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1.1. LA BRAKINALa  Brasserie  du  Burkina  (BRAKINA)  a  vu  le  jour  sous 
la  Haute  Volta  a  l'initiative  du groupe  BGI1  (Brasseries  et 
Glacières  Internationales).  Installée  au  départ  comme
 unité  de mise  en  bouteilles  de  l'usine  BRACODI  (Brasseries  de 
la  Côte  d'Ivoire),  elle  prend  son autonomie en 1960 sous le nom de
la BRAVOLTA (Brasserie de la Volta) et est complétée par une seconde unité a Ouagadougou. Par la suite on
procédera a l'ouverture des centres de distribution de Banfora,
Koudougou, Koupèla et de Ouahigouya. La  réussite  de  la  BRAVOLTA  encourage  dès 
lors  le  groupe  BGI  a  se  lancer  dans  la production  de  boissons.  C'est
 ainsi  qu'en  1977  une  nouvelle  société  concurrente  fit 
son apparition : la Société Voltaïque de Brasserie
(SOVOBRA). La  gestion  des  deux  sociétés  était 
assurée  par  le  groupe  BGI  et  elles  cohabitaient  jusqu'a
l'avènement  de  la  Révolution  de  1983  qui  vint  troubler 
quelque  peu  leur  existence.  La BRAVOLTA devint alors BRAKINA et la SOVOBRA
est devenue SOBBRA. Jusqu'aux  années  1982  et  1983,  la  BRAKINA 
fonctionnait  avec  des  résultats  positifs  de vingt  huit  millions 
huit  cent  vingt  quatre  mille  (28  824 000)  F  CFA  et  de  soixante 
douze millions quatre cent un mille (72 401 000) F CFA. Les difficultés
commencèrent a partir de 1984  avec  un  déficit  de  cent  quatre  vingt  un 
millions  quatre  cent  soixante  quatorze  mille (181  474 000)  F  CFA  qui 
persista  jusqu'en  1985  avec  cinq  cent  trente  cinq  millions  trois cent 
 quatre   vingt   six   mille   (535   386 000)   F   CFA   de  
déficit.   Ces   mauvais   résultats entraînèrent  des  restructurations  a  partir des 
années  1990,  il  y  eût  des  licenciements 1  Les BRASSERIES ET GLACIERES INTERNATIONALES
(BGI), producteurs de bières et de boissons gazeuses sont
nées en Indochine, il y a plus de 100 ans. Sous l'impulsion du groupe
Castel, les BGI se classent parmi les premiers groupes brassicoles mondiaux.
Présents dans 16 pays du continent africain, les BGI exploitent
directement 45 sites industriels. économiques  et  la  fermeture  de  l'unité 
d'embouteillage  de  Gounghin  et  des  centres  de distribution de Banfora,
Koudougou, Koupèla et de Ouahigouya. Pour assurer une meilleure gestion des deux
sociétés qui avaient été rachetées par le
groupe CASTEL2,  la  BRAKINA  et  la  SOBBRA 
procédèrent  en  1992  a  une  fusion  pour  donner naissance a
une société unique dénommée : la BRAKINA. Elle est
de nos jours une société anonyme  de  droit  privé  au 
capital  de  deux  milliards  cinq  cent  trente  millions  vingt  mille
(2.530.020.000)  F  CFA  divisé  en  deux  milliards  cinq  cent  trente
 millions  vingt  mille  (2 530 020) actions de dix mille (10 000) F CFA chacune
détenu a plus de 90% par le Groupe BGI et le reste par des particuliers burkinabés. La BRAKINA dispose désormais de deux usines
implantées respectivement dans les villes de  Ouagadougou  dans  la  zone  industrielle  de  Kossodo  et 
dans  la  zone  industrielle  de Lafiabougou a Bobo-Dioulasso. |