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Investissements et croissance économique. Cas des secteurs de l’énergie et de l’eau au Bénin.


par Mahougnon Raymonde Marie Claire HOUANGNI
Ecole nationale d'économie appliquée et de management - Diplôme d'Ingénieur Statisticien Economiste 2017
  

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2.2.1.3. Analyse de stationnarité des variables

Les caractéristiques stochastiques d'une série chronologique ne peuvent être observées que si elle stationnaire c'est-à-dire lorsque son espérance mathématique, sa variance sont des constantes finies et que sa covariance est une fonction finie indépendante du facteur temporel.

Pour ce faire, il est nécessaire d'étudier la stationnarité des différentes séries à travers l'étude des fonctions d'autocorrélation et des tests de racine unitaire. Les fonctions d'autocorrélation permettront de détecter une éventuelle tendance ou une saisonnalité dans le processus stochastique. En ce qui concerne les tests de racine unitaire, ils renseigneront sur le type de non stationnarité de la série qui peut être de type déterministe TS ( Trend Stationnary ) ou de type aléatoire DS (Differency Stationnary ). Quelque soit leurs natures, les séries sont stationnarisées par écart à la tendance et par le filtre aux différences dont le nombre permet de déterminer l'ordre d'intégration de la variable (Bourbonnais, 2005).

Pour étudier la stationnarité des variables nous avons utilisé le test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF).

2.2.1.4. Le modèle économétrique

Nous allons nous inspirer du modèle de Solow tel que spécifié par Mankiw, Romer &Weil (1992). Dans ce modèle, le capital humain est traité comme facteur de production additionnel au capital physique, à la population, et à la technologie comme dans l'équation ci-dessous :

(1)

Y, K, H, A et L représentant respectivement le niveau de la production, le capital physique, le capital humain, la technologie et la force de travail.

En dissociant le capital privé du capital public, nous obtenons la fonction de production définie par l'équation (2) ci-après :

(2)

Dans cette équation nous avons fait une distinction entre le capital privé et le capital public . Les fonctions d'accumulation du capital privé et du capital public sont données par les équations 3 et 4 respectivement :

(3)

(4)

, , représentant respectivement la production, le capital physique et le capital humain par unité de travail effectif. et sont les taux de croissance de la population et de la technologie. Nous avons supposé que le capital privé et le capital public se déprécient au même taux. et sont les parts de la production investies dans le capital privé et dans le capital public. En combinant la fonction de production et les équations d'accumulation, on a :

De même

Posons , on a :

Or

Ainsi

Alors

Comme nous sommes dans un modèle de Solow, A(t) étant exogène, le capital ne se déprécie pas ( .

De plus, on considère le fait que dans la réalité, la population ne croît pas à un taux constant et on obtient l'équation 5 ci-après :

(5)

L'équation 5 montre que le PIB par tête dépend à chaque période de la technologie, de l'investissement privé, de l'investissement public et de la croissance démographique. L'équation à estimer peut alors se présenter de la manière suivante:

(6)

Avec « L » désignant le logarithme de la variable concerné ; PIB le Produit Intérieur Brut par tête, la formation brut de capital fixe du secteur privé en pourcentage du PIB, la formation brut de capital fixe du secteur public en pourcentage du PIB, et le taux de croissance de la population.

En considérant que l'investissement privé et l'investissement public dans l'équation 6 sont des variables endogènes, on peut également définir deux équations d'investissement.

En 2001, Kamgnia & Touna Mama ont défini une fonction d'investissement pour le Cameroun où la variable dépendante, l'investissement privé, dépend du PIB réel, du crédit au secteur privé, de l'investissement public, du taux de change, du déficit budgétaire, et de la dette extérieure. Cette analyse ne fait cependant pas de distinction entre les secteurs (transport, énergie, télécommunication), et ne prend pas en compte l'impact de la maintenance. En s'inspirant de ce travail, nous définissons deux fonctions d'investissement telle que spécifiées dans les équations 7 et 8 ci-après :

(7)

(8)

En effet, l'investissement Privé est influencé par la production de l'année antérieure, le crédit à l'économie, l'investissement public, la dette extérieure et les recettes fiscales.

De même, l'action gouvernementale en investissement est soumise à des pressions sociales liées à la demande en énergie et en eau ; ici respectivement matérialisée par la consommation en énergie de la SBEE et la vente d'eau de la SONEB.

CRED représente le crédit au secteur privé en pourcentage du PIB, TAXE représente le pourcentage des recettes fiscales dans le PIB. DET représente la dette extérieure en pourcentage du revenu national, CONS désigne la consommation en énergie ou en eau. Sur la base des équations 6, 7 et 8, nous définissons un système :

(9)

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault