WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Validation du modèle global GOCART de NASA et son apport à l'étude des variations mensuelles des phénomènes de sable sur le Sahara Algérien

( Télécharger le fichier original )
par Samir BOUZID
Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l'Espace en Langue Française (Affilié à L'ONU) - Rabat - MAROC - Mémoire de Master en Sciences et Technologies de l'Espace Option : Météorologie Spatiale et Climat Mondial 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. LES AEROSOLS DESERTIQUES

Les aérosols désertiques émis sous l'action du vent sont des aérosols relativement de grande taille (de 0.5 à 3 um de diamètre). Ce domaine de taille est suffisamment large pour permettre à la fois la rétro-diffusion des radiations solaires dans le visible et l'absorption des radiations terrestres dans l'infrarouge thermique. La rétro-diffusion du rayonnement solaire induit un refroidissement en diminuant le flux arrivant à la surface terrestre alors que l'absorption dans l'infrarouge provoque un réchauffement de l'atmosphère. Nous pouvons décomposer les cycles des aérosols en trois parties : la généralisation des poussières en zones sources, leur transport, leur retombée en zones puits. Le cycle de l'aérosol désertique est caractérisé par des régions sources relativement bien délimitées géographiquement, un transport à très grande échelle et des zones puits recouvrant globalement une surface très vaste et dont la localisation géographique est par conséquent assez mal définie. (Prospero et al., 1990) ont montré, en les mesurant aux Antilles, que ces aérosols pouvaient très bien traverser l'océan atlantique.

3.1 Zones sources

La figure 13 montre les sources principales d'émission de poussière, essentiellement les zones arides et semi-arides du globe ( Prospero, 1981 ; Péwé, 1981 ) ainsi que les axes principaux de leurs trajectoires de transport. Le désert du Sahara est reconnu pour être la plus importante source d'émission d'aérosols dans le monde.

Figure 13 : Principales sources d'émission de poussières, axes principaux et distances
de transport (d'après Péwé, 1981).

Dans la plupart des régions désertiques, les poussières proviennent de sédiments et dépôts alluviaux que l'on trouve dans les dépressions, les bassins sédimentaires et les anciennes vallées (Legrand 1990 et Goudie

1978).

Sur un sol dépourvu de végétation, le vent, s'il est assez fort au niveau de la surface, fait rouler et parfois soulève légèrement les particules qui retombent sous l'effet de leur poids et rebondissent (Gillette, 1981). Ce sont les "chasse-sables". Les plus grosses particules, dont le rayon moyen est de l'ordre de 100 ìm, se désagrègent progressivement et augmentent ainsi l'érosion. Les fines poussières, dont le rayon moyen est de l'ordre de 10 ìm, sont injectées dans l'atmosphère en formant le plus souvent des tourbillons de poussières dont la dimension peut atteindre quelques décamètres de diamètre et plusieurs centaines de mètres de hauteur ( Coudé-Gaussen et Rognon, 1983). Les particules"géantes" (rayon > 100 ìm) retombent alors relativement rapidement par gravité, les autres seront déposées au cours de leur transport.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo