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étude de la perception de l'actionnariat et l'ouverture du capital dans les entreprises de la ville de Lubumbashi.


par Nyamulula AKSANTI
Université Nouveaux Horizons (UNH) - Licence en Sciences de Gestion 2020
  

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2. Problématique

Afin de couvrir leurs besoins en fonds de roulement ou d'investissement, les entreprises utilisent soit leurs fonds propres, soit recourent directement aux marchés des capitaux ou se dirigent vers les banques qui font de l'intermédiation financière (Cohen, 1991).

En RDC, l'absence de marché des capitaux suffisamment développé complique la tâche aux entreprises quant à l'accès au financement directe. En pareille situation, il ne reste que deux options aux entreprises : soit recourir à l'intermédiation ou faire appel à l'épargne du publique. A l`occasion de la journée internationale des micro-petites et moyennes entreprises célébrée le 27 juin 2018, le ministre congolais des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du secteur Informel (PMEAI), avait reconnu le rôle joué par les très petites et moyennes entreprises en contribuant de manière significative à la cohésion nationale et la stabilité politique. Cependant, malgré cette contribution, reconnait le ministère, elles ne sont pas suffisamment soutenues face aux problèmes de financement et à leur environnement opérationnel qui n'est encore pas assez propice pour leur développement. Selon Fadoua, A. et Radi, S. (2017), « la disponibilité des moyens financiers est une nécessité primordiale permettant d'assurer la création de l'entreprise et garantir la continuité de son expansion ».

Néanmoins, l'accès au financement via l'intermédiation n'est pas facile en RDC. Il reste largement subordonné aux garanties matérielles et à un historique de réussite financière avéré. Cette situation s'inscrit dans la même logique des résultats d'une enquête réalisée en Afrique du Sud auprès des quatre plus importantes banques, citée par Fadoua, A. et Radi, S. (2017), ayant montré que : « les banques préfèrent financer un projet ayant un faible potentiel, mais de bonnes garanties plutôt qu'un projet ayant un grand potentiel, mais assorti de faibles garanties. Dans ce même ordre d'idées, plusieurs études ont aussi démontré que les PME congolaises ont plus des difficultés d'accès au financement des banques. A titre d'exemple, plus de 80% des PME de la ville de Butembo n'ont pas accès au financement des banques commerciales (Kasereka & Kambale, s.d.)1. Cette exclusion est attribuable à l'inadéquation entre le mode de gestion et de fonctionnement des MPME et le système d'évaluation d'accessibilité et obtention des crédits des banques commerciales (Kfw Bankengruppe, 2011).

La majorité de nouvelles PME ayant généralement moins de garanties et historiques financières attrayantes que la majorité des grandes et anciennes entreprises, elle est

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systématiquement exclue au financement et cela contraint leur développement et au pire des cas précipite leur faillite (Tshikanda, 2010). Bien que les PME représentent la grande majorité des entreprises en RDC, elles génèrent peu de part du PNB. Cela se justifie de la perte de nombreuses opportunités de production de richesse du fait que beaucoup d'entreprises ne tirent pas parti des chances de progression dans la chaine de valeur de productivité (Dominique, et al., 2016).

Selon Rioux (2012), « les firmes multinationales sont aujourd'hui les vecteurs les plus structurants des processus d'intégration et de transformation de l'économie et de la société mondiale. Elles se sont imposées face au marché et aux flux commerciaux, et, qu'on s'en réjouisse ou non, elles peuvent être considérées comme la plus grande innovation du 20ème siècle en tant que nouvelle méthode d'organisation de la production ». Si cette manière de voir les choses devrait être l'objectif pour tout économie, la RDC en général et la ville de Lubumbashi en particulier en sont encore loin qu'elles ne disposent que peu ou presque pas de firme multinationale.

Cette situation peut se justifier par le fait que, bien que tout entrepreneur soit animé par le souci du développent et de croissance de son entreprise, l'entrepreneur congolais se trouve confronté à de multiples défis dont le principal demeure « l'accès au financement ». Quoique ce défi soit énorme, il revient à l'entrepreneur congolais de l'outrepasser en se constituant une structure financière favorable à sa conjoncture. Ainsi, de ce qui précède, il en ressort que l'ouverture de l'actionnariat serait salutaire au problème de financement des entreprises en RDC. Néanmoins, cette pratique ne semble pas intéresser les gestionnaires et les entrepreneurs congolais pour des raisons que ce travail se propose d'étudier à travers les deux questions suivantes :

1. Pourquoi la plupart des entreprises de Lubumbashi n'ouvrent pas leur capital à l'épargne du publique malgré leurs besoins en financement et les difficultés d'obtenir un financement par l'intermédiation des banques commerciales ?

2. Sur le plan managérial, les raisons qu'elles avancent et les décisions qui en découlent sont-elles fondées ?

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