G-Droits individuels versus droits collectifs :
On ne pourrait passer sous silence comme facteur explicatif
de l'accroissement des conflits ouverts dans les organisations l'accent mis sur
les droits individuels. Ici, évidemment, on ne saurait
généraliser à l'ensemble des pays. Reste, cependant, que
le phénomène est assez important pour être souligné.
De plus en plus, en effet, on met de l'avant la primauté des droits
individuels sur les droits collectifs. Ce phénomène est
d'ailleurs supporté par un ensemble de lois,de chartes et de
décisions judiciaires sur lesquelles les individus peuvent s'appuyer
dans leurs revendications. A nouveau, le but n'est pas de critiquer cet
encadrement législatif ni les motifs qui ont présidé
à son érection. Mais, pris simplement comme un fait, ces droits
engendrent des conflits ou, à tout le moins, engendrent de nouvelles
façons de gérer les conflits. Pensons simplement comme exemple
relativement banal,au droit des fumeurs et des non-fumeurs comme on l'a
observé d'abord surtout en Amérique du Nord et maintenant sur
d'autres continents.
N'est ce pas là une illustration d'une nouvelle
réalité conflictuelle ? Et encore, on est très loin des
droits fondamentaux.
H-Causes interpersonnelles :
Aux causes précédemment
énumérées, s'ajoute un ensemble de facteurs davantage
d'ordre interpersonnel pouvant expliquer les conflits. Les rancunes, lesfausses
interprétations, les problèmes de communication ou encore les
conflits de personnalité en font partie. Ce sont tous des
éléments qui sont faiblement sous le contrôle des
gestionnaires ou de l'entreprise mais qui demeurent très présents
à l'intérieur des organisations et souvent la source de
conflits.
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