WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Une analyse critique de la pratique actuelle de sanctions internationales.


par Vinny MBOMBO
Université de Kinshasa - Licence de droit 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. HYPOTHESES

Couramment, l'hypothèse fait allusion à la présomption que l'on peut construire autour d'un problème donné. On peut également dire qu'elle est une réponse provisoire qui permet de prédire la vérité scientifique, vraisemblable au regard des questions soulevées par la problématique et dont la recherche vérifie le bien-fondé ou le mal-fondé.

De manière générale, la sanction désigne la réponse que prend une autorité habilitée à le faire, à la violation d'une règle de droit ou d'une obligation.

Le recours à la guerre étant interdit, un système de sécurité collective a été mis en place en vertu duquel, le Conseil de sécurité des Nations Unies détient le droit de recourir à la force chaque fois que la paix est rompue ou menacée. Appliquer, sinon adopter une sanction impliquerait la constatation, par l'autorité établie, de l'acte illégal ou de la violation d'une obligation pesant sur un Etat, l'identification de son auteur ou du sujet de droit responsable et les liens d'imputabilité.

4

internationale, mieux les relations interétatiques sont des relations horizontales, avec comme conséquence qu'il n'y a pas de super Etat à même d'imposer des sanctions aux autres. Il n y a pas d'Etat qui serait du droit d'exercer l'autorité sur les autres Etats.

Mais, par exception et par la volonté des Etats, le Conseil de sécurité a été investi du pouvoir de décider au nom et pour le compte de tous les Etats, de constater les violations du droit de la paix et de la sécurité internationales et de définir des mesures à appliquer. C'est dans ce sens que le Doyen Charvin soulignait que « lorsqu'une organisation internationale, telle que la SDN ou l'ONU, prend des mesures de sanctions, elle est tenue de se comporter comme une autorité publique »5. Et nous osons croire qu'en parlant de la sorte, le Doyen faisait allusion à la verticalité des relations entre les Etats membres de l'ONU et leur organisation.

Ainsi, préciser la terminologie « sanction» n'en demeure pas moins important dans la mesure où les sanctions n'ont pas un contour juridique très précis. A côté des sanctions, il y a ce qu'on appelle les « contre-mesures » et la « légitime défense ». Ce faisant, il est impérieux de se demander s'il existe une différence entre ces trois notions ou si les deux dernières sont contenus dans l'autre.

Dans la Charte des Nations Unies, à laquelle presque tous les Etats du monde sont parties, tel que nous l'avons déjà relevé, les Etats ont accepté que le Conseil de sécurité soit l'organe habilité à sanctionner et à recourir à la violence. La légitime défense et les contre-mesures restent les seules sortes de violence auxquelles on peut recourir, sans attendre l'intervention du Conseil de sécurité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand