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Peur de l'échec et intention entrepreneuriale des étudiants de la faculté d'économie de l'université officielle de Bukavu.


par John MUKANGA UTSHUDI
Université officielle de Bukavu - Graduat en sciences économiques et de gestion 2019
  

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III.4. Discussion des résultats

Les résultats statistiques montrent une corrélation faible entre la peur de l'échec et l'intention entrepreneuriale (coefficient de détermination =2,2%). Les résultats de la recherche ont confirmé notre hypothèse.

Se basant sur les résultats de notre analyse, nous avons remarqué que les étudiants ont une intention à entreprendre de 70%. Ce qui nous pousse à réfuter les résultats des recherches de Basubi (2014) et celle de Chokola, (2013) prouvant qu'une faible intention entrepreneuriale se fait remarquer chez les étudiants de la ville de Bukavu. Même s'il existe une forte intention entrepreneuriale chez les étudiants de la faculté de l'UOB, l'entrepreneuriat en général et la création d'entreprise en particulier, reste encore modeste dans cette population. D'où il faut chercher à encourager ces étudiants à concrétiser leur forte intention en passant à l'acte de création d'entreprise.

La peur de l'échec peut venir bloquer l'identification d'une bonne opportunité et la matérialisation d'un projet de carrière entrepreneuriale, d'où son importance pour l'analyse. Le niveau de la peur de l'échec chez les étudiants enquêtés est élevé (56,51%) et cela peut étouffer l'intention des étudiants à vouloir entreprendre. Ce qui n'est pas du tout étonnant car les rapports GEM (2017) prouve que les africains ont un niveau élevé de la peur de l'échec soit un score de 39,1%. En 2016, 40,3% de Français ont affirmé que la peur de l'échec pourrait les empêcher à créer une entreprise alors qu'on constate un pourcentage de 54,4% aux Emirats Arabes Unis (GEM, 2016). De ce fait, on devra chercher à réduire ce niveau de peur de l'échec pour permettre aux étudiants de passer à l'acte. Pour faire face à la peur de l'échec, les étudiants devraient accepter le risque et parier sur l'avenir. Etant entrepreneurs novices, ils ne prendront pas toujours les meilleures décisions à chaque coup ; c'est pour cela que s'impose la notion de planification. De même, ces planifications peuvent aboutir à l'échec mais un entrepreneur avisé ne renoncera pas, car de l'échec, on apprend plus.

En outre le test de régression fait ressortir un coefficient de détermination de 2,2% qui est faible. Ce résultat signifie que d'autres variables entrent en ligne de compte pour expliquer le différentiel de l'intention entrepreneuriale des étudiants. Il peut s'agir d'une faible faisabilité perçue et de manque de sensibilisation à l'entrepreneuriat (Guenoun et al. 2018), de normes sociales (Battistelli, 2006 ; Saleh, 2011), du manque de succès par les autres et de l'anxiété (Cacciotti, 2014), la perception d'aptitude (Tournes, 2006) ainsi que l'intention de devenir salarié (Hikkerova, 2013).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery