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Peur de l'échec et intention entrepreneuriale des étudiants de la faculté d'économie de l'université officielle de Bukavu.


par John MUKANGA UTSHUDI
Université officielle de Bukavu - Graduat en sciences économiques et de gestion 2019
  

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Conclusion

Cette étude a porté sur « la peur de l'échec et l'intention entrepreneuriale des étudiants de la faculté d'économie de l'UOB ». L'objectif qu'on s'est assigné dans le cadre de ce travail était de vérifier la relation qui pourrait être entre la peur de l'échec et l'intention entrepreneuriale ainsi que le niveau de l'intention entrepreneuriale et de la peur de l'échec des étudiants. Pour y parvenir, nous avons axé notre étude sur trois chapitres.

Le premier chapitre a porté sur la revue de la littérature. Il a été question de passer en revue la littérature existante sur l'intention entrepreneuriale et sur la peur de l'échec, ainsi que sur le lien qui existe entre ces deux concepts à travers les recherches qui ont précédé la nôtre.

Le deuxième chapitre s'est borné sur l'approche méthodologique du travail. Dans ce chapitre, nous avons fait recours à certaines techniques, à des méthodes et test pour déterminer la manière dont les données ont été collectées, traitées et analysées. Pour ce qui est de la collecte de données, on a eu à utiliser un questionnaire d'enquête. Cette enquête a concerné tous les étudiants de la faculté de sciences économiques et de gestion de l'UOB pour l'année académique 2018-2019. Les données ainsi collectées ont été soumises à l'analyse factorielle exploratoire. Ensuite, on a procéder à la corrélation ainsi qu'à la régression linéaire simple pour tester la relation entre variables et pour tester l'hypothèse de recherche, grâce au logiciel de traitement de données « SPSS 21 ».

Enfin, le troisième chapitre présente et discute les résultats trouvés. La structure finale de notre solution factorielle présente pour l'ensemble des items qui mesurent l'intention entrepreneuriale, 4 items qui expliquent 65,396 % de la variance et 7 items pour la peur de l'échec avec 62,696% de la variance expliquée. Les résultats des analyses ont dégagé un niveau de l'intention entrepreneuriale de 70% qui prouve que les étudiants ont intention à entreprendre et celui de la peur de l'échec s'élève à 56,51%. L'intention entrepreneuriale sera sans effet si les étudiants perçoivent des obstacles insurmontables. D'où, il faudra chercher les mécanismes qui permettront d'éradiquer ladite peur. L'analyse de la corrélation et de la régression linéaire simple, nous ont poussé à confirmer notre hypothèse de recherche en montrant que la peur de l'échec influence négativement l'intention entrepreneuriale des étudiants.

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Comme contribution, cette étude se caractérise par la couverture du gap qui se fait montrer dans la littérature sur l'intention entrepreneuriale. En considérant que la création d'entreprise est un acte volontaire donc intentionnel, notre travail cherche à identifier les facteurs qui influencent le processus décisionnel d'engagement dans l'acte d'entreprendre. A notre connaissance, notre étude qui s'appuie sur le contexte des étudiants de Bukavu, est la seule à étudier l'effet de la peur de l'échec sur l'intention entrepreneuriale des étudiants. En outre, notre étude a le mérite d'avoir essayé d'opérationnaliser un concept très important en entrepreneuriat, la peur de l'échec, qui, malgré sa relation avec la carrière entrepreneuriale, n'a pas encore bénéficié de l'attention des chercheurs. Nous avons très particulièrement été étonnés de constater la quasi-absence d'échelle de mesure de la peur de l'échec dans la littérature.

Un certain nombre de limites sont à souligner dans le cadre de cette recherche. D'abord, cette recherche ne s'inscrit pas dans une perspective longitudinale, qui aurait permis de mieux comprendre la dynamique du changement et l'évolution de l'effet de la peur d'échec sur l'intention entrepreneuriale. Cette limite doit être prise au sérieux étant donné que l'intention entrepreneuriale et la peur de l'échec ne sont pas constantes. Elles sont évolutives selon les circonstances, des facteurs contingents sont susceptibles de les modifier, et par là même, d'agir sur la séquence intention-acte. Ensuite, cette étude souffre d'une limite liée à sa nature quantitative, précisément le questionnaire. Beaucoup moins d'attention a été portée à des données qualitatives pourtant nécessaire à notre étude et pourraient améliorer nos résultats trouvés. Enfin, le fait de limiter l'échantillon à la faculté des sciences économiques et de gestion pourrait également affecter la généralisabilité de nos résultats. En Droit ou en sociologie, les résultats seront-ils les mêmes ? Le choix de notre échantillon a été limitatif.

Cependant, une chose reste immuable : la création d'une entreprise est la résultante de plusieurs facteurs causaux. Chaque approche prise isolément, par souci de concision, ne peut pas tout expliquer. Il serait intéressant de prendre en considération d'autres approches théoriques ou tests de nouveaux modèles en matière d'intention entrepreneuriale.

Des nouvelles études empiriques pourront élargir le champ d'investigation sur l'université toute entière et intégrer de nouvelles méthodes d'analyse de données afin d'améliorer la fiabilité de résultats. Ainsi, nous pouvons espérer, améliorer la validité externe pour la généralisation des résultats de la présente étude.

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