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étude de la perception de l'actionnariat et l'ouverture du capital dans les entreprises de la ville de Lubumbashi.


par Nyamulula AKSANTI
Université Nouveaux Horizons (UNH) - Licence en Sciences de Gestion 2020
  

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INTRODUCTION GENERALE

En prenant la ville de Lubumbashi comme cas d'étude, ce mémoire analyse la perception qu'ont les entrepreneurs congolais sur l'ouverture de l'actionnariat à la participation du publique dans le but d'obtenir les capitaux nécessaires au lancement, à la survie ou à la croissance de leurs entreprises. Avant de développer les trois principaux chapitres que comprend cette étude, la première section de cette introduction décrit le cadre dans lequel nous observons ce phénomène, la deuxième précise la problématique de cette thématique que ce travail analyse particulièrement. La troisième propose deux hypothèses de recherche à la question résumant ladite problématique. La quatrième présente la méthodologie de collecte et d'analyse des données nécessaires à la vérification des hypothèses retenues. La cinquième présente l'objectif assigné aux analyses précédentes. La sixième délimite le cadre de couverture de cet objectif dans l'espace, le temps et le domaine. La septième donne les mobiles expliquant notre choix de dédier ce mémoire à cette thématique et la huitième section termine cette introduction avec la subdivision de ce travail.

1. Phénomène observé

Au cours de son histoire, pour son développement économique, la République Démocratique du Congo (RDC) misait plus sur les entreprises publiques. Malgré l'intérêt que l'État avait toujours porté à ces entreprises dites publiques, ces dernières ont souvent fait preuve de contreperformances et ne réalisant pas généralement d'une manière satisfaisante leurs missions et objectifs (Lusendi & LUBOYA, 2016).

Ce manque de performance a été une des principales raisons des décisions de privatisation que l'État avait prises pour certaines parmi elles, et considérant toujours comme voie de sortie pour d'autres (Kawu, 2013). Cette privatisation visant non seulement à mettre fin à la dégradation économique et sauver l'essentiel du portefeuille de l'État, mais aussi dans l'objectif d'obtenir des ressources complémentaires plus sûres de la part de nouvelles entreprises, d'alléger les contraintes budgétaires, accroitre l'offre des biens et services pour la communauté et d'accéder les moyens modernes de gestion ayant un impact sur les couts de production et distribution. Bref, de résoudre les problèmes inhérents à la gestion publique.

Historiquement, comme nous l'avons déjà esquissé, cette perception positive des entreprises privées est relativement récente. Pendant plusieurs années le secteur privé n'avait été que d'une moindre portée. Ce n'est que vers les années 80, après avoir constaté la contreperformance accrue des entreprises publiques, que l'État avait mis en place des politiques de promotion des initiatives privées (Kawu, 2013) .

Pour tirer profit de ces politiques de promotion, plusieurs congolais avaient lancé des entreprises soit individuellement, soit en s'associant avec des amis ou encore avec des familiers. La plupart de ces initiatives n'avaient abouti qu'aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). En ces jours, à défaut de connaitre la faillite, la plupart de ces PME n'ont pas pu évoluer en grandes entreprises nationales et encore moins en firmes multinationales. Cette constatation s'étend aux entreprises créées au fil de temps jusqu'à présent.

2

Selon le rapport de la Stratégie Nationale des Petites et Moyennes Entreprises (SNPME, 2016), « les PME constituent la plus grande partie du tissu économique et représentent plus de 90% de toutes les entreprises ». (Dominique, et al., 2016)

Bien que ce phénomène serait une conséquence de divers facteurs managériaux, économiques, politiques et sociaux, notre particulière observation porte sur la part expliquée par le manque de capitaux nécessaires au lancement, à la survie ou à l'accroissance des entreprises créées. Ceci soulève la problématique d'insuffisance d'options et prise d'options de financement parmi ces quelques options auxquelles les PME et idées d'entreprise seraient éligibles. La section suivante clarifie davantage la manière dont cette étude aborde cette problématique en mettant en relief les deux questions sous analyse.

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