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L'analyse de la gestion de risque-crédit dans une institution de micro finance.


par Willy Wilondja
Universite catholique de Bukavu - Licence 2014
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude s'articulant autour du thème<< l'analyse de la gestion de risque-crédit dans une institution de micro finance et ses effets sur son autofinancement, cas de la COOPEC-Kalundu de 2016 a2018>>.

En effet pour mieux élaborer ce travail nous estime nécessaire de subdiviser en trois chapitres misent à part l'introduction et la conclusion.

D'abord notre premier chapitre porte sur la méthodologie collecte et analyse des données et la présentation du milieu d'étude, ensuite le deuxième chapitre porte sur la présentation et discussion des résultats, en fin tout au long du troisième chapitre nous avons proposé un projet sur la gestion de risque de crédit car l'institution est consciente de conséquences négatives des impayés, met en place un projet de la gestion de crédit.

Trois questions ont fait l'objet de notre problématique et qui ont débouchées les hypothèses suivantes :

- Le microcrédit serait protégé par des stratégies de recouvrement de portefeuille à risque, dans la mesure où il permettrait de lutter contre ce risque de deux manières : en amont et en aval.

En amont par l'analyse profonde des demandes des microcrédits en provenance des membres, la formation de ces membres, la prise de garanties matérielles ou hypothèques.

En aval, par les visites et contacts téléphoniques aux membres dans le but de rembourser ce crédit.

- La gestion rationnelle des risques-crédits aurait des effets sur l'autofinancement de la COOPEC-KALUNDU, car elle répond aux exigences de solvabilité et empêcherait de recourir en grande partie aux capitaux étrangers.

Ceci étant, cette gestion permettrait à la micro finance d'aider les pauvres à :

? Augmenter leur revenu ;

? Créer le micro entreprises viables ;

? Et enfin, constituer un puissant instrument d'émancipation en permettant aux pauvres et en particulier les femmes de devenir des agents économiques du changement.

- Le projet de la formation des agents de crédit sur l'étude minutieux de demande de crédit par les membres et l'utilisation de fonds emprunter par les membres favoriserait la gestion rationnelle de crédit au sein de la COOPEC- KALUNDU.

Pour répondre à ces questions nous avons utilisés les méthodes ci-après : ? La méthode analytique

? La méthode statistique, accompagnée des différentes techniques :

- Technique d'interview

- Technique documentaire.

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Celles-ci nous ont amené aux résultats ci-après :

Que durant toute la période faisant l'objet de notre étude la plus grande partie d'adhérent est faite des femmes

? En 2016 : Sur un total de 3172 demandeurs, 45% sont des hommes alors que le 55% est composé de femmes.

? En 2017 : Sur un total de 3793 demandeurs 47% sont faits des hommes et 53% des femmes.

? En 2018 : Il y a lieu également de dire que sur un total de 5846 membres demandeurs des crédits de la COOPEC-KALUNDU, 36% est fait des hommes et le reste sont des femmes.

En mesurant le montant accorde et niveau de remboursement nous avons constaté que :

- En 2016 le taux de portefeuille à risque était de 7%

- En 2017 le taux de portefeuille à risque était de 8,98% - En 2018 le taux de portefeuille à risque était de 10,1%

En voyant le portefeuille a risque de ces 3 dernières années nous constatons que la gestion la gestion de crédit n'est pas rationnelle notre première hypothèse est infirmée car selon la norme le PàR doit être inferieur a 5%

Comme le démontre certains ratio il est réel que toute gestion rationnelle a une conséquence positive sur l'autofinancement de l'institution,

Vu ce qui précède dans le tableau no 5 nous constatons qu'en 2016 la COOPEC n'avait pas la capacité d'autofinancement car les charges sont supérieur aux produits, pour remédier à cette situation elle peut recourt aux capitaux étrangers, soit aux dépôts de membres pour s'autofinancer.

En 2017 et 2018 l'institution avait la capacité d'autofinancement malgré le taux du PàR elle avait toujours la capacité d'autofinancement.

Ainsi nous recommandons aux dirigeants de la COOPEC-Kalundu de renforcer de décision en se donnant les moyens de mieux le préparer :

- De recourir toujours à des garanties de formes diverses (matérielle, dépôt en compte, cautions),

- De diversifier le portefeuille de crédit

- D'offrir des crédits ciblés sur les activités rentables.

L'octroi de crédit implique beaucoup de risque plus important que d'autres services a ce propos, recommandons la formation des membres sur la gestion de crédits et l'agent sur l'étude minutieuse de dossiers de prêts.

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Mais aussi il serait mieux :

Que l'institution respecte les normes prudentielles de la gestion de crédit. ;

Que l'institution puisse accorder une semaine comme délai de grâce en cas de retard de remboursement de crédit cela sera justifier comme une erreur technique.

A ce niveau nous n'avons pas la prétention d'avoir épuisé toutes les pistes en matière de gestion de crédit mais nous souhaitions que d'autres chercheurs puissent s'y atteler.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus