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Gestion du risque de crédit. Méthode scoring.


par Fares Chahed
Institut supérieur de gestion de Tunis  - Licence Appliquée en Economie : ingénierie économique et financière  2020
  

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Introduction générale

Depuis l'antiquité, l'activité bancaire se pratiquait dans l'enceinte des temples, à Babylone, elle était principalement des prêts sur marchandises. Et avec l'apparition de la monnaie vers le VIIème siècle avant notre époque, se développaient, les opérations de prêts d'argent et de dépôts.

A partir du XVIIIe siècle, et surtout au XIXe siècle en plein révolution industrielle, il a eu l'arrivé de la banque moderne et grandes banques telles que la société générale, la Deutsche Bank et la Barclays Bank.

L'évolution de l'activité bancaire durant ces dernières décennies engage l'apparition de divers risques et l'aggravation de ceux déjà existants. C'est la raison pour laquelle la gestion des risques et spécialement la gestion des risques de crédits soit un enjeu important pour la banque.

Selon Raouch, M et Naulleau, G, (1998), le risque de crédit est définit comme étant « un engagement portant une incertitude dotée d'une probabilité de gain et de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte ».

Ce risque a des lourdes conséquences pour la banque, étant donné que toute dette non restituée est économiquement considéré comme une perte sèche que supporte le créancier.

La gestion des risques de crédit ou aussi, Risk Management, répond essentiellement à une quête : renforcer la solidité financière des établissements de crédit.

Les faillites des entreprises observées durant ces dernières années ont incité les autorités de régulation internationale à devenir plus exigeantes et sévères avec les banques et les établissements financiers en matière de crédit. C'est ici qu'intervient les autorités prudentielles, elles doivent mener une politique préventive pour éviter la survenue des crises financières et elles doivent contraindre les établissements financiers à une certaine retenue dans leurs prises de risques pour limiter les impacts des crises financières.

Une des autorités les plus reconnus dans le monde est le comité de Bâle pour la supervision bancaire qui vise à encourager la coopération entre superviseurs bancaires afin d'améliorer la protection et surveillance bancaire. Il constitue donc le principal organe universel qui émet des recommandations précises sur un certain nombre de problématiques eux superviseurs qui peuvent l'imposer à leurs établissements financiers.

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Et c'est le rôle de chaque banque centrale d'élaborer des règlementations spécifiques locaux que les banques de place sont appelés à l'appliquer.

Le système bancaire Tunisien utilise des méthodes classiques pour se prémunir contre le risque de crédit. Parmi ces méthodes sont le diagnostic financier et la prise de garantie. Ces méthodes ne garnissent pas une gestion efficace et efficiente du risque de crédit pour plusieurs raisons.

Il existe actuellement des méthodes modernes, plus sophistiquées dont la méthode de scoring est l'une d'entre eux.

Le crédit scoring conçoit une tentative de rationalisation, de standardisation et d'automatisation de l'exploitation des informations qu'a pu collecter le prêteur afin d'apprécier la solvabilité de l'emprunteur.

M. Etienne Guillabert (2003) affirme que : «Dans la perspective d'une meilleur maîtrise des risques, le crédit scoring permet de normaliser les processus d'octroi de crédit. Disposer des scores et être capable de noter ses clients et de qualifier son portefeuille permettant de mieux anticiper une éventuelle dégradation du portefeuille ».

Aujourd'hui, la prise de risques des banques tunisiennes reflète directement la rentabilité de ces opérations et c'est pourquoi elle doit disposer des outils nécessaires pour, d'une part, mesurer et d'autres parts évaluer, la gestion des risques afin de maximiser son résultat.

A travers ce présent travail, nous allons tenter d'apporter des éléments de réponses à la problématique suivante :

Comment élaborer un modèle de prévision du risque de crédit des entreprises par la méthode du scoring au sein de l'Amen Bank ?

Pour répondre à cette question, notre travail est fragmenté en trois chapitres :

? Le premier chapitre « Présentation de l'organisme d'accueil », il est divisé en 2 sections, la première pour la présentation du secteur bancaire et la deuxième pour la présentation de l'Amen Bank.

? Le deuxième chapitre « Les accords de Bâle et le risque de crédit », il est subdivisé en 2 sections, la première est consacrée pour le comité de Bâle et ses réglementations, et la deuxième traite le risque de crédit : concepts & mesures.

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? Le troisième chapitre « Cas pratique : Méthode de crédit scoring Exemple d'une banque Tunisienne : Amen Bank » qui est divisé en 2 sections, la première est dédié pour le recours au crédit scoring et la deuxième pour la méthodologie et le cas pratique.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry