalement détecter l'attention au refus et la non adhésion pour faire évoluer la situation de manière adaptée.

L 'accompagnement proposé par les professionnels peut de manière ponctuelle ou durable faire l'objet d'un refus de la part de l'usager qu'il faut d'abord savoir identifier ,Il est recommandé que ce refus soit l'objet d'un questionnement de la part des professionnels qui y sont confrontés afin qu'ils puissent y apporter la question la plus appropriée .

L'exemple de réfectoire ,atteste une contradiction dépassant la logique de l'accompagnement prescrit dans le projet de l'établissement entre la réclamation des usagers de s'inclure déjà dans groupes afin de partager le repas,dans une atmosphère de faire connaissance avec d'autres partageant le même établissement et le refus radical des professionnels ,y compris le cadre cuisinier sous prétexte d 'être perturbés dans leurs taches .Quelle logique et quel professionnalisme ?

Chacun défend sa proie obstinément .....à part la personne concernée qui se trouve soumise à tout vent . « Ce refus appelle d'abord à une analyse concernant les modalités par lesquelles la prestation ou l'intervention a été présentée à l'usager,pour s'assurer qu'il ne provient pas d'une maladresse ou d 'une violence à cette étape de la rencontre .Il appelle ensuite un travail de compréhension et d'adaptation des professionnels ,afin qu'une prestation plus adaptée puisse être proposée,par exemple grâce à des aménagements d'horaires,ou encore une modification d'activité pour mieux répondre à la sensibilité de l'usager.

Il est recommandé qu'un refus ponctuel (d'une activité ou d'une prestation spécifique ) soit en tous cas pris en compte sans conditionner l'accompagnement de l'usager d'une manière générale ni l'accès à d'autres activités pour que ce refus demeure une possibilité effective et non fictive. »

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Cette parenthèse reste insignifiante quant à la réalité de la vie ,la configuration du réfectoire et les réclamations de liberté refoulées des usagers au sein de leur « propre « » territoire pour qu'ils puissent errer à l'extérieur en toute liberté et autonomie ,sans catégorisation ni soumission .....suscitent des questionnements ?

Plusieurs recommandations relatives à l'accompagnement sillonnent le projet d'établissement vers l'autonomie des usagers .De la théorie qui contraste déjà avec la réalité institutionnelle explorée ,faute de moyen humain et matériel et par ignorance inconsciente de l'étique personnel,professionnel et institutionnel .(joint en annexe)

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III. Chapitre : IEM(Institut d'éducation motrice): Présentation et histoire

1. Présentation de l'institut médical éducatif

L'association de L'A P F « s'engage à assurer la qualité de ses services en développant l'observation et l'anticipation,l'innovation et l'expérimentation,l'information et la formation en procédant à leur évaluation régulière » charte de 1997),En s'engageant dans « la démarche qualité ,elle se donne les moyens d'évaluer le degré de satisfaction des personnes accueillis ou accompagnées et d'améliorer le service rendu » (Ensemble Agir projet Associatif 2000/2005)

C'est à partir des valeurs fondatrices et de l'expression du projet associatif de l' A PF et de ' Handas ,qu'en mars 1998,les associations ont décidé de s'inscrire dans une amélioration continue de leurs actions par la mise en oeuvre d'une démarche d'amélioration continue de qualité dans l'ensemble de leurs composantes:délégations départementales,établissements, services et siège national.

Cette démarche doit permettre à chacune des Associations:de rendre cohérentes leurs actions et d'en montrer le fondement:de développer et de faire évoluer les compétences qu'il convient de mettre en adéquation avec les besoins et attentes des usagers.

« De mutualiser les savoirs -faire et savoir être de tous leurs acteurs :

De développer et d'améliorer l'approche associative ;

Il convient donc:De constater la qualité des prestations fournies,De rechercher et d'atteindre

un niveau d'actions et de prestations prenant en compte les exigences de l'association concernée à partir de l'expression des personnes en situation de handicap et de leur famille,les propositions des professionnels ainsi que les indications des différents partenaires externes;De procéder à des évaluations périodiques destinées à maintenir ,faire évoluer et réviser le niveau de qualité,De proposer en conséquence,des formations adéquates

De se préparer aux évolutions du secteur et aux exigences et d'évaluation externe,Les « éléments fondateurs » présentent l'origine de la démarche associative,les différents éléments constituant cette démarche avec le système qualité de chaque structure:nomination

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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de Référant qualité,mise en place de Comités qualité et étapes de la démarche,ainsi que le système qualité au niveau national.

Un référentiel à l'usage des structures de l'association des paralysées de France et Handas a été élaboré par les équipes des sites pilotes en 2001.Sa révision est mise à jour tenant compte de l'expérience des acteurs,des évolutions des associations et de la réglementation sont prévues périodiquement .

L'évolution du référentiel représente un facteur de progrès et de valorisation des pratiques toujours mieux adaptées aux besoins de l'Usager.

La participation des parents et leur implication dans la mise en oeuvre du projet des stages de leur enfants ,est une des nécessités sur laquelle se mobilise l'association pour que la famille ait une place et joue un rôle auprès ses enfants. »7

2. Aperçu sur le projet d'établissement

l Rappel Historique et Agrément

« En Septembre 1966,l'association des paralysées de France,association loi 1901,reconnue d'utilité publique,ouvrant au 23 Avenue de la Gare à Couzeix,en haute vienne,le centre Médico-Scolaire,Gervais de Lafond.

Le 4 Juin 2003 Monsieur le préfet de région,au titre de l'annexe XXIV,bis instituée par le décret n°896798 du 27 Octobre 1989,arrête la capacité de l'établissement à 101 places .

En complémentarité avec les autres structures APF et Handas départementales,ainsi que la Délégation Départementale ,et en accord avec la charte de l' A P F,IME scolaire et universitaire accueille ,après notification de la commission des droits et d'autonomie des personnes handicapées du département d'origine de l'usager et avec l'accord parental,

Par arrêté préfectoral du 31 mars 2005,l APF est autorisée à faire fonctionner l 'I EMSU,au titre de l'annexe XXIV bis,pour une capacité totale de 101 places,réparties en ;

91 places d'internat+10 places de semi -internat,pour des jeunes handicapés moteurs de 11à 25 ans.

7« Projet d'établissement de l' IME »

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L'établissement comprend :

-Une SEES(Section d'Enseignement et d'Éducation Spécialisée) pour usagers de 11à 20ans

-Un SADD(Service d'accueil et de Soins Spécialisés à domicile) pour usagers de 15 à 25 ans

-Une SPVS (Section de Préparation de la Vie Sociale) pour usagers de 18 à 20ans Ces accompagnements ont lieu sur deux sites :

Dans les locaux de IEMSU,à Couzeix et dans les 4 appartements situés Cité E Ruben à Limoges (Max 8 usagers accueillis ).

Par arrêté du 1IER Septembre 2006,l'autorisation de création d'un SATVA de 41 places pour les jeunes en situation de handicap physique dans les locaux de IEMSU pendant la période de fermeture annuelle de l'établissement est donnée à l' A PF.

L'équipe pluridisciplinaire de l'établissement définit régulièrement l'accompagnement de l'usager,en concertation avec les parents ,lors de réunions,ponctuelles ou annuelles ,de bilan,de projet personnalisé ou de synthèse .

Le service de rééducation,la scolarité intra ou extra -muros,la Section de Préparation à la vie Sociale,la Section d'initiation et de Première Formation professionnelle par Alternance,la Section de soutien et d'accompagnement Spécialisés par Alternance,le Section de soutien et d'accompagnement spécialisés à Domicile,le rythme d'accueil ,les lieux de vie adaptés et l'auto-école associative sont les outils institutionnels qui contribuent à la finalité de la structure,

Différentes possibilités s'offrent aux usagers,tant au niveau de la scolarisation que de l'hébergement :

-Le cycle normal au collège ou au lycée,

-Le cycle aménagé:après le cycle 3 primaire ,aménagement du cycle 5 ième - 4 ième en 3 ans .Une intégration totale est proposée chaque fois que celle ci correspond aux capacités de l'usager .Les élèves de 3 ième présentent le Brevet des Collèges,

-Le Cycle adapté après acquisitions des bases de cycle primaire,le cycle adapté alterne enseignement général ,technique et manuel de la 6ième à la 3ième. En 3ieme,des stages en entreprises adaptés confirment l'orientation professionnelle.

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Les élèves se présentent en candidats libres le certificat de formation générale (CFG)

Ils se présentent aussi au Brevet Informatique et Internet (B2i),ainsi qu'au passeport Informatique Européen (PCIE)

La section d'Initiation et de Première Formation Professionnelle par Alternance (SIPFPA) : s'adresse aux élèves du cycle adapté ainsi qu'à certain usager de la SPVS ;

Pour ceux qui ne peuvent suivre ces cycles ,à leur majoration,la Section de Préparation à la Vie Sociale « Normal » .Ces jeunes majeurs sont en attente d'une attente d'une sortie de l'établissement s'orientant soit vers un retour au sein de leur famille,soit vers un appartement individuel lié à un accueil en structure de travail (établissement et service d'aide par le Travail,Entreprise adaptées etc) ou non.

Quelques studios ont été aménagés dans l'enceinte de la structure et hébergent temporairement des Usagers majeurs ,scolarisés ou non,pour les préparer à une vie ultérieure en appartement indépendant .Un appartement intra-muros héberge 2 usagers de la SPVS.

De même ,huit usagers majeurs scolarisés ou non,sont hébergés dans des appartements regroupés à Limoges /Le service de soutien et d'Accompagnement Spécialisé à Domicile(SSASD) .

En plus des soins infirmiers ,de rééducation (Kinésithérapie,ergothérapie,voire orthophonie ).

L'aide à la vie quotidienne assurée par les aides médico- psychologiques et les éducateurs spécialisés affectées à cette section,a comme objectifs principaux:aide à la scolarité,aide à l'organisation matérielle de la journée ,aide à l'organisation des loisirs ,aide à l'organisation des week-end .

En accord avec le projet personnalisé élaboré,les services SAV(service d'auxiliaire de vie ) ESVAD(équipe spécialisée pour la vie autonome à domicile)HANDISUP sont contactés afin de préparer avec eux à la fin de suivi SSASD,et le début de prises en charge concrétisant la vie autonome de l'usager.

Les activités et l'accueil de la SPVS sont très personnalisés et s'inscrivent totalement dans la finalité de l'établissement, Intras_ Muros, l'amplitude d'age des usagers accueillis nécessite un accueil sur des groupes les plus homogènes possibles. Le niveau scolaire est la référence

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prioritaire de la constitution des groupes ,la mixité,les régimes des demi pensionnaires ,le niveau de dépendance de chaque usager sont aussi retenus ,L'application du projet personnalisé élaboré lors de la réunion de projet personnalisé ,respecte les règles de vie élaborées par le personnel et les usagers et approuvées par le conseil de la vie sociale. L'accueil se fait en chambres collectives ou individuelles

Le rythme de l'établissement tient compte de l'organisation de l'année scolaire.

L'IEMSU est actuellement,fermé durant les vacances scolaires avec une adaptabilité de la prestation en fonction des exigences de la scolarité,l'ouverture tous les week-end pour un petit effectif d'usagers favorise l'organisation d 'activités éducatives étendues sur deux jours (ballades en Dordogne,week-end neige ).

Un aperçu statistique résume et déchiffre des données en terme l'effectif ,la répartition des groupe et au sein de l' I E M et les classes au Collège.

Rappel statistique de l'établissement

2007/2008 2008/2009 (96 usagers ) 2009/2010

CFG 100 %

100

9 candidats /9réçus

Brevet du collège100 %

100

5 candidats /4 reçus dont un avec mention B,et un autre avec mention AB

B2I

100

9 élèves l'ont obtenu

BEP 3 réussites

1 réussite /2échecs

Secrétariat :1 candidat / 1 reçu

BTS

100

Bac professionnel :3candidats/2 reçus

BAC

3réussite /2 échecs

Bac général:4 candidats/4 reçus:un

avec mention AB

PCIE

 

1 élève l'a obtenu

 

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La répartition des groupes

Groupe A

20 -16 internes

4 1/2 pensionnaires

Groupe B

17 -15 internes

2 1/2 pensionnaires

Groupe C

18-15 internes

31/2 pensionnaires

Groupe D

20-20 internes

 

SPVS

14 internes

 

SSASD

7 -7 internes

 
 

Types de classes

Cycle adapté

26 élèves

Cycle aménagé

21 élèves

Tous les 3 ixièmes sont intégrés au sein des mêmes

classes

 
 

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3. Étude , repérage et discussion sur l'inclusion au sein de l 'I E M

La première impression et parole recueillies et rétorquées par un des jeunes sur l'inclusion qui « n'est pas appliquée,selon lui,il y a encore beaucoup de choses ; on sort mais parfois on sort pas,,, ».

Il s'est arrêté en classe terminale à cause de la fatigue , « pas de cours de maintien pour les lycéens... » confirme t -il.

Après cette déclaration un peu pessimiste qui reflète bel et bien une des facettes de notre société dites inclusive .Mais Intéresserons nous à l'inclusion « intra -muros » de l'institution !!!

On peut penser que l'application de la loi, peut parfois freiner l'inclusion au détriment des autres personnes valides,selon un éducateur en donnant l'exemple d'un Camping dont la propriétaire avait appliquée la loi ,mais elle a pu accueillir qu'une personne durant toute l'année.

L'inclusion peut entraîner l'autre envers la personne en situation de handicap et changer son regard et sa mentalité .L'exemple des commerçants-selon le même éducateur- ,qui sont sortis de leurs magasins non accessibles pour montrer des objets à une personne en situation en fauteuil.

Une atmosphère inquiétante et ressentie qui régnait dans l'établissement ,à cause d'une fusion de deux établissements qui pose des questionnements en ce qui concerne le maintien de personnels,l'emplacement au niveau d'accessibilité,en ville ou au périphérique?

Le plus intriguant est le nouveau regroupement de la délégation de l 'APF ,et d'autres structures au périphérique où l'architecture est inadaptée aux personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas s'y rendre facilement aux bureaux pour assister à des réunions....Rétorquent la plupart des professionnels .On peut se demander sur la politique et l'éthique de l'association très défensifs et attaquants,au niveau national et ce à haute voix ,

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reste muette et immobile au niveau régional pour revendiquer ses droits inclusifs ?!! Y a t' il des enjeux économiques et financiers qui obligent une telle association de s'incliner aux

recommandations imposées par la politique locale où tout simplement à cause de son propre budget qui le guide dans un sens contradictoire et inverse avec son éthique?!!!

Est ce que nous vivons dans une ère managériale où les moyens priment sur les convictions et les principes d'éthique où un pas vers« l'humain d'abord» soit tordu où il ne faut pas ,au détriment de la sensibilité et la fragilité déjà de «cet humain ».

La préfecture qui symbolise l'état ,se trouve très limité comme pas mal d'administrations en terme d'accessibilité pour accueillir les personnes en situation de handicap,prônent des professionnels.

Dans cet établissement à vocation plus scolaire que autre chose ,l'équipe professionnelle accompagne les élèves dans les différents déplacements surtout le trajet scolaire régulièrement emprunté. Des moments d'échanges restent très restreints ,généralement que pendant les repas,ou aux croisements .Ainsi le rôle éducatif auquel ces élèves ,ces adolescents s'y attende ,est carencé malheureusement ,à cause d'un planning organisationnel maigre en terme d'activités et des moments d'écoute et échanges avec eux .

La répartition au réfectoire se fait en divisant les élèves en groupe,les professionnels en catégorie où ils se rencontrent pour véhiculer des tranches professionnelles bien distinctes et hiérarchisées .

Les rencontres entre les différents clans entre les jeunes et professionnels ,se font limitées voire occasionnelles(les vacances et quelques week-end ) vu le cadre bien précis et délimité avec « des barrières ,représentées par des blocs ou des murs...».D'où le piège d'ignorer même le nom d'un collègue ou un usager, drôlement évoqué ce jour , mais malheureusement constaté.

L'activité sportive se déroule dans une salle ,où la représentation du handicap fait le label car il y a une diversité de pathologies qui se réunissent et s'amusent dans une atmosphère où la compétition remplace la solidarité juste avant le commencement.

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La représentation sociale reflète une des réalités qui se prononce comme un cas ,phénomène qui mérite d'être étudié.

Dans ce livre (représentations) la représentation accordée à l'inclusion s'abrite dans un endroit un peu poussiéreux où personne ne pourra accéder ,non pas à cause de son état mais plutôt de la méconnaissance et l'ignorance d'un tel embrouillage où ses racines émanent de loin en dépassant même les frontières.

La réponse à une emblématique institutionnelle masque bien d'autres réponses auxquelles des personnes,acteurs,professionnels et même ,des institutions se trouvant souvent prisonniers dans leur cercle d'incompréhension. Une des raisons pour laquelle des relations conflictuelles s'entrechoquent naïvement et s'en mêlent .

A L 'école

L 'enseignante qui intervient à IEM deux à trois fois par semaine .m'avait expliqué que le programme correspond à un niveau au dessous à cause d' un retard et des connaissances cognitives limitées qui permet l'enseignant de s'adapter et de proposer un programme correspond à leurs capacités.

Ils sont dans un cycle aménagé qui regroupe les élèves en situation de handicap et les élèves de gens de voyages et d'autres élèves ayant des difficultés.

Le décrochage est lié à des problèmes de santé où l'élève se sent fatigué à cause de sa pathologie ou à cause des interventions médicales pendant des heures des cours ce qui complique parfois la tache de l'enseignant.

Les outils pédagogiques et didactiques,pour les élèves qui n'arrivent pas écrire ,use de l'outil informatique ,,pour certains l'aide de l'enseignant est indispensable pour rédiger à sa place.

La souplesse en terme du temps et d'aménagement concernant les évaluations est importante en tenant en compte leurs difficultés .

La classe est aménagée spatialement et configurée suite au suivi des ergothérapeutes ,par exemple les classeurs sont mis à la hauteur pour que l'élève en fauteuil puisse chercher ses affaires facilement .

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Les ateliers consacrés aux activités et en vue de préparation à la vie professionnelle, sont dessertis cette année ,où le temps de scolarité a été augmenté et compensé en ajoutant d'autres matières par exemple comme le Français,Le technologie,Histoire,Musique,,,, où un mécontentement de la part le corps éducatif a été senti

Cette année ,l'inclusion a vu le jour au collège se trouvant à 500 m de L'I EM,après plusieurs année depuis l'apparition de la loi 2005 . Et ce pour faute de moyens matériels ,concernant l'aménagement des locaux pour accueillir des élèves en situation de handicap.

L'inspecteur a incité fortement les enseignants pour que les élèves en I E M soient inclus et fréquentent l'établissement scolaire .Certains professeurs préfèrent enseigner dans l'enceinte de L' IEM et certains d'autres veulent tenter l'expérience .Ce qui peut expliquer la différence de choix et plutôt d'avis,c'est d'abord un avis personnel pour question d'habitude et puis pour la bonne configuration de la classe ,et ceux qui trouvent l'idée est bonne et tentent l'expérience ,voient plutôt la joie des élèves et leurs fierté de venir d'un collège où handicap n'est pas « visible »en côtoyant les autres élèves ,et qu'une voie de liberté est ouverte car certains s'agacent à cause du sentiment d'enfermement .

Ce sentiment est gratifiant aux yeux des enseignants, mais on ne peut pas se passer des deux lieux car ils sont complémentaires dans la mesure où ils sont compensateurs en terme des moyens ,d'aménagements,des conditions et des offres proposées et mises en place .

L 'alternance d'enseignement entre le collège et l' I E M est un moyen de compensation en terme de moyens dans les deux établissements .D'où la question du rôle inclusif du

collège,en tant qu'une institution appartenant à l'état qui préconise une loi, devrait appliquer le droit de scolarité à tous les enfants sans distinction et qui ne dispose pas de tous les moyens pour oeuvrer à une bonne inclusion scolaire.

La configuration des classes n 'est pas pareille,entre L' I EM et le collège,car le dernier accueille tout le monde et ne se voyait pas faire appel à des ergothérapeutes par exemple pour aménager une classe bien adaptée ???!!

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La fatigue constatée par les professionnels les interroge sur cette inclusion à tous prix qui peut nuire la santé de la personne parfois , entre les allers retours de l'école à l' I M E ,les sollicitations du personnels éducatif au cas de besoin ,ce qui engendre une nouvelle surcharge professionnelle. Car ils se déplacent pour aider les élèves à manger,et avant l'intervention de l'infirmière,ils devraient intervenir pour les besoins ???

Est ce que une forte surcharge professionnelle peut démotiver les professionnels sur tout ce que peut apporter l'inclusion de positif pour la personne ? Et évidemment moins de sollicitations ,moins de taches ....ce qui nous conduit directement et logiquement sur les moyen déployés pour une vraie inclusion non ou au moins ,moins« railleuse »

On peut pointer le doigt sur les moyens matériels et humains pour garantir une bonne inclusion ,accompagnée d'une organisation institutionnelle qui permet aux professionnels de s'épanouir en incluant les personnes en situation de handicap,

En tant qu'accompagnateur ,certains ignorent même , le contenu législatif de la loi 2005 ,et l'importance de l'inclusion . Certains se sentent démotivés ,désengagés faute de moyens face aux exigences demandées . Et d'autres malgré les conditions de travail ,tentent de faire de leur mieux pour justement réussir à les inclure par conviction,par engagement personnel.

Dans cette association ,il est important de signaler le rôle important de certains bénévoles dans une dynamique professionnelle et institutionnelle.

Un accueil de la diversité :

La notion de l'école inclusive repose sur un principe éthique:celui du droit pour tout enfant,quel qu'il soit à fréquenter l'école ordinaire .Passant d'un lieu scolaire à un autre lieu où l'inclusion fait bien parler d'elle .

B Le réfectoire : Un lieu de vie,d'échange et d'exclusion !!! .

La configuration du réfectoire semble divisée en plusieurs groupes catégorisés séparés par des barrières voilant ce qui se trouve derrière par un système anti bruit .

Le mélange entre les groupes se fait de temps en temps , surtout pendant les vacances quand l'entente entre le personnel de cuisine et certains éducateurs se fait entendre en raison de

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l'organisation .Sauf que les adolescents sont contents de se retrouver avec d'autres avec qui ils entretiennent de bons liens et puis même entre eux ,c'est l'occasion de se connaître mieux. L'inclusion se concrétisera quand les rideaux se lèveront

à l'intérieur de l'enceinte surtout dans le réfectoire. Pour que le mélange se fera pendant le reste de la journée entre les différents groupes constituant finalement un seul groupe avec ses différences .

Le droit de se retrouver et se mélanger pendant les repas devrait être (re)demandé ,(re) revendiqué pour arbitrer les deux clans .

Le réfectoire m'a poussé à élargir non seulement un horizon culinaire bien délimité mais pour en croiser d'autres ,me menant à la même direction, réflexion ,problématique où la clef émane tout naturellement de la source .

L 'organisation archaïque de plusieurs catégories indiquées et voire même numérotées,m'a emporté dans mes analyses ,en me piégeant dans des constats qui relèvent de l'évidence puisque qu'on indique « Groupe collège 1 ». On croit aveuglement et sans se poser la question que ceux qui se retrouvent autour de cette étiquette sont des collégiens ,malgré la présence de certains lycéens et certains scolarisés qui m'a interpellé en me guidant vers une telle critique .Avant deux semaines de fin de stage je découvre que je côtoyais des élèves non collégiens ,avec qui j'ai échangé,discuté autour d'une table faussement étiquetée ,et représentée ???!!! Au point de ne pas l'apercevoir plutôt .A ce point les représentations peuvent nous aveugler ,pour ne pas se rendre compte de l'erreur de mettre tous dans un panier et qu' une personne ayant un oeil d'extérieur ,peut t elle rester limitée naïvement à ce

qui peut lui être dicté ?!!. Sans se poser des questions au préalable et investiguer plus sur le papier et dépasser même ces barrières pour ne pas être surpris ou ignorant , pour ne pas critiquer en plus . Comprendre ce que représente concrètement ces appellations qui sont malgré tout présentes au quotidien .

L'inclusion est une phase préparatoire quand le jeune est encore réticent à cause d'un système interne bien frileux qui certes prends bien soin de lui mais qui l'étoffe en même temps et l'enferme dans une catégorie déjà bien ciblée selon l'age, niveau scolaire,,, etc. Bien réussie au niveau institutionnel mais non inclusif et éducatif au sein de la structure «mère» qui

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a un peu peur de laisser ses «petits» se balader entre les groupes et se mélanger ,malgré ses convictions d'autonomie, de les éduquer et les préparer à se détacher d'un lien catégoriel

qui entraîne une inclusion « catégorisée » limitant ses pas vers les autres se trouvant sous le même toit ,pour qu'il en dépasse ses horizons une fois livré à lui même.

Un échiquier d'activités choisies auquel les jeunes ont participé ,et aussi des éducateurs marque merveilleusement un grand souffle d'un parcours scolaire hebdomadaire, bien rythmé et surtout monotone .

Les éducateurs ont retrouvé une facette de leurs métiers d'animer,créer et d'organiser les activités ludiques,sorties etc. La sortie à laquelle j'avais assisté ,où des groupes sont formés,mélangés -par contrainte- relevant de l'organisation liée à l'effectif . Cette rencontre entre plusieurs établissement pour pratiquer un art martial ,adapté celui du judo où malheureusement chaque groupe est resté dans son petit territoire même au sein de la même structure .

Heureusement l'entraîneur a réussi de les inciter à changer de temps en temps leurs partenaires. On peut s'interroger ou non sur la réticence de se mélanger au sein d'une culture

partageant les mêmes critères ?!!!!!. Mais le plus intriguant ,cette réticence au sein même des groupes appartenant à une même structure ,formant des «petites communautés ».

Le plus ironique ce jour est la méconnaissance d'un nom de famille d'un jeune de la part d'une professionnelle ,sous prétexte qu'il n'est pas sur son groupe mais partageant la même structure ?!!! Cette rencontre entre les professionnels de groupe différents d'où l'occasion aussi de se mélanger et partager une sortie ensemble,et surtout connaître les noms de famille de certains jeunes et même parfois les leurs ....

Le hasard ou plutôt l'organisation ce jour là ,a imposé un partenariat et un mélange entre les jeunes et les professionnels. Ne pas connaître quelques noms de certains jeunes ,prouve l'enjeu et explique l'ampleur et la conséquence d'un système organisationnel enfermé sur lui même,sur des groupes , et sur les professionnels malgré la surface grandiose de

l'établissement .

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L'explication émane peut être naturellement et logiquement de cette division très managériale,institutionnelle que relationnelle qui provient d'abord du réfectoire et qui affecte l'organisation générale où le jeune se trouve bien concentré sur son groupe «bien étiqueté et indiqué »à chaque fois et à chaque endroit. Le jeune a besoin d'être plus libre en commençant au réfectoire de pouvoir manger avec d'autres au moins de temps en temps ,de s'inclure pour être prêt ensuite à se détacher de son groupe de temps en temps et de pouvoir finalement se dénaturer au sein de la grande« cité » .La structure est déjà construite comme une cité où les différents services sont plantés et enracinés depuis la création ,ce qui n'aide pas forcement le jeune à confronter la réalité et le choc culturels d'extérieur.

C S P V S (Section de Préparation de la Vie Sociale)

L'atmosphère scolaire qui règne dans l'institut ,limite et rend le temps d'activités restreint,puisque la plupart des élèves sont scolarisés et ceux qui ne le sont plus,(les SPVS)ont quelques ateliers à leur disposition (Horticulture,bois,activités ludiques) qui restent desserts soit par désintérêt,soit par démotivation,soit par manque du temps (ceux qui sont scolarisés).

Certains vaudraient des ateliers de musique ou la danse ,chose qui peut être comprise ,car se sont des adolescents.

Les professionnels ont l'impression d'être des chauffeurs que éducateurs,à transporter les élèves vers différentes destinations,la plus convoitée, est celle de l'école .Le rôle de

l 'accompagnateur revient et s'impose intégralement pendant des moments courts de la journée surtout le mercredi après midi ,les soirées,,, .

On peut citer trois ateliers mis à la disposition des élèves qui ont arrêtés leurs scolarité:atelier bois,activités éducatives,informatique(imposé par l'institution) de bois et horticulture,

Ces personnes sont suivis pour une préparation de leurs future vie professionnelle.

Ces ateliers ne délivrent pas de diplômes ni certificat,juste une préparation pour une future insertion scolaire.

Ces activités sont proposées et planifiées selon le rythme scolaire et selon les envies et la volonté de ces élèves.

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L'inclusion est un terme qui remplace l'intégration et pour cela il faut les moyens pour qu'elle soit plus concrète sur tous les aspects. Un décalage s'avère quant à l'accessibilité ,participation à la manifestation à Guéret dernièrement .

L'atelier bois,où se cache une richesse de chef d'oeuvres produite par les apprentis avec leur maître.

Des tableaux de portraits magnifiquement et minutieusement faits,à base de

marcottage(marqueterie) ,des tableaux d'animaux,jeux éducatifs en bois,et même une pendule .Le prochain projet sera un corps humain .

L 'accompagnement se fait sur tous les aspects qu'il soit administratif ,juridique,habitat,à sa majoration et même après son insertion ,l'accompagnateur doit l'aider dans ses démarches administratives,en consultant les institutions d'insertion professionnelles adaptées à son handicap.

La formation nécessite un accompagnement en amont afin de définir les différents parcours vers lesquelles les futurs stagiaires s'orientent .Certains savent déjà en choisissant leur futur métier ,d'autres un peu hésitants ,perdus entre deux métiers ,,

l L ' accompagnement éducatif et enjeux institutionnel :

Une autre façon de prise en charge,d'accompagnement ,m'interpelle sur le rôle éducatif qui est en apparence (absent) mais il est bien surchargé suivant des situations d'intervention où l'éducateur joue souvent un rôle de médiateur entre plusieurs pôles juridique,scolaires, familial ,,,,sans parler de son soutien pour les aider dans leurs devoirs,,,

Le métier de l'éducateur devient alors un métier polyvalent où les exigences et les conditions de travail impose l'aspect matériel au détriment de l'humain parfois ,car ces adolescents ont besoin de plus de l'écoute ,plus de disponibilité ,,,,

Les activités proposées sont parfois internes comme des contes , « Pierre et le Loup » ,cinéma etc où l'adolescent exprime une grande satisfaction dans « sa cabane » bien décorée et très conviviale dans son établissement .

Quand on est chez soi,on est plus à l'aise,réclame une jeune .L'endroit devient facilement modulable,ce qui peut n'être pas le cas ,si le décor change ,car sont rarement les salles

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adaptées pour qu'ils assistent à un conte tranquillement et sans difficultés et barrières qui sont souvent des rappels incessants de la non accessibilité à tous les domaines presque .

L'inclusion devient alors railleuse et parfois inespérée devant des freins extérieurs ,c'est pour cette raison ,dans cette institution qui est une «petite cité» ,comprenant déjà plusieurs services première nécessite ,scolaire, médical ,paramédical etc ( l'école,le

kiné, l'ergo ,,,) offre un cadre parfaitement sécurisant (in) mais une fois à
l'extérieur,l'adolescent sera livré à lui même,et subira un choc culturel .La préparation préalable est fortement conseillée pour que l'adolescent soit conscient de toutes les difficultés qui peuvent l' heurter loin de sa petite cabane en confrontant le« loup» .

La présence de plusieurs studios,qui hébergent des personnes devenant autonome après être préparés,permet une inclusion progressive parfois lente mais sure vers la société .

L'inclusion devrait être une envie et une motivation de la part la personne en situation de handicap,selon un éducateur,ce qui paraît logique dans un sens et pas l'autre .Car si on laisse la personne choisir ,elle peut prendre refuge dans sa solitude et son enfermement,mais imposer une telle inclusion, n'est pas une judicieuse solution ,non plus?!!

Alors quoi faire?! Question désespérément souvent posées pour guetter le juste milieu ?!!!

L'espace et la disposition entière du moniteur par exemple dans l' atelier d'informatique peut être mouvementée si l'apprenti en difficulté se trouvait avec d'autres,bien inclus mais dépourvu de ces atouts?!!Faut il faire du choix dans ce cas?!! où vivre les deux situations pour justement préparer la personne au manque du moyen et l'inciter à s'adapter aux difficultés?!!

Pendant la réunion de CVS ,en présence du directeur de IEM ,la directrice de collège ,les représentants,les jeunes ,les représentants des parents ,parfois les élus (mais excusés ce jour ) ,on a évoqué la possibilité d'accueil, un seuil à atteindre de 220 jour au lieu de 190 jour en IEM , pour que l' A R S ne continue pas de diminuer les budgets en raison de la capacité d'accueil par rapport à la tarification journalière.

Des points ont été rappelés concernant les règles de vie à respecter pour les jeunes .

Des revendications sans réponses,mais toujours convaincantes de la part la direction selon certains jeunes. qui se sentent mal écoutés .

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L'intervention du collège s'est dirigée vers un besoin vital ,celui du sommeil après avoir constaté la fatigue des plus jeunes pendant les cours . L'organisation de l'institution repose sur des horaires un peu tardives allant jusqu'à 23h selon l'age et le groupe des élèves.

Les familles ont demandé l'ouverture de IEM pendant les vacances,vu la fatigue de leurs enfants à cause de la distance .

Ces revendications liées aux budgets ,ne reçoivent pas un applaudissement , plutôt des réponses chiffrées d'ordre dépassant peut être même l'institution .

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IV. Chapitre Étude de l'inclusion à l'extérieur

1. Circulation entre Loisirs, ateliers et éducation :

La compétition entre les personnes qui partagent le même handicap ,peut être considérée comme une inclusion où le seul critère ne se limite pas seulement à un groupe bien défini et étiqueté ,mais au contraire ,elle n'a pas de limite pour qu'elle signifie bien sa définition?!!!

La confrontation entre les personnes dites« valides »et les «non valides» en terme de compétitions sportives s'avèrent rares ,selon un éducateur et pourtant le niveau de certains est hautement certifié. La faute à qui?!!!Au manque d'enthousiasme pour les organisateurs afin de reconnaître les compétences de certaines personnes ou la peur ou l'indifférence peut être expliquée par de la compassion des «Autres »en vers ces personnes «autrement capables»

Une sortie réservée à une activité sportive,où les personnes en situation de handicap vont se rendre pour pratiquer différents types de sport ,ce jour là ,c'était du poing pong,on peut parler de l'inclusion quand une même «communauté» se retrouve entre elles pour jouer ,non je ne crois pas car l'inclusion c'est l'autre et avec l'autre aussi,faut il se contenter quand il s'agit du sport de rester entre eux et non pas imposer la mixité et la vraie inclusion entre les personnes valides et celle qui sont en situation de handicap,en respectant leur capacités. Et qui doit l'imposer ?!!!

Pourquoi nous nous dépassons pas ces lignes directrices qui guident et nous placent dans une autre institution spécialisée pour handicap et ne pas franchir cette étape et s'inscrire dans un club où une personne dite normale se voit entrain de jouer face à adversaire dit «normal »aussi .

Le mercredi est le jour le plus convoité et consacré au sport ,le foot , foot fauteuil ,pétanque , la musculation, ping pong ....

Malheureusement,ce qui peut être signalé et important à le dire vu le caractère commercial qu'il peut prendre .Car il y a des foot fauteuils coûtent cher ,environ à peu près de 12 milles euros ,fabriqués généralement au USA .Et vu le coût, l 'I E M possède qu' un seul,espérant gagner la coupe nationale ,prévue le mois Juin à Brest .

Dans les matchs de foot ,les joueurs démontrent des compétences hautement performantes, entre eux ,une« inclusion communautaire » se crée où l'esprit d'équipe fait pas défaut .

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Les matchs sont assurés par handisport dans la salle de sport de la commune .Ce qui manque peut être la présence de l 'équipe éducative de temps en temps pour créer une autre atmosphère celle que ces jeunes veulent peut être, pour démontrer leurs capacités dont ils ont fiers ou jouer tout simplement en formant une belle équipe et pouvoir voir l'autre facette à double sens d'une équipe « autrement éducative »et celle « autrement capable » où la performance soit le seul trait visible et distinctif.

l Implication et expérience personnelle d'inclusion

La participation sexuée d'une jeune et moi même au match de foot ,était plutôt bien reçue même réclamée pour une autre fois .Le mélange de sexe et les compétences féminines ont été révélées comme un défi pendant le match .En tout cas,l'inclusion doit émaner des deux sens ,et non pas toujours d'un seul sens .Et quand la société devient réticente pour affronter l'«autre»,nous en tant qu'accompagnateur ,éducateur,nous pouvons anticiper avec eux cette inclusion ou plutôt « jouer » tout simplement . La peur des autres de ces adversaires très performants qui les rendent sûrement en situation de «handicap» désigne bien le repli sur soi l'enfermement d'une société .

L'adhésion à une équipe avec laquelle j'ai joué pendant mon stage, et qui m'a incluse d'une façon régulière pour jouer au foot était très émouvant. Le plaisir senti d'appartenir et m'inclure à cette équipe est immense .

Ce qu'on peut vraiment regretter le manque de manifestation où l' « autre « » et « nous » se regroupe pour dévoiler les différentes performances,où l « 'autre » a forcement peur de cette confrontation sans avoir même pas le courage d'y tenter .Pourquoi tant de peur ,de manque de volonté ,d'être moins avenant envers nous puisqu'on forme un « tout «.La sensibilisation ne résonne pas assez dans notre société,et la voix de l 'APF doit être entendue sur ce ton encore et lâcher de temps en temps son partenaire bien fidèle « handisport » pour s'ouvrir sur d'autres partenaires où les communautés sportives se réunissent et pas seulement une.

Encore faut t il se mobiliser avec force quitte à s'inscrire raisonnablement dans les différentes manifestations pour imposer cette inclusion « mal acceptée »?!!!

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Le seul sport où on peut dire que l'inclusion est bien présentée et présente ,celui de la pétanque ,où un des usagers la pratique avec les membres de club,une inclusion symbolique malheureusement car il joue généralement avec le coach,selon ce dernier. On peut s'interroger vraiment sur le regard et la mentalité de la société de ce club , qui est encore en décalage sur la notion de normalité qui délaisse la personne en situation de handicap inclus en apparence seulement .Les échanges et l'atmosphère qui règnent ,jouent un rôle important pour ce joueur «particulier» mais « isolé », se contente de ce plaisir très modeste pour ne pas espérer plus .

Alors que le discours du coach sur la diversité ,l'inclusion ,nous envoie directement sur

l'efficacité des paroles ,qui deviennent stéréotypées mais la moindre concrétisation est absente ,une image qui reflète une société basée sur les représentations superficielles, qui sont largement déconnectées avec la réalité.

Ce qu'on peut observer lors d'une activité sportive d'initiation pour le judo , une atmosphère divisée en plusieurs communautés institutionnelles et groupales d'une même culture .D'où la question peut être de se demander sur cette réaction militaire des habitudes provenant d'une éducation très archaïque d'une société qui se veut être organisée ,carrée déjà avec les personnes dites « normales » et plus rigide avec les personnes dont on a peur de les perdre de vue . Ce manque de liberté traduit un dysfonctionnement et puis nécessite un remaniement éducatif et un changement de regard envers l' autre qui devrait pas systématiquement se fidéliser à notre façon personnelle de voir les choses et se conduire .Certes certains ont besoin de nous ,des repères mais d'autres n'ont pas forcement besoin d'une éducation stéréotypée qui les étoffe plus qu'elle les libère .

L'atelier d' informatique devient le moyen le plus attractif envers lequel tournent les « yeux »de l'inclusion .Malgré que les ordinateurs sont mis à la disposition de ces jeunes dans la salle ,certains d 'entre eux disposent de leurs propres ordinateurs .Plusieurs activités organisées en dehors de ce cercle informatisé pour sortir et s'aérer envers d'autres horizons et institutions comme par exemple l'école,le club de judo .... en portant toujours son matériel afin de réaliser des projets ,comme par exemple : un montage d'un film ,vidéo avec la participation des jeunes en dehors de l'institution.

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A Le collège

Selon la loi:«Tout enfant,tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements mentionnés à l'article 351-1,le plus proche de son domicile,qui constitue son établissement de référence »

Si sa scolarité ne fait l'objet d'aucune décision par la C D A P H (commission de droits de l'autonomie des personnes handicapées) ,il est inscrit dans l'établissement scolaire le plus proche du domicile .Si sa scolarité nécessite un dispositif type CLIS (classe d'intégration scolaire) ou ULIS(unité locale d'inclusion scolaire).

Si l'élève est contraint d'interrompre momentanément sa scolarité (inscription inactive).

Si son PPS prévoit une scolarisation partielle ou totale dans un établissement sanitaire ou médico-social .(inscription inactive),l'enfant reste inscrit dans son établissement de référence. Ebersold ajoute sur la notion de l'inclusion en disant qu' «Elle juge que la scolarisation de tout élève, fut-il à besoins éducatifs particuliers, est profitable à tous » .8

Néanmoins les opinions des professeurs se divergent entre le choix des cours et d'apprentissage entre l I E M et le collège, car il y a ceux qui préfèrent l'inclusion avec les autres élèves et d'autres moins ouverts vers les autres .

Apparemment au lycée,les élèves se trouvent en classe ordinaire reste à savoir sur quel critère on peut décider cette mixité.

Ce qui peut être intriguant aussi ,et qui paraît normal ,l'inclusion dans une classe aménagée où on trouve deux élèves dont un aurait préféré être seul ou avec les autres élèves que son semblable pour des raisons d'entente!!

Ce qui est aussi surprenant ,c'est de voir l'entraide qui anime certains entre eux ,et qui nous laisse très interrogatifs pour expliquer les vraies raisons .Est ce que handicap est un facteur majeur de se sentir aussi solidaire pour créer après une« communauté bien soudée» ???

La première année scolaire au collège ,il y avait une difficulté d'inclusion sentie par la plupart des élèves ,car ils étaient habitués à leurs vie scolaire aménagée au sein de l'institution.Une préparation à une telle transition devrait être mise en ouvre en amont d'une

8Ebersold Serge« Inclusion »,p 71.

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façon successive et rythmée pour éviter un tel choc ,ce qui s'avère tout à fait normal pour n'importe quelle personne subissant un tel changement.

Au cas d'absence d'un professeur,les éducateurs sont appelés pour venir chercher leurs élèves ,la question se pose bêtement sur les autres élèves et de savoir si les parents sont appelés aussi de venir chercher leurs enfants?!!! Ce qui ne peut pas arriver car l'école doit se déployer les moyens?!

Un exemple où on est dans l'incompréhension de modalités qui entraîne un peu de la colère!!

On peut creuser un peu pour comprendre ,soit il y a un abus exprimé clairement de la part de l'école à cause de la proximité de l' I E M ,en profitant du fonctionnement de cette dernière pour reléguer sa responsabilité et l'élève se trouve dans la balançoire entre les deux,où car à chaque contretemps il est amené souvent à voyager entre les deux établissements ce qui engendre une fatigue anticipée par un décrochage définitif selon certains?!!! Alors de quelle inclusion s'agit t il ,quels moyens ,et ,et quels prix,et quelle anticipation institutionnelle?

L'école représente un lieu idéal pour une bonne inclusion ,elle apporte en plus des connaissances cognitives ,un héritage auquel les élèves en situation de handicap ne sont pas épargnés de le léguer??.C est leur droit et un droit légitime,quand il est violé ,ou bricolé avec une politique à la fois nous montre la légitimation et la violation de cette même loi ,la solution est de creuser ,de comprendre et défendre cette légitimité qui s'écarte de la réalité du terrain . Un décalage profond qui transmet bien un message ,celui d'une paresse politique,institutionnelle malgré les efforts de professionnels, individuels qui restent heureusement le souffle et le coup de pouce pour ces élèves à se battre et lever ces freins avec leurs forces inépuisables sources inspirées de leurs difficultés ,traduites par une fierté et une égalité reconnue quand ils partent ou reviennent du collège .

Les personnes en situation de handicap et qui sont plus scolarisés , sauf un qui suit ses études supérieures en droit .Ils participent à la vie quotidienne et à l'insertion professionnelle qui s'organisent dans un ESSAD, un partenariat fondé sur l'adaptabilité pathologique car il n'existe rarement des établissements conçus aux personnes ayant des capacités limitées .

Le personnel éducatif accompagne ces jeunes dans leurs insertion professionnelle et sociale,parmi ces personnes ,il y en a ceux qui habitent dans des appartements à proximité de L'IEM ,en autonomie épaulée par le personnel éducatif .

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L'inclusion ne peut être réussie ,si le regard de l'autre sur l' handicap ne change pas ,plusieurs personnes racontent des situations où le regard était le centre d'interaction au lieu d'un dialogue avec l'autre,surtout à l'école ou dans la cité ?!!! Y t il assez de sensibilisation envers ce regard qui peut tuer toute tentative à l'inclusion ,à l'acceptation réciproque de l'autre ?

La réciprocité d'inclusion emprunte un chemin où les deux sujets soient assez sensibilisés pour une collectivité et un vivre ensemble malgré les différences « réciproques » liés à tout trait sociologique, culturel et éducatif qui peut s'avérer aussi comme un « handicap » aussi .

Ce qui peut être demandé parfois par le collège est une aide humaine émanant de l 'IEM pendant les examens pour aider les élèves à écrire et jouer le rôle des AVS.

L'école fait parfois du chantage en profitant de besoin de l 'I EM de scolariser « ses enfants » comme s'il est le seul responsable légitime qui doit appliquer la loi de l'inclusion.

Des sollicitations de la part le cadre enseignant et ses contraintes par rapport l'accompagnement de certains élèves malgré leur autonomie,est exprimé à chaque fois quand il n y ' a pas besoin . La représentation du fauteuil nécessite une tierce personne même si la personne en fauteuil peut se déplacer librement avec ou sans son fauteuil. Une sortie était organisée par le collège qui s'est confronté à une représentation du handicap qui lui a paralysé au point de solliciter et exiger la présence d' un accompagnateur de IEM ,Or cette personne est indépendante malgré son fauteuil,et qu'elle peut monter et s'asseoir toute seule au bus. La question se pose directement sur le niveau d'information sur le handicap de chaque élèves avec ses capacités et ses limites pour ne pas fondre et détruire des années de travail sur l'acquisition de l'autonomie , ce que le cadre éducatif avait semé pour que la personne en situation de handicap ait une autonomie qui lui permettra de se déplacer et de jouir de sa vie au sein de la société.

Le cadre enseignant est assez informé pour laisser la personne compter sur elle même,fera t il confiance comme le cadre éducatif en veillant de loin sur la personne sans pour autant l'étouffer à chaque fois qu'un fauteuil s'approche et se dirige vers lui?

Imaginons si 'il y a plusieurs élèves participant à la même sortie,combien de personnes éducatifs réclamera t elle l'école pour que ces représentants d'un handicap malgré leur autonomie doivent se mobiliser?

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L'école doit elle harceler en permanence les éducateurs à chaque fois qu'elle croise un obstacle «abstrait »?et les solliciter à accompagner «ses propres élèves en situation de handicap»,à venir et se transformer en AVS pour aider ses propres élèves ,à conduire avec leurs voitures plus adaptés que les leurs pour transporter ses propres élèves,,,,,sans parler les taches administratives auparavant traités et gérés par le cadre éducatif.

La délégation est assumée et doit l'être qu'avec l 'IEM,,?!!!car il est

mandaté ,car l'école qui est une des institution où l'élève en situation de handicap dans cet IEM veut avec beaucoup de détermination ,de fierté qui brille dans leurs yeux à chaque fois qu'ils partent et reviennent ,même dans leurs échange pendant le repas,nous laisse incontestablement convaincus de l'importance de l'école pour eux. Cette propriété doit être assumée par l'école ,ils sont ses propres élèves aussi ,et ont les droits comme les autres en terme d'égalité et des chances,léguer quelques missions sur les épaules de IEM n'est pas une solution ,devient un harcèlement qui pèse sur leurs responsabilités déjà dures à assumer.

On a l'impression que l'école n'assume pas entièrement son rôle inclusif car chaque fois elle relègue ses missions en se dirigeant vers le représentant légal ou plutôt le mandataire,et que ce dernier reste impuissant face à cet abus.

On ne peut pas parler d'un partenariat si la coopération vient d'un sens unique.

Pour que ce label soit véritablement inclus ,il faudra que un vrai partenariat institutionnel ....

Un accompagnement au réfectoire a été le but d'étudier de près, comment l'inclusion se concrétise avec les autres élèves .La mise en écart des élèves en situation de handicap avec leurs accompagnateurs de L' I E M qui viennent pour les aider à manger ,car l'école ne déploie pas des moyens malgré un capital humain pour que les élèves ayant besoin , puissent manger et être accompagnés dans leurs besoins.

Le regard sur handicap ,pour qu'il soit optimiste de la part la société dite «inclusive» ,doit être préalablement préparé à l'école,or si cette dernière n'a pas les moyens nécessaires pour

les inclure quotidiennement ,l'inclusion sera faite à moitié aussi et le regard de l'autre sera aussi à «moitié» .

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Les élèves en situation de handicap crée une communauté scolaire à part entière,soit choisie ou subie,pour faute d'ordre organisationnel,car parfois quand ils arrivent un peu tard au réfectoire ,les autres copains ont déjà fini de manger et ils se retrouvent entre eux .

Comment on peut expliquer une telle organisation,entre deux institutions,L'IEM et l'école,La première passe son temps à se déplacer même si la proximité est nettement positive dans ce cas,vu le nombre des allers et retour et la deuxième qui n'arrive pas à assumer entièrement son rôle inclusif en profitant évidemment de cette proximité pour solliciter le personnel éducatif à chaque fois ,moins par rapport les années précédentes selon certains .

L 'enjeux réside dans le dénouement de cet énigme,la proximité ,un atout majeur pour une vraie inclusion est bel et bien présent,les déplacements sont à l'heure à chaque sollicitation et malgré tout ,l'inclusion scolaire traîne un peu ,comme si à l 'I E M d' assumer tout seul l'inclusion de ses « enfants »et l'école profite largement de cette proximité qui devient finalement un inconvénient plus qu 'un avantage pour une vraie inclusion??!!! Car si l' I E M était loin ,je crois que le collège serait contraint de déployer des moyens pour une vraie prise en charge des élèves en situation de handicap,même si mon optimisme était remis à sa place quand j'ai su que les éducateurs sont appelés à se déplacer au lycée qui se trouve loin quand il y a besoin?!!!!

Les parents ayant des élèves en situation de handicap ,exigent et luttent pour que leurs enfants soient scolarisés ,et ils se sont pas appelés à venir aider leur enfants pour manger ,ni pour d'autres besoins,,,,alors pourquoi cette responsabilité hypocrite de l'école quand le tuteur de l'élève en situation de handicap n'est pas le même?!!

Est ce que le statut du tuteur change les normes et régule certaines façons de responsabilité ,concernant même ce qui est législatif au détriment de cet élève en situation d handicap et provoque même une inégalité de prise en charge du même handicap à cause du statut de son tuteur?!!!

L 'école au lieu de réduire les inégalités ,elle en provoque car elle change du visage quand un père furieux réclame la scolarité de son enfant en situation de handicap ,elle emploie des AVS ,et quand une institution envoie ses élèves, suite aux recommandations de l'inspecteur en plus pour leur inclusion ,l'école fait son travail à moitié .Ce double jeux démontre un oui pour les

familles quand les conditions sont favorables pour l'accueil et un oui avec beaucoup de paresse en comptant sur l'autre et ses moyens quand le locuteur n'est pas le même?!!!

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Selon le personnel éducatif ,était administratif aussi,auparavant ,en effectuant des taches de secrétariat que normalement l'école devrait en assumer et ne pas reléguer cette tache .

Un décrochage peut être s'avérer ,pour des raisons liées à la fatigue ,selon un élève qui me signale son endormissement souvent pendant des cours et de la démotivation surtout à propos de l'utilité d'un diplôme après pour lui. Le plus intriguant c'est qu'il répète ce que les professeurs l'ont confié par rapport son sort .Car selon lui, il y a des professeurs qui motivent ,en parlant de ses cours maintenus dans l'établissement et de certains qui le démotivent (collège).Malgré son handicap lourd ,qui délimite ses capacités d'apprentissage au collège certes,mais dans l'établissement ,des moyens mis à la disposition de maintenir un niveau d'apprentissage correct,grâce à des ergothérapeutes.

Une salle où se trouve un atelier d'auto école,où les personnes suivent des cours d'apprentissage afin d'ajuster leurs besoins d'adaptabilité dans le véhicule plus tard assurés par les ergothérapeutes.

Les élèves ont de bons résultats ,expriment leurs fierté en dévoilant leurs notes,un bon suivi est maintenu même pendant les échanges pendant le repas. L'atmosphère est conviviale ,grâce aux échanges ,certains résidents viennent d'autres départements ,ils rentrent chez eux pendant le week-end .

Pour la scolarité des élèves nous pouvons constater la répartition de l'effectif des élèves répond plus particulièrement aux besoins et aux attentes de l'école et non l'inverse. Ainsi on peut s'interroger sur ce renversement de jeu de rôle qui consiste que normalement l'école doit s'adapter à la personne et à son handicap et non pas l'inverse.

Le stage de certains collégiens se déroule dans le collège où l'élève est inscrit , formé par des professeurs pour ce qui est de documentation .Pour la majorité des élèves ,les parents ont participé dans le projet de leur enfants ,en se concentrant sur la proximité géographique pour les démarches .

Certains ne mangent pas dans le réfectoire pour faute de personnels ,inadaptation architecturale qui ne permet pas de se déplacer en fauteuil et pouvoir mettre les plateaux .

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Par contre ,le personnel de IEM est convié pour ne pas dire ,est appelé à venir et aider ses usagers au réfectoire de l'école,s'il le souhaite?!!(Sous entendu...)...

Un groupe était constitué des élèves en situation de handicap à part dans le réfectoire ce qui était reçu avec beaucoup de mécontentement de la part les éducateurs.

L'inclusion scolaire peut être réussie que si elle est préalablement préparée,les élèves qui viennent juste d'être scolarisés, se trouvent entre eux ,ne se mélange pas avec les autres élèves,d'où la question de se demander pourquoi? Sont ils assez préparé de confronter une telle inclusion,préféreraient t' ils rester entre eux plutôt avec les autres? Avaient ils le choix de choisir ou subir l'inclusion?

S' ils n' étaient pas assez mélangés avec les autres et surtout à leurs age,je crois qu'on peut parler d'une inclusion partielle ,qui leur permette de côtoyer l'autre et naturellement en commençant par la scolarisation

Si je prends l'exemple de ce collège qui accueille une classe cette année,dans laquelle les élèves en situation d handicap n'arrivent pas à s'intégrer avec les autres élèves et que certains des anciens élèves ont bien réussi leur inclusion en faisant même des amis. Il s'agit juste d'un début d'une inclusion qui va se mettre en route ou faudra t 'il du temps d'adaptation et acceptation de ce monde et non pas l'inverse ce qu'on ne pose pas rarement ,pensant toujours à imposer à l'inclusion du sens unique émanant de la personne en situation de handicap .

La personne en situation de handicap est informé par rapport les modalités des stages .

Ces derniers sont effectués selon les orientations de chaque élève ,soit à l'école où on offre la documentation comme futur métier du stagiaire .Le coin réservé pour le stage à l'école ,est assez étroit selon la stagiaire ,heureusement l'année prochaine la formation continuera à la BFM de Limoges .

Selon elle, la formation est très intéressante mais l'architecture et l'aménagement et surtout les emplacements des livres à cause de la hauteur ,ce plaisir d'être autonome et efficace est moins senti .

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L'orientation envers ce type de formation est maladroitement irréfléchie dans la mesure où la personne en fauteuil ne pourra pas accéder facilement aux livres qui se trouvent généralement à la hauteur ,et l'architecture des bibliothèques est loin d'être aménagée pour accueillir un public en situation handicap , un lecteur pour en être un futur bibliothécaire?!!!

Mais l'expérience est enrichissante et démontre les obstacles à surmonter peut être un jour avec des solutions enfin adaptées pour que la personne soit vraiment incluse dans tous les orientations et les métiers qu'elle envisage exercer comme les autres .

Une sortie pour une visite de forum de métiers où les élèves en situation de handicap se sont dirigés vers le forum avec beaucoup d'enthousiasme ,en ciblant bien leur futur métier, pour certains le métier était bien visé soit avec aide d'orientation de la part l'équipe d'enseignante,des professeurs référent . Pour d'autres ,ils sont dans une phase de découverte et d'investigation. Les ateliers étaient organisés de façon à ce que les élèves aient pas mal d 'information concernent leurs orientations.

Le choix du métier et son orientation concerne tout les élèves sans exception,mais les obstacles d'accessibilité dans comme le lycée de Mas jambaud où une des intervenantes m'avait confié que l'établissement « est inclusif par contre il manque des moyens financiers de la part conseil général .

L'ascenseur est absent en attente de moyens ,ce qui obligera les élèves à rester au rez de chaussé pour manger ,avec quelques élèves ».

L 'inclusion reste partielle ,à moitié dans les établissements ,et devient une condition incontestable avant même son orientation ,car c 'est l' accessibilité qui conditionne et oriente le trajectoire de son métier ,de son espoir ,,,,,

Certains élèves sont obligés de changer leurs orientations à cause de l'architecture de l'établissement.

La matinée est enrichissante puisque les élèves en situations de handicap ont été accueillis, informés et orienté dans une atmosphère inclusive ,mais le regard était bien présent ,l'attente s'est fait entendre pour que l'afflux des élèves « qui ne sont pas véhiculés passent d'abord », crie une des organisatrices.....

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La relation entre le corps éducatif et pédagogique est parfois conflictuelle,froide pour des raisons un peu liés au profil du métier qui enferme chacun d'eux dans sa posture au lieu de s'ouvrir envers l'autre,la réticence de la part le cadre enseignant est plus spontanée que celle du corps éducatif .

Il s'avère que des réunions entre les clans n'existe pas ,hormis la présence du coordinateur qui est le fil conducteur entre le collège et l 'IEM, assumant le suivi d'évaluation .Parfois au sein du même corps d'enseignant,l'évaluation de l'élève est individuelle .

La reconnaissance est réclamée peut être par les deux extrémités, déplorée plus par le cadre éducatif .

L'outil utilisé est le même programme établi pour les autres élèves ,d'où la question de se demander ,si le programme s'adapte à un élève ayant déjà suivi le même et qui repasse pour une troisième fois,sans succès. La pièce de théâtre (ci joint en annexe,où l'élève a pu noter juste le nom de l'auteur !!!) est un exemple qui montre que le niveau exigé est loin d'être atteint. Avoir le même programme est une bonne réussite pour satisfaire la notion d'inclusion mais devient un échec immanent , si le même élève n'arrive pas ,à cause de ses capacités très limitées?

L 'État doit il chercher pour en modifier certains programmes afin que les élèves puissent réussir comme les autres au lieu de rester trois ans dans le même programme en collectionnant les échec?!!!!Ou serait -t elle une de ses stratégies financières ,sociales etc... pour stopper l'hémorragie de l'inclusion et l'envie de certains d'aller plus loin ???? ..

Le déroulement de la séance du théâtre ,était dans une atmosphère typique,car un des deux élèves ,a refusé catégoriquement de jouer le rôle d'une femme ,et la séance a dégénéré en rire,? Ce qui paraît banal mais normal!!!

Pendant cette séance ,le professeur a fait beaucoup d'efforts pour tenter avec des mots simples expliquer un vocabulaire dense et compliqué de la pièce,sous les yeux des élèves ayant de très sérieuses difficultés . Ils ont bien participé ,à leurs rythmes,selon leurs capacités ,grâce à la façon très performante du professeur pour capter leur concentration en altérant sur des moments qui dérivent en éclats de rire d'un élève et sur des moments de sérosité pour revenir sur le sujet.

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La séance de ce cour est réservée pour deux élèves ,dans une grande classe qui les fait bien sentir et dire qu' ils sont que deux!! «et sans les autres»!!!selon un des deux élèves

Éric Plaisance se voit plus optimiste quand il nous compare avec l'Italie qui selon lui, a réussi de supprimer la classe spéciale dans l' école ordinaire devenant ordinaire «destinée à tous sans distinctions »9

Mais avec les autres serait mieux ,ou encore pire ,à cause peut être de la moquerie et l'indifférence des autres , suite à leurs réponses maladroites et leur modeste niveau?!!!

Ou se mélanger avec les autres d'une façon irrégulière pendant des séances d'art ,de musique,,, qui ne nécessitent pas un effort supérieur vu leur capacités intellectuelles,serait il pas mieux et plus inclusif?

Tant que ces questionnements ne se concrétiseront pas un jour ,tantôt sur le premier plan que sur le deuxième ,la réponse reste muette ou se dirige vers les échecs pédagogiques que l'école produit pour culpabiliser un élève et son espoir d'être égal et utile pour une société méconnaissable et indifférente.

B Le lycée

Le lycée revêt un autre caractère,c'est une question plutôt personnelle que professionnelle où le profil d'une auxiliaire ou un directeur peut provoquer un refus . Les missions d' A VS en terme d'accompagnement peuvent se varier d'une personne à l'autre ,entre celles qui acceptent l'accompagnement avec toute sa forme et d'autres qui refusent par manque de formation ,défendue même par l'inspection académique d'où l'obligation d'intervention de personnel éducatif de L IEM .

D'où la question devenant habituelle maintenant sur le rôle de l'éducation nationale et ses établissement à clarifier ce laisser aller ,et trancher sur le rôle d' AVS et ses missions dans l'accompagnement de l'élève pris en charge partiellement et non intégralement selon l'éthique personnel ,institutionnel qui fait plus rage que satisfaction où encore une fois le lycéen en

9Éric Plaisance, « Débats,échanges »

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situation de handicap ,est à moitié inclus et se trouve entre deux balances dont une se penche largement sur l'autre pour reléguer ses responsabilités sous plusieurs prétextes. Les déplacements effectués entre les différents établissements scolaires ,émanant de L IEM ,sans choix et exploité souvent par ces derniers ,laissent entendre une machination institutionnelle qui profite d'une institution ayant besoin de scolariser ses enfants pour survivre et qui doit être soumise ,les yeux fermés même devant une loi 2005 qui préconise les égalités et droits pour tous .La voix de l 'A P F est enrhumée devant une telle injustice ,elle qui crie à chaque fois,avec ses slogans devant des anomalies architecturales en terme d'accessibilité certes ,mais devrait retrouver sa voix devant un tel adversaire aussi autoritaire et qui malheureusement doit être son compagnon de cette route vers l « 'inclusion ».

Le lycée Pagnol,connaît une bonne réputation ,en terme d'accessibilité ,suite à ses derniers aménagements .Certains lycéens fréquentent le lycée ,très motivés ,grâce à l'ambiance d'une maturité qui règne .

Un rendez vous étais pris par une coordinatrice chargée de groupe de lycée pour une rencontre, après avoir une concertation de la part les élèves ,de ma présence sur le lieu. Une lycéenne a volontairement accepté mais malheureusement ,à cause d'un stage ,elle sera absente sur ma période qui s'achèvera en quelques jours. La surprise ,réside dans la réticence de certains entre eux ,qui n'acceptent plus d'être accompagnés et labellisés ,devant les autres ,surtout devenant matures,ont droit d'être tranquilles .....

Ce qui est compréhensible ....

Après négociation ,et de sollicitations en demandant l' intervention de cette volontaire de convaincre un de ses copains .L 'accord était enfin accepté.

La peur de toute représentation se mûrisse à chaque fois qu'on surmonte un pas .Le lycée représente une étape transformatrice dans les considérations et revendications proclamées par un lycéen en situation de handicap.

Mon positionnement s'est focalisé sur l'observation et la découverte architecturale de cet établissement de bonne réputation. Accompagnée du proviseur ,avec qui j'ai pu m'entretenir ,

j'ai pu visité l'enceinte de l'établissement, bien commentée .

J 'ai eu l'occasion de discuter avec l'infirmière du lycée,qui accompagne les lycéens en situation de handicap dans leurs prise en charge .

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Un peu moins lourde ,par rapport avant,où le partage du lieu sanitaire -toilette- commun d'où la difficulté du à la normalité engendrée par la rude tache de déplacements et manutentions .

Un autre point soulevé ,consiste dans l'effectif .Elle est seule sur ce poste à assumer son rôle médical,paramédical pour tous les lycéens .Épaulée par une AVS ,dans certains cas urgents seulement ,car ces derniers ,le manque de compétence,devient un slogan habituel

et convaincant .

Cela veut dire ,en cas d'urgence des deux cotés,que fera t elle?!!!La réponse est d'essayer de gérer avec les moyens de bord....

Les avis des auxiliaires tournent autour de leurs statuts précaires,de leurs manque de formation,la durée de cinq ans d'expérience pour être titularisée ,,etc

Une série de plaintes et désarrois,témoignent une réalité très amère de ce métier en voie de disparition. Une réalité déjà étudiée l'année dernière ,à travers quelques textes ,mais confrontée réellement sur le terrain ,mêle la pratique et la théorie dans le même rang de constat.

Ma présence discrète à une séance pour assister aux cours,m'a emportée vers autre chose,liée à l'atmosphère agitée des lycéens et l'état d'âme du professeur ,dépassé par leurs comportement. Notre discussion s'est détournée vers son désespoir pour cette génération et sa réussite ...

Notre lycéen ,bien discipliné ,travaille avec l'aide d'une AVS pour la retranscription .

Le lycée,est une étape entre l'adolescence et la maturité ,le lycéen en situation handicap semble plus mature que les autres,en tous cas ce jour là. Cette observation m'interpelle sur les raisons ,sans apporter une étiquette pour en expliquer des raisons qui seront liées simplement par l'éducation, la discipline propre à chacun ,et sans tomber dans des préjugés inutiles .

Mais c'est important ,de signaler le cadre de normalité exigé par notre société ,pour certains plus que d'autres ,qui provoquent une certaine inégalité ,de se contenter de peu ...sans perturber la trajectoire normative .

Le plus prudent ,réside d'éviter de s'effondrer dans le clan de ce dilemme de discrimination positive ou négative ,où toutes les représentations nous assiègent .

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2. Décalages,écarts ,contradictions ...?!!!!

Un accueil de la diversité:Le droit à l'enfant quel qu'il soit fréquenter l'école ordinaire ,on peut se demander sur quel critère on s'appuie pour catégoriser les élèves en situation de handicap sans pour autant trier ceux qui sont ordinaires ayant eux aussi des caractéristiques sociales,culturelle ou autre et pourtant l'école doit être ouverte à la diversité en accueillant tout le monde,

Avec la participation de représentants des usagers à une réunion d'information sur l'accessibilité suite à une manifestation .Après 10ans depuis la loi de 2005 , et ce qu'elle a promulgué avec clarté et concision .On peut confirmer la concrétisation architecturale où l'accessibilité se creuse dans un fossé qui reste encore troué.

Cette inclusion anciennement enchantée depuis bientôt plus de 10ans,reste muette à l'heure actuelle se voit rectifiée, régressée ,modifiée en révisant quelques normalités .Comme par exemple, l'aménagement de la voirie d'un cabinet médical se trouvant en bas d'un immeuble ,pour qu'il soit homologué ,la concertation de tous les propriétaires doit être entendue.

Parmi les conséquences les plus remarquables qui en découlent ,on peut dénombrer certains d'entre elles : La Peur et résistance de IEM ,Enjeux sur le devenir des IME ,enjeux organisationnels,effets sur le fonctionnement de l' I E M (Emploi du temps,transport),enjeux financiers ,effets sur le prix de la journée ......

La régression est fortement sentie suite à des dérogations concernant l'accessibilité .On a l'impression de ratifier une loi pour en faire une autre ,plus souple ,mais dérangeante et provocante.

On assiste à une rénovation ou modification ,allègement ,les mots manquent pour expliquer ce recul.. Selon Jean Pierre Dupuy (professeur et chercheur )« L' ordre social contient la panique au sens où il en prévient le déclenchement ,mais aussi au sens où la panique

est en lui ».

Des mesures qui démontrent un certain abandon ,une panique sociale ,face à une motivation optimiste et un espoir d'égalité de chance et de droits, né il y a déjà 10ans .« A l'instar de ce

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qu'on appelle ,,,,la panique ,décomposition de l'ordre ,naît de l'ordre lui même par ce qu'elle est en un sens ,déjà en lui ,c'est un mal de l'intérieur »10

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10Jean Pierre Dupuy,« La panique »,p 43

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Représentation et interprétation

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11« Le populaire »,2010

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Dans cet IEM,«cinq enfants ont fugué»,affiché à la une du journal «Le populaire» en 2010.

Cette représentation dénue une vérité ,celle qui concerne plusieurs jeunes adolescents et ces adolescents en situation de handicap qui se sont pas épargnés .La fiche collée au mur automatiquement m'a interpellé et a suscité ma curiosité,pour en savoir plus.

Après plusieurs passages,j'avais enfin décidé de demander ,ce qui s'est passé aux éducateurs avant de m'orienter vers les adolescents et pourtant c'est eux les concernés.

La réponse m' a scotché sans voix,que j'avais même pas imaginé de se douter une seule seconde que cette source crédible et rarement redoutable puisque qu'elle est locale ,puisse jouer sur les mots au point de nous laisser croire avec son style métaphorique ses mots et d'ironiser tout ce qui peut être à nous yeux vrai ,faux .

C'était l'histoire d'une magnifique représentation théâtrale qui marque une évasion ,une fugue justement de tout ce qui nous,leur paraît vrai ,visible et pourtant faux et invisible .

Dans cette scène ,qui dévoile bien un masque que nous portons tous .On voit des acteurs qui nous invite à fuguer avec eux dans un monde où toutes les représentations font défaut , à nous détacher de nos croyances linguistiques entre autres bien ancrées et de déceler ce qui se cache derrière .Le journal avec son titre en est bien la preuve révélatrice .C'est même très significatif et saluant pour le message qu'il porte et transmet .

La représentation évoque plusieurs images dont une recèle une réalité sociale décrivant minutieusement les carences des politiques sociales qui mènent à une telle errance.

Ce qui suscite naturellement notre interpellation pour essayer de comprendre les textes,lois, et dispositifs leurs représentations ,votés et mis soigneusement dans les placards de la bureaucratie .

Cette citation illustre une vérité parmi d'autres et « Qu'il suffise pour l instant d affirmer que par représentations sociales on entend un « univers d opinions »(Moscovici 1961)de

« croyances » (Kaes 1968)socialement déterminées par rapport aux objets de l 'environnement (matériel ou social) .Les représentations sociales d 'un groupe donné sont le produit complexe des informations qui lui sont accessibles concernant l objet de ses représentations et de ses attitudes vis à vis de cet objet c 'est à dire en fin de compte de ses valeurs »12

12W.Doise ,A.Palmonari,«L'étude des représentations sociales »,p 120 BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Conclusion

Derrière un bureau de l'inspection académique qui regorge de dossiers classés ,et parfois datés depuis l'année derrière ,où certains attendent avec impatience une réponse,une place pour un accueil ,d'autres sont déjà planifiés pour 2016 ,des réunions, des déplacements ......

L'enseignant référant assume une lourde responsabilité en collaborant avec plusieurs acteurs et partenaires sociaux médico -sociaux, de l'éducation nationale, de la politique locale sans oublier les familles .....

Dans cet échiquier qui regroupe une grande famille gravitant autour de l'élève en situation de handicap ,l'enseignant référant est un médiateur, parfois psychologue auprès des familles ,politicien pour négocier par exemple avec un maire la scolarisation de tel élève dans une telle école ,éducateur pour son rôle d' accompagnateur ....

Il doit doté d'une stratégie,et diplomatie,lui permettant d'avoir de bons rapports pour arbitrer les différents partenaires ,obligés d'être solidaires et coopérants malgré eux.

Je suis sortie avec un dossier de plusieurs documents témoignant des procédures relevant de la bureaucratie où la personne en situation de handicap plonge sans savoir préalablement comment nager ,ni quel mouvement emprunter pour trouver simplement une réponse à ses questions interminables .Finalement ,et par coïncidence,dans ces documents que l'inspection académique abrite soigneusement dans ses placards,une cachette de secrets administratifs ,où les experts (au niveau national ,voire européen) déroutent,rectifient et maçonnent à merveille avec une touche de suspens le cadre de partenariat entre les différentes structures

et institutions pour embrouiller les personnes concernées ,leurs famille ,les professionnels,

les acteurs en les emportant dans une tornade d'incompréhension et peu de questionnements, couronnée exclusivement d'une soumission bureaucratique aveuglante.

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La réponse à mes questions ,se réfugie dans des archives administratives et textes institutionnels où règne une atmosphère floue et de suspens , bien préparés et malaxés pour une transparence tricheuse et falsifiée ,faisant foi d'une représentation logique et irréprochable.

L 'abus de pouvoir de l'école en sollicitant l' I M E,à chaque fois pour l'aide humaine ,démasque un enjeu institutionnel où l'état (l'Europe) est seule détentrice de clefs pour des portes et issue bien déverrouillées.

Mais faut il comme le souligne Keas René (professeur de psychologie et psychopathologie clinique) que « Chaque fois qu'une institution a vécu une crise,a été traversée par la peur de retomber dans l'informe,a laissé libre cours (sans refoulement) à l'agressivité des individus ,et chaque fois qu'elle a su qu'elle pouvait mourir et qu'elle s'est préparée à cette éventualité ,elle s'est en fait ,donné les moyens de continuer à vivre. »13

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13Kaes René « l'institution et les instituions études psychanalytiques »,p:94 BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Références bibliographiques

DUPUY Jean Pierre,La panique,2003,édition Nouv ed,p:43

EBERSOLD Serge, « Inclusion » Publication Recherche & formation Vol 61 Issue 2 , P71-83 ,2009-06-01, Recherche et formation

Disponible sur : « http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REFO_061_0071 »

PLAISANCE Éric,Débats,échanges autour de l'inclusion dans le monde,La nouvelle revue de l'adaptation et de scolarisation,2013-2,p183.

RENE Kaes et al , L'institution et les institutions Études psychanalytiques,2003,collection Inconscient et culture,p 94

W .Doise ,A .Palmonori ,L'étude des représentations sociales ,édition Delachaux §Niestlé S A,Paris 1986, page 120.

ZRIBI Gérard,Dominique Poupée -Fontaine Dictionnaire du handicap ,éd École nationale de la santé publique,2007.

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Table des annexes

Annexe 1:Projet d'établissement 59

Annexe 2 : Décret,lois 61

Annexe 3 : Entretiens 62

Annexe 2.1 Fiche de questions remplie par un élève 82

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Annexe 1:Projet d'établissement

« L 'accompagnement de l'autonomie :

Cet accompagnement recèle en premier un point et support important d'autonomie celui d' informer .

Conformément à la loi ,l'usager (et ou de ses proches,ou représentants légaux).doit être informé de l'ensemble de ses droits et des possibilités qui s'ouvrent à lui dans le cadre de son accompagnement.

Il est recommandé que cette formation soit faite de manière adapté et que les professionnels s'assurent que l'information soit comprise par l'usager et sa famille.

Une attention particulière est préconisé ici à l'égard de toutes formes de communication

pertinente pour répondre à des besoins spécifiques:traduction des informations en langue étrangère,utilisation de supports adaptés aux déficiences particulières des personnes accueillies ou accompagnés .

Il est à signaler aussi qu'une information de l'usager concernant les recommandations et conformes aux modalités d'appropriation que l'établissement ou le service a privilégié.

Évaluer le risque et travailler à l'équilibre entre marge d'autonomie et marge d'incertitude : l'objectif de garantir la sécurité de l'usager , rentre parfois en contradiction avec l'objectif de promouvoir son autonomie. Il est utile de trouver qu'un arbitrage entre les bénéfices et les risques des actions envisagées soit réfléchi dans une perspectives pluridisciplinaire et au cas par cas.

Cet arbitrage doit être recherché dans l'esprit d'équilibre de la bienfaisance mentionnée dans la première partie de la recommandation et en veillant à associer la famille ou les proches à la décision de prise de risque le cas échéant.

Les professionnels doivent être sensibilisés à ce travail sur les marges d'autonomie et les marges d'incertitude par l'équipe de direction pour que le respect des règles de sécurité en vigueur ne conduise pas à des restrictions de liberté inutiles ou injustifié et pour que autant possible la liberté reste la règle et la restriction de liberté ,l'exception.

Prendre en compte le rythme de l'usager et l'ensemble de ses besoins est un des points les plus examinés et défendus par l'association.

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D 'ailleurs une des priorités ,se dirige directement vers l'adaptation au rythme de l'usager ,aussi bien en matière d'accompagnement quotidien que le parcours proposé.

« Il est préconisé que la structure propose des activités adaptées aux facultés de l'usager,à leur développement éventuel(pour ne pas restreindre ses possibilités)ou à leur régression possible(pour ne pas forcer un changement rapide ,ou imposer une émancipation prématurée)

Il est demandé que les professionnels soient réactifs tout aussi bien aux changements et accélérations qu' à leur possible ralentissement .

Les professionnels interviennent auprès les usagers dans les modalités de temps et de rythme marqué par les contraintes institutionnelles ,il est important que ces contraintes soient périodiquement questionnées .

Accompagner l'usager dans la maturation de son parcours ou de son expérience est l'une des phases piliers de projet. D'où une grande faculté de compréhension et d'analyse chez les professionnels

en contact avec les usagers manifestant des troubles du langage ou des troubles de comportements importants,surtout leur formation fortement recommandée. »

La communication individuelle et collective constitue la voie de l'usager vers l'autonomie.

Ainsi proposer à l'usager des occasions d'expression diversifiées relève de

l'accompagnement .Le respect de l'autonomie a pour fondement l'écoute de l'usager;Il est donc recommandé que les structures développent les occasions de disponibilité et d'écoute active envers les requêtes des usagers:temps privilégié d'un échange singulier au moment d'un jeu par exemple,ou échange non verbal à travers la participation à une activité ou encore une participation gestuelle si le langage fait défaut ».14

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14 Extrait du projet d'établissement d' APF

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Annexe 2 : Décret,Iois

Circulaire n° D03-135 du 8 septembre 2003 (extrait)

relative â facarei en collectivité des. enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période

HCR : t€f€03Xd 7C-aOFP n'34 du 11 septembre 216.73, encart

Il convient de tout mettre en oeuvre pour éviter l'exclusion et risolernent dans lequel la maladie peut placer l'enfant au radolescent et de développer l'adoptai de comporternents solidaires au sein de la collectivité_

La circulaire n° g9-191 du 10 novembre 'lige du ministère de l'éducation nationale a permis de favoriser l'accueil et l'intégration des enfants et des adolescents alteits de troubles de la santé évoluant sur une longue période pendant le temps scolaire, par le mise en place d'un projet d'accueil' individualisé.

Cependant, certaines difficultés persistent, notamnerrt en ce qui conceme la généralisation de l'accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé dans les cantines des écoles, la prise de médicaments ou les soins â donner en urgence.

Par ailleurs, le décret n° 2001]-762 du ler août 21:10D réformant les conditions d'autorisation et de fonctionnement des créches, haltes garderies et jardins d'enfants (articles R. 180 â R. 18D-26 du code de la santé publique} prévoit que les établissements et services d'accueil des enfants de moins de sec ans concourent 5 l'intégration sociale des enfants ayant un handicap ou atteints de maladie chronique_ S'il n'existe pas de droit â raccueil, a fortiori en collectivité pour les enfant d'âge préscolaire, ni d'obligation 5 le charge des pouvoirs publics, la nouvelle réglementation vise ceperrdarrt â favoriser cet accueil, et demande aux établissements et services d'élaborer un projet qui précise les mesures â prendre.

Les dispositions proposées ont pour but d'harmoniser les conditions d'accueil en collectivité des enfants atteints de maladie chronique, d'allergie et d'intolérance alimentaires en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre i la multiplicité des situations individuelles rencontrées_ Elles doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur scolarité ou d'âtre accueillis en collectivité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, d'assurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés â ieurélat de santé.

La population concernée par les dispositions ci-après est constituée des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes {â l'exclusion des maladies aigués), d'allergie ou d'nlolérance alimentaires, pour lesquels des mesures particulières doivent être prises dans les collectivités qui les accueillent.

Cette circulaire est applicable dans les écoles, les établissements publics locaux d'enseignement relevant du ministère chargé de l'éducation nationale et du ministère chargé de l'agriculture, les établissements privés sous contrat dans le respect des dispositions de la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée_

Elle sert de cadre de référence aux établissements d'accueil de la petite enfance (créches, haltes-garderies, jardins d'enfants) et aux centres de vacances et de loisirs.

La circulaire éducation nationale n' 9g-181 du 10 novembre 199g est abrogée.

I - Une démarche concertée avec des spécificités propres aux écoles, aux établissements scolaires et â d'autres collectivités

1.1 Dans les écoles ef les établissements scolaires relevant du ministère chargé de l'éducation

nationale ou du ministère chargé de l'agriculture

L'admission scolaire des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période, d'allergie ou d'intolérance alimentaires, s'effectue selon les régies en vigueur.

A partir des informations recueillies auprès de la famille et, selon le cas, du médecin de PMI et du médecin prescrip:eur, le médecin scolaire ou le médecin désigné par l'établissement relevant du ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales, quand celui-ci ne bénéficie pas des prestations du médecin de scolaire, après concertation avec l'infirmière, détermine les aménagements particuliers susceplihles d'être mis en place.

L'avis de l'équipe éducative est également sollicité sur les dispositions â mettre en oeuvre. Les aménagement envisagés ne doivent pas toutefois être préjudiciables au fonctionnement de l'école ou de l'établissement scalde. Lorsque des incompatibilités entre l'étal de santé de l'enfant et les capacités d'accueil de l'école au de l'étabissernent sant constatées, d'autres solutions doivent être proposées â la famille dans le cadre du respect de

1

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Annexe 3 : Entretiens

(1) Coordinateur et chargé de handicap et enseignant au Collège(40mn)

1) Combien d'élève inscrit cette année ? C'est en augmentation ?

* 61 élèves ,il y a trois en moins,trente et un en Ulis ayant des troubles de langage et 30 élèves des troubles moteur

2) Sur quel critère appuyez vous pour accueillir des élèves en situation de handicap ?

* PPS 61 inclus Ulis,la MDPH prescrit une notification en Ulis,soit en IEM moteur, billanté par un orthophonie,psychologie ,ça passe par une commission ,soit scolarisé pour IEM reconnu par MDPH,peuvent scolarisé ,il y a les adaptations de PPS.

3) Ils passent par une équipe pluridisciplinaire d'évaluation? *Une équipe médicale,une cellule à mère enfant pour bilanter. 4 ) Qui élabore le PPS (Projet personnalisé de scolarisation) ?

* MDPAH,quand il arrive ,50 ou l'équipe éducative doit mettre en place PPS la charge de travail ,une réunion une fois par an,avec l'équipe ,dans laquelle on peut modifier le PPS,soit ou en rajouter,avec la présence du chef établissement,le coordinateur,l'enseignant référent,et le professeur de Référence.

Exemple d'une élève qui veut va être orienter vers la classe de troisième en 2ans ,et elle gardera ses notes pour ses prochaines années

5) Les enseignants sont ils spécialisés?

*On est pas spécialisé,mais il y a 8 enseignants,de ASH ,certificat,une inspection avec des étudiants en situation de handicap ,une soutenance sur handicap .

6) Quels sont les différents matériels (pédagogique ,didactique )dont vous disposez?

Le même programme scolaire,inclus avec les élèves ordinaires+une aide humaine,de la 6ième jusqu'à 3iemme,

le cycle aménagé ils le font pour 3ans, 5 3 4 en trois

cycle aménagé 14 élèves sur trois niveau 5 ,am 3 am 4 am

7) Vous avez fait des aménagements pour bien recevoir des élèves en situation de handicap?

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*Depuis 2002,l'inclusion IEM,depuis la création ,chef d'établissement ,a mis en place ,Mr PIRONANAUD,il était très sensible à la scolarité des élèves en situation de handicap .

les cours se déplaçaient ,les cours se dispensent en IEM,le cycle aménagé ,en IEM ,sont viennent,inclusion totale

8) Quels type de dispositifs (CLIS)avez vous mis en place dans votre collège?

* Clis avec une classe ordinaire,,Ulis avec un prof ,inclus avec des élèves ordinaires,avec des élèves ordinaires,20 élèves,d'autres classe ,identifiés par MDPAH , ,contrairement ou dans certains établissement où les élèves en Ulis sont exclusivement à part où ils sont 30 élèves parfois.

9) Les élèves fréquentent t ils le collège d'une façon régulière? *Ulis régulière ,

le cycle régulier,moins d'heurs le cycle adapté ,moins d'heurs Coordinateur et chargé de handicap et enseignant au Collège

10) Quels sont les moyens déployés pour une bonne scolarité inclusive?(AVS)

*7 AVS,dont une en c d d, AESH (accompagnement des élèves en situation de handicap)couvrent 89% de classe identifiée ,ne couvrent pas les deux matières d 'art plastique et PPS.

11) Y a t il une réticence de la part le corps enseignant ,du à une insuffisance de formations ,ou manque d'enseignant spécialisé?

* L'accueil des élèves ,8 formés, dans cet établissement ,il y a une culture de handicap,puisque il y a dispositif ,Ulis et gens de voyage,il y a pas de refus de la part des enseignants ,car ils savent bien que dans ce collège on accueille des élèves en situation de handicap et des élèves de gens de voyage.

12) Comment vous vous coordonnez avec L'IEM ,pour évaluer ,informer les équipes médico-sociales par rapport le déroulement de la scolarité des élèves en situation de handicap?

*Un partenariat avec IEM,régulier,référant ,pour caler les PPS,par mail ou visuel ,IEM et le collège du pédagogique,

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13) Peut on dire qu'il y a une sorte de partenariat entre le cadre de l'éducation nationale et le cadre l' I EM pour coopérer afin que l'élève soit scolarisé et inclus malgré le manque des moyens et de forts enjeux institutionnels?

*Conserver bien les moyens 2015 pourvu pour ces élèves ,garder les moyens ,par contre en 2016/2017 ,réduction budgétaire.

L'inclusion fonctionne avec la classe à 20 élèves ,par contre des classes de 30 élèves ,la mise en place de plusieurs dispositifs,le travail de qualité disparaîtra .On ne peut pas faire de travail de qualité dans les années à venir.

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(2) Étudiant en faculté de Sciences :2 ième année de licence en droit (1h )

1) L'architecture de la faculté des sciences?

*C'est récent,tous est accessible .

2)L'accessibilité aux salles,les amphis ,le restaurant ,la bibliothèques,l'ascenseur ?

*Ça dépend ,la bibliothèque BFM je n'y vais jamais

dans les salles ça dépend,il y a du monde ,quand j'arrive pas en retard,

des fois j'arrive en même temps avec tout le monde ,c'est compliqué,en 2 ans,pas de cours ,une fois pas cours car pas assez de place ,devant souvent ,pas de rampe ,

3) L 'accompagnement? Assistant ?

* Oui un assistant,des copains ont fait des contrat d'assistants,sinon il y un secrétaire que je connais jamais avant,attaché à la fac pour m'écrire .pour le partiel ça se passe bien,samedi matin pas possibilité ,la fac pas assez du monde à la fac ,je fais un autre moment .j'étais pas pour ce fonctionnement mais ils m'ont fait comprendre que j'avais pas trop de choix.

4) Au cas de besoin?

*Poche urinaire de l'incontinence que je mets ,un tuyau qui descend,ça dépend l'emploi ,peut provoquer certain mal à l'aise . Car il faut se retenir parfois et quand c'est plein .

Pour l'autonomie c'est bien .

5) Les examens ,l'aménagement?

* Pour l'instant,c'est jamais arrivé,les enseignants ou les collègues.

6) Trouvez vous que ces mesures d'accommodation répondent à vos attentes ?

*Oui j'ai pas à me plaindre ,à part l'ascenseur,quand il y a du monde pas trop de place,pour manoeuvrer parfois les gens me voient ,que je suis en fauteuil que j'ai la priorité ,que j'ai pas la priorité autant,ce qui m'agace ,que les gens veulent que je passe en premier

une dame m'a laissé passé la priorité à l'ascenseur,normalement ,mais eux passent devant .

Quand on en un .quand j'appelle l 'ascenseur ,quand il est en panne,ils attendent au lieu de prendre ascenseur

7) Quel est votre positionnement et votre avis par rapport l'accessibilité aux édifices (dans les bibliothèque,restaurants,transports ...... ?

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*Le restaurent ,où ascenseur était en panne,le directeur nous a passé par ascenseur de cuisine.

8) Avez vous bénéficié d'une évaluation des aptitudes concernant le choix de vos études ,ou autres ?

* À la fac non,il y a juste le bac avant d'entrée ,examen d'entrée à la fac dans tous les pays et pas en France,parce que ça aiderai la motivation .

9)Y 'a t il un service de soutien et suivi par rapport votre scolarité ? * Oui

10)Quel est votre avis par rapport l'inclusion,est elle concrète et pratique ?vous vous sentez autonome ?

*De mon inclusion,je pense que c'est bien mais je pense que ma situation ça devrait pas être vue comme extraordinaire,souvent ,waw!!Tu es à la fac !!!,c'est extraordinaire,c'est une réalité ,c'est pas que je suis en fauteuil que ça m' interdit d'avoir des capacités ,quelque chose de normal,alors que là comme si je fais quelques choses d'extraordinaire,

je considère pas ça comme quelque chose extraordinaire,j'ai des capacités je les exploite tant mieux

11) Quels sont vos projets?

*Mes projets,terminer ma licence,et après je veux aller dans l'idée en école de journalisme,pour l'instant un rêve ,pas réalisable ,je sais mes possibilité;partir d'ici à Bordeaux ,je continuerai la fac ,s'ils ont une place dans la structure de Talence,ici le problème c'est entre le collègue , le lycées ,il y a un écart ,je suis en 2 ième année de changer,de voir à Talence(structure comme ici s'adresse à un public étudiant ) ,s'adresse à un public étudiant,ici c'est plus jeune

12)Que pensez vous de l'inclusion?

* Le problème c'est déjà pas possible,on va pas tous refaire,le tribunal,par exemple,classé monument historique,c'est pareil,moi j'observe,il y a beaucoup de réparation,la politique les médias,la loi tous est accessibles,et puis après il y a la pensée de l'association comme APF,on a droit à ci et pas non à ça ,c'est triste mais comme ça,je pense on a malheureusement ,il y a d'autres priorités que de rendre la loi appliquée et l'état est dans un souci économique pour se s'occuper de l'accessibilité,évidemment j'aimerai que tous soit accessible,j'aimerai marcher

aussi

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Pas possible,l'état budgétaire ,pas de sou pour dépenser. Les gens ,avant de se plaindre ,ils devraient regarder et voir ce qui se passe en ce moment.

J'ai vécu quand j'étais au primaire,j'étais dans une école spécialisée ,mes parents m'ont mis dans une école normale,la directrice ne voulait pas me prendre,et quand elle a vu mon niveau scolaire,a changé d'avis, quand on voit un fauteuil, on va pas vous prendre ,les gens refusent sans même pas faire du bilan,c'était une bataille l'école pour moi.

pleins de priori à passer .

En Angleterre,quand j'y étais ,tous était accessible.

si j'avais été jamais ds l'institution, je serai pas évolué ;car on est plus sur l'autonomie l'autonomie,ça m'apprend mais ça favorise pas l'évolution car on est enfermé dans l' handicap.

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(3) Psychologue (1h)

1) Quels dispositifs mettiez vous pour faire participer et favoriser l'autonomie des adolescents ?

*Autonomie ,un terme dont perle beaucoup ,l'autonomie intellectuelle,physique,on peut considérer,j'accompagne,on essaie l'autonomie de penser,uniquement la parole parentale,leur propre idées,il y a des jeunes possibles,d'autres compliqué,narcissiquement influençables, pour certains peut être un moyen à penser par rapport leurs projets de vie face de la famille ,face à l'institution ,sont attachés,professionnels .le groupe de parole ,l'autonomie intellectuelle,un sujet entre eux ,c'est toi qui pense ,tu as entendu .

2) Quelle sont leurs revendications?

*L'age,les éducateurs sont très dos,l'adolescent typique,a du mal à ce qu'on vérifie .Quelques fois ils ont besoin du temps tranquille pas de sollicitations ,globalement un rapport ,hormis de cette logique ,pas de surveillance de travail scolaire,les activités ,il y a des fois pas sortir ,finalement à l'adolescent. entre eux,personnes handicapés,difficile ça peut être compliqués,le regard des autres ,la crainte du regard,à gérer à l'extérieur,il y a des liens ,du mal à se repérer,pas d'habitude de sortit avec ses parents,pas un troupeau handicapé ,pas envie,2 à 3 maxi.

3)Quelle sont les difficultés au cours de leurs scolarité?

*Difficulté scolaire troubles cognitives ,reconnue et pris en charge ,troubles d'attention d'exécution difficultés souvent de raisonnement,avec des troubles langagiers,lenteur,troubles visuel ergothérapeute ,par le biais d'éducateur,professeur principale,difficulté scolaire,atteintes neurologiques,troubles dyslexiques,les jeunes ,qui lâchent la prise,car ont du mal à s'investir,parce qu'ils s'imaginent pas de ce qu'ils font plus tard,souvent en plus l handicap ce qui rajoute plus une angoisse .

Il peut avoir des jeunes impulsifs, l'impulsivité le terme que j'aime user et non l'agressivité ,il y avait deux jeunes d'établissements, ça peut arriver,l'age de l' adolescence , être sur la défensive à s'occuper ,à bouger,qui vont partir d'emblée sans répondre ,des paroles impulsives ,répondre ,au niveau verbal .

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4)Y a t 'il un décrochage? Les causes? Comment vous intervenez?

*C'est très imbriqué,ce qu'il aimerait faire,l'image de soi , « je suis pas douée »,et puis se rajoute l handicap ,et puis il y a ceux qui ont eu le décès d'un membre de sa famille ,ce qui les aident pas à se projeter,tout est imbriqué .Des cas dépressifs,incapables de s'investir d'une façon durable ,lié psychologique

un psychiatre demi journée,elle suit les jeunes ;

5)Parmi les problèmes rencontrés, il en a un qui concerne l'inclusion / l'exclusion vécue ou sentie?

*Je pense qu'il y a un peu au collège,avec les classes aménagées,le sentiment d'être différent,le rôle sur l'image sur soi,qu'auparavant,l'école à proximité,un peu orthophonie,suivi rééducation,classiquement,donc c'est vrai des jeunes qui arrivent avec une souffrance au milieu scolaire , rajoutant handicapé souffre de l'exclusion

Sensibiliser les adaptations ,la prise en charge ,bien reconnus ,même si il y 'a des AVS ,mais ça sur la plupart des jeunes souffrants d' handicap,près de sa famille,adapter,on maintient ,on peut l'enseigner,ça permettait ,qu'ils soient pas seuls, dans leur classe,si c'est qui ont eu des copains,il y a de l'harmonie ,qui le collège il faut faire des copains c'est des rapports relationnels .

lycée ça se passe mieux ,le regard est différent la maturité ,contrairement au collège,où une période

période ,tous sujet à la moquerie,au collège que au lycée,ils sont plus stigmatisés. 6)Le groupe de parole consiste à quoi?

*Dispositif,deux groupe de paroles,un pour soutien psychothérapeute,où il faut être plusieurs pour s'entraider,partager une réflexion ,un regard de pensée des autres;discussion ,l'adulte,avec un regard bienveillant,se respecter,dans les gestes,s'écouter et puis la confidentialité, ça se passe dans le groupe,ça les responsabilise ,ça s'appuie sur les dynamiques être ,il y a toujours un qui se veut leader. La co animation est assurée par une psychologue. Des jeunes de SPVS ,jeunes SAPVS,et puis une éducatrice formée pour animation de groupe de parole, avec un groupe 1 collégiens et qui participaient au groupe de parole auparavant .Ça permet de s'enrichir .

7) Vous faites partie du personnel interne ,il y a comme même plus de confidences ou non?

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

*Ils critiquent les collègues, les décisions institutionnelles . On S'engage pour la confidentialité,il y a un pacte .ils ont compris,ce qui le statut de psychologue ,le groupe de parole ,ils ont identifié ,comme le médecin ,l'aspect confidentiel,ils savent sur quoi je vais communiquer ,leur expliqué?le handicap sans donner leur mot et traduire aux collègues qui peut aider ou non .ça se décrypter pas,je pense qu' il a dé filtré ,car il fallait recadrer,avec une jeune,familiale à chaque stagiaire,il avait un recadrage avec sa référente ,elle avait étalé sa vie à la moindre stagiaire .

8)La sexualité? APF défend ce droit et elle était parmi les signataires?Dans l' IEM ce droit est acquis?

*La sexualité est un sujet complexe. Certes elle défend ce droit mais au niveau institutionnel ,il n y a pas ce qui peut confirmer la concrétisation ce droit . Un psychologue, un sexologue, lors d'une journée organisée,en parlant de la vie affective,d'un médecin en situation de handicap et de sa sexualité.

Effectivement,APE donne pas d'indication dans IEM ,jeunes en collectif,internat les jeunes ne doivent pas avoir des rapports sexuels dans l'internat ?

9)C'est compliqué,ça induit des tiers,dans quel cadre ??

*L' assistant sexuel,pour certains il y a de la demande d'amour,pour qui il faut revendiquer

C'est diffèrent ,avec les réseaux sociaux ,ils sont la proie de certaines personnes malveillantes .La France a du mal ,pour se positionner,il y a une réflexion sur le métier ,des formations des accompagnateurs .En suisse ,en Belgique, sont plus avancés que nous .Ce qui est ressorti l',handicap lourd,ça reste une relation de découverte,ça répond pas au jeunes qui ont besoin de ça,comment on protège,on autorise ou non,on a des jeunes mineurs ,pas de lits,préserver son intimité ,il faut les aider,,,,

la sexualité reste un tabou,comment les cohabiter ,des situations par rapport les familles,jeunes qui ont une vie sexuelle,soit protégés,suivi gynécologique,contraception ,filles ont des contraceptions Il y a un atelier de prévention animé par une infirmier sur la contraception ,les préservatifs,,

Pour deux personnes dépendantes c'est compliqué une sexualité .

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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Ils ont payé une chambre d'hôtel,je crois qu »ils ont fait appel à une auxiliaire de vie,un jeune a voulu savoir s'il pouvait dormir à IEM, avec sa copine le directeur a refusé,et puis ont pris une chambre à l'hôtel. Ils ont demandé de les accompagner.

C'est compliqué qu' un tiers puisse rentrer dans l'intimité de l'autre ,déjà dans la vie courante parfois c'est compliqué ,d'introduire dans ce qui est intime .Il y a ceux qui sont plus à l'aise d'autres moins ,que ça soit des deux cotés .

10) Il y a des personnes handicapées pour qui,la sexualité et les rapports peuvent être douloureux?

*Travailler sur la représentation et sur de nos présentations ,il a pu accéder,

Moi ce qui m'a vu traverser au de la de ce tabou ,c'est de laisser entendre autre chose et ,c'est de ne pas s'arrêter du handicap et aller au de la. Il y a des choses qui bougent ,il faut un certain temps ,je peux faire un rapprochement , qui était prédit par un conférencier en comparant le temps que ça a pris pour reconnaître la place de la femme et son évolution ,,,

un peu du temps ,sans que ça engendre des freins scolaire ou loisirs,

Un autre problème celui de l'accès aux soins ,chez un dentiste,des jeunes ont rencontré des difficultés,c'est plus compliqué,pas accessible ,soins dentaires.

Au niveau gynécologique,cabinet libéral l',installation, les soins,je me pose des questions ??!!

Dans l'institution il y a des services de soin,surtout la kinésithérapeute ,l'ergothérapeute ,en milieu hospitalier,l'attente provoque de l' anxiété ,pour qui

On les protège ,on leur offre des services qui les évitent ,au niveau de chaîne,plus de temps ,,,,

11)Dans ce cas là , on peut dire qu'ils sont « gâtés « tout se passe bien ,et ils ne sont pas confrontés à la réalité de l'extérieur et ont moins de contact inclusif?

* D'abord on est dans un institut de soins .

c 'est quelques chose à travailler avec eux,pour que leur vies futurs ne soient pas plus compliquées , faire plus attention, les préparer , se poser des questions comment faire des demandes autour de l'autonomie ? ,

Ceux qui sont dans des appartements à limoges , sont plus autonomes en consultation,ou ils peuvent s'y rendre chez le médecin traitant ,médecin psychologue libéral, pour les additifs,

Pour les autres pendant les vacances ,petites vacances ,en famille, ils peuvent aller pour les interventions libérales médicale ou autre,,, ,

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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(4) Ergothérapeutes : (30mn)

1) Quel est votre rôle ?

*Plusieurs rôles ,la rééducation motrice et cognitive,installation en fauteuil et au lit,l'accompagnement ,et des aides techniques,avec le kinésithérapeute ,un rôle scolaire ,trouver les adaptations les mieux adaptés

2) Comment elle est la prise en charge ?

* Individuelle,une de mes collègues participe à un groupe de communication avec le psy;jeux de communication

3) Quelles sont les élèves concernés par cette prise en charge?

*Pour qu'ils les voient ,trouble moteurs ,élèves dé scolarisés ,les lycéennes moins ,manière ponctuelle

4) Comment vous procédez la prise en charge?

*Un emploi du temps ,toutes les semaines sont perturbées par des réunions ,et toutes les semaines on change ,les collégiens ont un calendrier chargé ;

5) Avec quel outils?

Beaucoup de jeux de société ,jeux divers,mise en situation de vie quotidienne,lors de toilette,

dans les objectifs précis pour travailler certaines compétences,depuis deux ans, numpad pour ce qui est visuel,l'ordinateur.

6) Chaque élève a sa propre prise en charge selon sa pathologie?ses capacités intellectuelles ? * Propre à chacun,même à la base chaque personne est sa pathologie,ce qui est riche

7 )Qui prescrit l'élève dans la prise en charge?

*Le médecin, prescrit de manière un peu officieuse,ici, on fait le point avec le médecin ,si l y a d' accord .il n y pas pas d'écrits,de prescription

8)Y a t il une amélioration?

*Bilan régulier ,ça permet de voir les évolutions,certains chez qui pas de régression et puis il y a qui se progresse à l'école ,

9) Quelle difficulté constaterez vous?

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

*L'envie et motivation par rapport l'ergothérapeute ,pour la plupart sont motivés,très peu qui font pas d'efforts

pas remboursé par la sécurité ,l'ergothérapeute travaille peu, 10) Ce genre de prise en charge est une façon d'inclusion?

*Ce qu'on propose de favoriser l'inclusion ,en dehors de la structure est considéré comme inclusion

les kiné sont remboursés et sont à l'institution,pour certains c'est dispensable,ils peuvent aller en libéral ,pour certains un cadre pour qu'ils soient à l'aise ,la réalité de la vie ils ne sont pas préparés ,ils sortaient de la ville en croyant que la ville est la continuité de l'institution.

Pour un RDV chez un orthophoniste libéral,il faut les moyens ,pour les amener trois jeunes ,ont mis 3 heurs pour s'y rendre pour les amener .Ils ont raté des cours

L'avantage est que dès qu'il y a besoin ,les personnes en fauteuil roulant ,on peut réagir sur place,tandis un ergothérapeute libéral ,il faut avoir un r d v,et puis on a une vision globale générale de jeune .

On était sollicité par l'équipe éducative pour intervenir et participer au collège pour un élève,étudier l'installation à la classe, et comment faire pour l'aider à s'organiser et éviter la perte de ses affaires .L'équipe éducative d'ici ,pour intervenir,l'équipe de parcours personnalisé, on assiste pas les ergothérapeutes .

Pour chaque jeune une fiche au prof. Avant ,après un bac ou pendant la recherche,à la fac,on était souvent appelé pour étudier l'accessibilité ,par des établissements .

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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(5) Cadre Infirmier:(40mn)

1) Que pourriez vous dire sur la procédure et l'accès de soins? L'accès aux consultations spécialisées ?

*Pas de procédure proprement ,pas de procédure tout ce qui est accès au soin ,assez simple ,sur place un technique assez développé et puis ici tout les paramédicaux de prescriptions

2) Est ce que on peut dire que les moyens mis en place pour la personne en situation de handicap sont limités?

*Accessibilité de locaux à l'extérieur,limite par rapport,l'aménagement s'ils sont équipé,les examens ,lève personne ,c'est plus compliqué plus ici

limites matérielles,connaissance de handicap est méconnu à extérieure de la structure,réticence ,peut être ramené à être refuse,ça peut être la communication qui sera difficile à aller plus vers

3) Que confrontez vous comme obstacles?

*Pour les RDV médicaux,tous les médecins (libéraux/ publics) accueillent les personnes en situation de handicap?

Assez facilement certaine spécialité ,ophtalmologue ,difficile,c'est

c'est compliqué ,du fait que c'est inaccessible,et la méconnaissance du handicap,

Ici à Couzeix,on a du acheter matériel pour que les personnes ,le médecin gynécologue

4) ça vaut cher ?

*Je sais pas combien exactement

5) C'est normal d'acheter et de fournir du matériel ?

*là on est pas forcement dans le coût,alors que c'est compliqué ,c'est un peu le paradoxe . C 'est la proximité de ces spécialisations qui nous obligent parfois ...

6) La loi 2005 ,prévoit apporter des améliorations significatives en matière de droits d'accès au soin ,prévoit des mesures pour de la formation du personnel de santé ? Est ce que c'est concret sur le terrain?

*Alors il y a le fait ds certains territoire,pas suffisamment généraliste ,pour ceux qui sont isolé d'accès aux soins

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

7) Croyez vous que actuellement la prise en charge hospitalière est insuffisante,voir adéquate?

*Une convention avec CHU ,un lien étroit,assez les liens ,de faciliter certains r d v,avec d'autres,il y a le réseau ,ça nous aide ça peut nous aider ,s'il avait pas ce réseau ,ça pourrait être plus compliqué,ça sera à développer

(6) Aide soignante( 45mn)

1)Votre effectif ?

*Il y a deux chambres avec trois lits ,un véhicule ,pour 75 élèves? Deux aides soignantes de jour,trois infirmier la journée

une personne intervient dans le temps où il y a le trou,elle fait la même chose,elle doit faire les consultations ,la nuit .On est deux ou trois amp et aides soignantes et 3trois infirmiers .

2) On parle de la coordination des intervenants entre les structures sociales médico -sociale et sanitaires?Il y a assez de communication entre vous et les autres services sanitaires?

*Pas suffisamment ,ça serait idéal,je dirais la coordination par le biais des médecins,quand il y a un gamin hospitalisée mais pas formalisé avec des documents

Les infirmiers n' assistent pas aux réunions,très peu aux réunions , on veut pas de nous on passe à coté de pleine d'infos ,avant c'était pas comme ça,mais maintenant .

3)Une peur ,une réticence est elle sentie au cours de vos rendez vous médicaux à la vue d'une personne en situation de handicap même si cette dernière a des capacités intellectuelles?

*Oui ,surtout par manque de connaissance,problème de communication et du coup des gênes,soins pas du tout adapté,je me souviens d'un gamin,on a un gamin MCV avec des capacités,il avait des spasmes ???? ,mouvement sans contrôle, et a donné des coups à la soignante ,elle a pris ça comme violence,en disant qu'il lui avait donné des coups « pas de volonté,par méconnaissance de handicap qu' il avait cet handicapé .

4)Comment vous organisez au cas des rendez vous médicaux ?

*L'infirmière les prépare ,c'est organisationnel ,les éducatrices ne les amènent pas pour les consultations ,chacun ici a son travail .On évite , c'est confidentiel.

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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

5) Vos missions ?

Deux aides soignants, infirmiers la nuit,les jeunes pour les traitement ,les branchements d'appareils,on fait deux tours ,s'assurer un tableau de présence,s'ils sont dans leur lit ,

ils répondent au sonnettes .

6) Chez le personnel soignant avez vous eu des échanges concernant les soins et les freins auxquels vous heurtez en tant qu'accompagnateur et les personnes en situation de handicap pendant des visites médicales ou autre?

*La question de jeune ,et la famille ,il y a refus ,souvent justifié pour ex raison,il y a des risques,effets de traitements ,problèmes contraignants ,amener à gérer ,on doit avoir avec le jeune et sa famille pour avoir un consentement .

7) On s'adresse plus aux accompagnateurs que la personne en situation d handicap ? *Oui souvent aux aides soignants

De coté des familles,en général ça se passe bien et les professionnels de santé aussi

8) Obstacles lié à l'environnement? L'éloignement et distance des structures de soins ? Inaccessibilité des cabinets libéraux ?

*Lieu du travail déjà ,au début c'était l'aménagement de véhicules ,pas très adaptés pour conduire les jeunes à l'hôpital, problème d'emplacement.

Les rampes électriques dans les voitures avant c'était manuel ,on passe de temps pour les installer ,on se débrouille si ils avait besoin ,j'ai amené son fauteuil déchargé il avait des hommes pour aider. ...Maintenant c'est mieux.

9) Solutions ?

*coordination entre les services médio sociaux et les professionnels de santé , développer le réseau ,mettre un référant pour tout ce qui coordination ,outils de données et puis le partage de connaissance et l'information

c'est compliqué mais ça c'est sur les soins ,d'une généralisation de matériels

AMP ,nous ici à IEM ,on prend en charge tout leur handicap,comme les troubles de langage,si s'agit de médecin générale ,c'est les établissements financiers ,pas toujours facile d'avancer ou récupérer après auprès les parents les frais .,quand on dit aux les parents,pour les soins,,pour

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eux c'est compliqué,et ils aimerait qu'on s'en occupe ,toutes les familles ne sont pas comme ça.

Quand il y a des urgences on essaie de le rendre responsable par rapport à ça .

Par exemple il faut avancer à Beaune , pour un dentiste, on a fait l'affaire à un spécialiste tout n est pas rose mais pas non plus noircir des tableaux .

quand le jeune s'installe à l'appartement i l y a un laisser aller,veut plus aller chez le médecin ,ils vont plus nul part,car ils se sont habitués du fait qu'on faisait tout avant à sa place.

10) Pas assez préparés ?

*Oui comme vous dites ,ils sont pas assez préparé ,c'est vrai ,il faut les orienter pour trouver un libéral il faut que tu trouves un libéral ,,les démarches en plus ,

Et les équipes hospitalière et les équipes de suivi médico-sociale,aide soignante.

Le lève personne avant de les appeler ,les emplacements,l'ascenseur, place de handicapé,chu urgences pas besoin rien d'autre,pour un examen, il faut lève personne ,on reste en consultation,

C'est arrivé ,pour un scanner du limousin,cabinet libéral,il fallait amener lève personne,on se fait remarquer,devant le secrétariat,tous le monde te regarde ,on n 'aime pas.

Un jour ,on est arrivé, dans un cabinet ,il y avait une galère pour trouver l'emplacement, ascenseur,mieux c est l'hôpital c'est mieux occupé ,l'ascenseur et puis ils nous on refuse d'aller aux cabinets. On ne peut pas s'y garer ,trop de trottoirs trop pour moi et pour eux, une fois je me suis garée,en haut,sans parler de 3 trottoirs,3voitures, pour stationner sur les trottoirs ,impossible de passer , pas évident ,on ne veut pas, à pied .On vient en le fauteuil,

à l'hôpital , on attend,on ira boire un coup après.

Une bonne entente avec l'hôpital,ils nous connaissent ,et puis avec leur main gauche ,le coté technique, ils ne les connaissent pas et on peut leur faire mal,pas la même technique,une autre technique ,,,,Nous ,on a appris autrement,c'est le fait de l' habitude en plus de formation .Ils ont leur façon de manutention .

Ça va dans les hôpitaux,le gros problème à l'extérieur c'est libéral ,on évite .

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(7) Enseignant référant (l'inspection académique)(1h30)

1) Quel est le rôle de professeur référant ?

*Informer les familles, donner un avis,organiser,,

2)Vous travaillez généralement en collaboration avec la MDPH?

*Par prestation par MDPH, élaborer des compte rendu à MDPH d'origine là où l'enfant était notifié La notification avec les MDPH. Il y a environ 250 dossiers d'élèves en charge.

217élèves scolarisés sur le département ,dont 190 scolarisé en milieu ordinaire ,EIM 90 élève en IEM d' Eyjeaux .

3) Y a t il un bilan d'accompagnement qui permet de récapituler les résultats scolaires ?

*Chaque élève handicapé, des objectifs scolaires ordinaires avec des aménagements de handicap,s il y a un élève en situation de handicap en fauteuil ,il ne pourra pas participer aux activités sportives par exemple. Selon l'acquisition de l'age, et l' aménagement de la loi.

4) Quelles sont vos missions auprès les parents, les représentants légaux ?

*Information quand au parcours spécialisé ,information sur les différentes structures sociales, médico - sociales,information pour la saisine de la MDPH.

Ça peut faire partie de la MDPH,l'enfant, le psychologue scolaire ,le rôle de l'enseignant référant de «passer le mouchoir» aux parents,pour leur informer par rapport le handicap de leur enfant et puis l'orientation .L'école maternelle ,ça alerte. Les parents, soit ils veulent laisser le temps,soit les jeunes enseignants ont été surpris par les anomalies de certains élèves

5) Vous étiez amené à chercher des solutions appropriées dans des cas divergences entre les parents et l'équipe enseignante ?

*Oui souvent .Solliciter quand ça va mal,l'enseignant est au courant de tous les problématiques .Par exemple : pas d 'AVS dans l'école,la notification ne convient pas aux parents ,l'école ne convient....

L' enseignant référant ,c'est MDPH qui s'en charge,on représente la MDPH , Sessad, l'éducation nationale.

Pourquoi on n 'enlève pas un examen pour un élève dyslexique , pourquoi telle maîtresse ne modifie pas telle ou telle chose par exemple une maman d'un enfant autiste voulait que son

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fils restait plus de 3 heures à l'école,car elle travaille et vu la pathologie de son fils qui ne lui permet pas de rester plus à cause de son angoisse dû au bruit ... et etc.... .

On a le rôle de psychologue ,médiateur ,à l'écoute de ceux(parents ,enseignants etc... qui ont besoin de parler ....

6) Quels sont les moyens déployés par les établissements scolaires ,surtout le lycée afin que les élèves en situation de handicap puissent être inclus dans le système scolaire ?

*L'accessibilité .Les marches , on a plus ,l'accessibilité a évoluée . Dans les écoles rurales les moyens sont dérisoires .

Quand on est à l'école,c'est la commune ,le collège ,on dispose ds les collectivités

dans toutes les anciennes structures beaucoup moins évident et automatique .C'est en fonction des moyens ,des dotations sont revue en 20 % sur la commune. Il y a l'école et pas seulement l'école.

7) Vous articulez entre différents partenaires ,les établissements scolaires,les institutions sociales médico-sociales et entre différentes équipes aussi qui gravitent autour de l'élève en situation de handicap . Y a t 'il un vrai partenariat institutionnel et professionnel ?

*Je trouve que oui,il y a besoin de IEM,les équipe de scolarité par les institutions ,conventions ,imaginons que l'infirmière a besoin d'être remplacée , il y a automatiquement le passage à IEM qui va se débrouiller .

Conventions déjà pour qui s'occupe au transports, c'est IEM bien sur, quand il y a pas d' AVS Le terme du partenariat ,dans la convention tout besoin spécifique ,limitatif ,et non précis ,cette adaptation ,la convention fixe un cadre.

8) Vous trouvez ça normal que l'établissement scolaire demande et sollicite l'aide de l' I E M hier pour le brevet blanc ?

*Non c'est pas normal .Mais l'exemple de brevet blanc ,peut être qu'il passe le même jour, et par manque de AVS ,c'est pour cela le collège a demandé leur aide . .

Nous aussi ,on peut demander ,comme par l'exemple le cas de l'infirmier,oui ils seront sollicités ,ou parfois de garder les élèves au cas d 'absence des professeurs mieux qu'ils restent à IEM ,

c'est intéressant la contrainte de l'éducation nationale et IEM , parfois on arrive pas à être d'accord .

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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Il y a un partenariat mais dans les textes , c'est pas clair .

9) Que contient un PPS( projet personnalisé de scolarisation) et sur quels point le suivi des équipes de suivi de scolarisation ( ESS) s'appuie ?

Au niveau départemental ,parfois je me rends à des écoles dispatchées,dont deux se trouvent jusqu'à Nedde , Peyrat- le- château. On s'occupe de tous les types de handicap.

*Vous recrutez et gérez l'emploi du temps des AVS et ESV avec une marge très sélective ,qui correspond aux besoins des élèves selon leurs PPS. Dans ce lycée,le besoin d'intervenant est comblé ou non ? Les moyens sont suffisamment déployés ?

Oui et non ,ce travail est généralement spécifique,qui peut avoir un travail dédié à une autre personne ,recrutement des emplois du temps d' AVS .

Le PPS est élaboré par l'équipe pluridisciplinaires,de psychologue,l'enseignant spécialisé . Qui lit les transmissions ce qui remonte de la même compétence .

10) Vous demandez de temps en temps l'aide et l'intervention de l' I EM? Pourquoi et pour quels besoins ?

Depuis quand cet établissement( Pagnol) a pu accueillir des élèves en situation de handicap?

Depuis toujours . Handicap ça n'a pas empêché de les accueillir ,les termes ont changé ,toute la publicité qui tournent autour maintenant de handicap ,était pas auparavant . J 'avais des trisomiques dans ma classe quand j'étais enseignant. À l'école il y avait des structures ULIS.

11) Vous recevez des aides ,subventions de la part de l'état pour aménager et faciliter l'accès et l'accompagnement pour les élèves à mobilité réduite ?

*Ça n'existe pas des dotations régionale départementales pour le lycée ,est donné à la région,les collèges,lycée ,les dotations région départementale ,pour le lycée ,est donné à la région ,les collège,lycée?Accessibilité je crois pas car c'est dotation globale au région en outre autre .

Le recrutement de 50 poste d 'A VS pour l'éducation

C'est monté en charge 8 AVS sur le département ,on a commencé en janvier 2007,mobilisé pour accompagnement de 183 AVS en 2015pour 2L2 des élèves scolarisés hors établissement scolaire :

IEM n'a pas d'unité d'enseignement,tous les jeunes vont au collège de Couzeix .

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

Si je veux être clair ,1392,hors établissement , et en établissement 443 élèves .

Deux établissements ceux qui ont besoin , 65 élèves hors établissement qui sont accompagnés .

12) Peut on dire que depuis la loi de 2005, l'inclusion a parcouru un mi chemin qui est malheureusement loin d'être atteint faute de moyens financiers ajoutant en plus des enjeux institutionnels ?

* On fait beaucoup de choses ,pour mobiliser autour de handicap ,dans certains services ,il y a une liste d'attente .Je pense là où il y a le plus de manque ,ceux qui ont des déficience intellectuelles ,pas pas les autres .Il y a peu d'attente dans les IEM .Pour les personnes aveugles ,les SESSAD et IME ,il y a des listes d'attente. Beaucoup de choses à mobiliser autour de handicap .Dans certains services ,il y a des listes d'attente. Je pense là où il y a le plus grand manque ,c'est ceux qui ont des déficiences intellectuelles,pas les autres. Il y a peu d'attente dans l 'I E M ,que dans les SEESAD et IME où il y a des listes d'attente.

Autre élément intéressant ,il faut plus de progrès ,de formation des enseignants,on exige maintenant qu'un enseignant doit être plus compétent en ce qui concerne handicap d'autisme, psychotique,le sourd .Il doit être bon partout. Plus de temps à expliquer tranquillement. Il y a des choses à améliorer .

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Annexe 2.1 Fiche de questions remplie par un élève

Séquence : Découvrir le gc]lre théâtral j

Voici lapratide p.ng d'une piLC de LI LLrt;. QI]i en e.St l'ani r]r ? j,

- Quel cst son titre.?

Qu In date de Ixrn:iôre i preseLlta],ii,u Ll w:tic pi ?

QiL p;lren,l-on titre SLIr ceL1e preruiïre pap4..! ?

a) Au .l(jct tics persnrrnacc%

c) Sur le 114'LI :

UN CITAPE.AU DE PAILLE D'ITALIE

L.A11101I-,

F1P.p'F5' W. }?Mei 1](72iY 1e1' 1]2rrn2en? filk. 6 Pgr.Es, sur .~? t~Pi!e11FYrt eia P.ü:l'.S-Rdlc'_ ~ ic 14 exarr! 1851.

N1tiR_YO N.-1(iLç'

AI)I NAR[l, -eritier

V(}N it~CO!.1UJ'. irwpinic.istw

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·:K_ IieIJLenxnL FELIX. doJ]]c:tique de r'acli:Iard A{'HII.1,1; 1)1, ROkA1.I1A: inure 1=nutc~ nil []CLENE, fi[[e de Naancaui .ANAI k, Ïernme t e HeauperLhui4 LA

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BENHAMMOU Maria I DCF I Mémoire TEIR I Septembre 2015

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FELIX. - igen {lu'u.Ii baiseI ?

I][ GIME. - Te ne veux pas L.

FÉLIX. - Puisque je suis de voLre pays !... jrsuis de Raml-KJuilTet-

--

VTItC,INIL - :111 .1 Ben ! s'il fallait e111hrasr;Prt171J.- Lei qui sont (le Far nl.'ouilJet r..,

FÉLIX, - Il ri'u a que quatre utile habita nts,

VIRGINrE. IL ne s'al t pas de ça,,, M. Fadinard, votre 1 our^,eois,.;e marie aujnurd 111]i-.. voi6. m'avez invi Lee à venir voir la corbeille__ voyons la crrrheihlC I...

FELIX, - Nous avons [1ior1 Ic tamps.,. Mou maitre est pirti, hier soir, pour aller signer son contrat chez le beau-père... Il ne revient qu'a onze heures, avec Lou Le sa noce, pour aller à [a mairie.

)1''IRCINIE. - La nariee est- elle jolte ?

F1:
·LIX.- Peuh I...jeluiLrouve.l'air odichc InaiseIlix .5t i'11ne[onne c'est [a fille d'un
per i nie ri te deC-harenionneali-.-lepere l\c i ncoiiri-.

1+'IRcI11Ih.- l}itr~rtdonc, r? I'5,in.Jr1 r`.lis--- I'.'[fuverItCIr[IC/ dire qu'elle Kitkbesoir,di'unefemme o lila (IlI)r4:,-- penscz. 3 FT1ili,

FELIX. - Vous voulez. donc quitter votre maître... M. Ueauperthuis ?

Vi]IIGIIVIE, - Ne m'en parlez pas... c'est un acariâLre, premier numéro...Il est grognon, maussade, sournois. jaloux... et sa _femme donc !... Certainement, je n'aime pas s dire du nial des rua/fres...

IiÉLIX. - Oh ! non !---

Vila; INILL- Une. ip le ! qui no4r] tique- mnIL'1.} Llri1111{ aLJ*re

FEUX, - r

V1RGINU]. - Dès que Monsieur part... crac ! elle pare... et où va-t-elle ?... elle ne me l'a jalmals

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BENHAMMOU Maria I DCF I Mémoire TEIR I Septembre 2015

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Maria BENHAMMOU

Intégration vers Inclusion:Sens unique ou inversé?!!!

Inclusion entre légitimation et législation :

Objectifs éducatifs et enjeux institutionnels ,professionnels....

Résumé :

L 'inclusion un terme aussi significatif sémantiquement ,étymologiquement ,soit il ,demeure insignifiant ,incomplet dans la réalité de la personne en situation de handicap et la société. Ce mouvement naquit depuis déjà quelques années ,traîne avec lenteur aujourd'hui pour des raisons d'ordre personnel,éthique,professionnel,organisationnel,institutionnel,national, européen etc ....

A partir de ce travail,où un des objectifs éducatifs était révélé ,un des enjeux institutionnels était étudié ,et une des problématiques était évoquée ,pour mener une enquête dans une réflexion bien structurée mais mouvementée ,une analyse individuelle mais collective ,et des questionnements aboutissant à des conclusions et constats approuvés.

Une préparation à l'inclusion ,en amont ,pour les personnes en situation de handicap ,est indispensable. Un objectif éducatif dans l'accompagnement s'impose, pour que l'inclusion soit réussie.

Des pratiques professionnelles et convictions personnelles ,peuvent freiner toute démarche inclusive.

L'institution assume toutes ses responsabilités quant aux textes de partenariat dont les jeux qui en découlent ,affectent son fonctionnement humain,matériel et professionnel .

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015

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Le sens unique ou inversé emprunté par l'inclusion ,reste une ou des passerelles à parcourir , découvrir ,et exploiter ,souvent tracées et peintes dans nos tableaux de représentations bien accrochées ,ancrées dans notre « cité » et en « nous « ».

Mots clefs :

Inclusion,panique,institution ,handicap ,cité,représentation ,intégration,politiques sociales....

Summary

The inclusion a term so significant semantically, etymologically, is it, remains insignificant, incomplete in the reality of the person in situation of handicap and the society.

This movement was born since already a few years, be slowly lying about today for reasons of personal, ethical, professional, organizational, institutional, national nature, European etc.. From this work, where one of the educational objectives was revealed, one of the institutional stakes was studied, and one of the problems was evoked, to lead an investigation in a well structured but animated reflection, an individual but collective analysis, and questionings ending in conclusions and approved reports.

A preparation for the inclusion, upstream, for the people in situation is essential. An educational objective in the accompaniment is imperative, so that the inclusion is made a success.

Professional practices and personal convictions, can slow down any including approach.

The institution assumes all its responsibilities as for the texts of partnership among which the stakes which ensue from it, affect his human, material and professional functioning.

The one-way sign or inverted borrowed by the inclusion, stays one or several footbridges to be browsed, to be discovered, to be exploited, often drawn and painted in our paintings of representations hung on well, embedded in our "city"and in » us».

Keywords :

Inclusion, panic, institution, handicap, city, representation, integration, social policies

BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015






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