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Déterminants de la vitesse-revenu de ma monnaie en RDC, de 1970-2016.


par Nathan NGUZ
Université de Lubumbashi - Licence en économie 0000
  

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Introduction

L'étude de la monnaie, de la politique monétaire ou des mécanismes en rapport avec la stabilisation monétaire dans un pays en voie de développement comme la RDC est sans doute, à notre avis, l'objet d'étude le plus passionnant, parmi tant de composantes des différentes disciplines attachées aux sciences économiques. Ce préjugé nous conduit à aborder les questions monétaires et encourage tout chercheur animé de la curiosité scientifique d'exploiter ce vaste champ de connaissance afin d'y découvrir les mécanismes qui pourront permettre aux pays en développement d'atteindre l'objectif de stabilisation monétaire. De nos jours, la recherche sur la monnaie, sa nature et sa place dans l'économie font l'objet des nombreuses études et réflexions.

Définie comme le nombre de fois en moyenne qu'une unité monétaire est utilisée dans les transactions au cours d'une période donnée, Marie DELAPLACE (2000); la vitesse de circulation de la monnaie permet de déterminer la quantité de monnaie requise pour satisfaire un volume donné de transactions. Elle rend compte également des rapports qui existent entre la quantité de monnaie et les grandeurs réelles de l'économie. De ce fait, une étude portant sur le comportement de la vitesse viserait essentiellement l'améliora-tion de la connaissance des liaisons qui existent entre la monnaie et le reste du milieu économique. La nécessité d'une telle recherche est renforcée par le fait que, lorsque la liaison entre la masse monétaire et les données réelles est imprécise, il y a un risque de distorsion entre les objectifs intermédiaires et finals de la politique monétaire. En outre, la maîtrise des facteurs gouvernant les variations de la vitesse pourrait éclairer les Autorités monétaires sur les effets de leur politique, les aidant ainsi à déceler les dérapages et à corriger la trajectoire sans retard. Le cadre d'analyse s'inspire de l'équation de demande de monnaie classique (MV =PT), Avec : M :masse monétaire, V :la variation relative de la vitesse, T :celle du volume des transactions et P :le taux d'inflation. La stabilité de la vitesse dépendrait dès lors, de l'existence d'une relation stable entre le revenu nominal

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et la masse monétaire. Ainsi, les fluctuations de la vélocité perturbent la relation entre la monnaie et les prix, limitant l'efficacité de la politique monétaire en matière de régulation conjoncturelle de l'inflation.

Cependant, la RDC, pays en voie de développement connait depuis quelques décennies les épisodes des dépréciations de la monnaie nationale (zaïre, nouveau zaïre et franc congolais) correspondant très souvent à une accélération du rythme de formation des prix intérieurs, de même que les périodes de fortes tensions inflationnistes se caractérisant également par des pertes de la vitesse de monnaie nationale et tous ceux-ci accompagnés d'une distorsion de l'activité économique. Compte tenu des attributs de l'éco-nomie congolaise, la maitrise des variables influençant la vitesse de monnaie seraient adaptable pour atteindre l'objectif de la stabilisation monétaire? C'est donc de cette question que coule notre problématique à savoir: « quels seraient les facteurs qui influencent la vitesse-revenu en RDC de 1970 à 2016? ». Tenant compte de la littérature fouillée, la vitesse-revenu peut être déterminée par des facteurs tels que : la masse monétaire, le taux d'inflation, le PIB réel, le taux d'intérêt mais aussi le taux change. Pour répondre à notre question de recherche, nous avons pu utiliser la technique d'interview directe et la technique documentaire; nous avons par ailleurs usé d'un certain nombre des méthodes, notamment historique, comparative et économétrique particulièrement en utilisant le modèle VAR et ses outils (test de causalité au sens de granger, la décomposition de la variance et la fonction des réponses impulsionnelles). Les données utilisées sont trimestrielles allant de 1970q1 à 2016q4 (décomposées à partir d'Eviews 9) et issues de la banque mondiale (WDI, IFS) mais aussi de la banque centrale du Congo. Après analyse, nous avons trouvé qu'en RDC, la vitesse-revenu est déterminée par le taux d'inflation mais aussi le PIB réel et les autres variables ont une influence négligeable. Notre travail est subdivisé en trois chapitres au-delà de l'introduction et de la conclusion générale. Le premier chapitre est consacré à la problématisation de l'étude qui met en relief un ensemble des questionnements de l'étude à l'instar de la revue de littérature empirique et théorique, la problématique, les hypothèses et la méthodologie à suivre. Le deuxième chapitre met en exergue une série des généralités sur le sujet sous examen en faisant en premier un balisage conceptuel et en second lieu une présentation de notre champ d'étude qu'est la RDC. Et le troisième chapitre est consacré à la méthodologie et résultats empiriques des déterminants de la vitesse-revenu de la monnaie en RDC.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein