WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les multinationales pétrolières et la protection de l'environnement en Afrique Centrale

( Télécharger le fichier original )
par Levy Cardel PAYIMA
Université de Limoges - Master 2 en Droit International et Comparé de l'environnement 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : L'impact sanitaire

La pollution due aux hydrocarbures est source de plusieurs maladies aussi bien respiratoires (paragraphe 1) qu'épidermiques (paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Les maladies respiratoires

Le pétrole tue. Le pétrole tue au double niveau, aussi bien à l'exploitation qu'à la consommation. La consommation de plus en plus élevée du pétrole de par le monde constitue un risque pour la santé de la planète. La canicule et aujourd'hui le combat pour les biocarburants en sont des illustrations parfaites de ce phénomène. Cependant ne seront abordées ici que les maladies liées à son exploitation.

a) La tuberculose

Le manque de protection effective de l'environnement par les multinationales pétrolières cause du tort à l'environnement (cf. chapitre 1) et aussi à la santé des populations surtout environnantes. Au premier bon des accusés, les maladies respiratoires : la tuberculose. La tuberculose est une maladie infectieuse causée par le bacille de Koch. Cette maladie est fréquente en Afrique centrale, surtout dans les zones pétrolières.

Cela est dû à la présence dans ce minerai (le pétrole) de certaines substances comme les oxydes d'azote, le monoxyde de carbone et surtout le dioxyde de soufre également très cancérigènes.

A cela s'ajoute la poussière des gros engins. En effet dans certaines zones, pour faire évacuer leurs productions, les multinationales pétrolières ont ouvert des voies, mais sans pourtant les bitumées. Des milliers de camions citernes qui y circulent nuit et jour, soulèvent de la poussière au mépris des populations environnantes. Cette situation est surtout perceptible le long de l'oléoduc Tchad / Cameroun. La poussière ne permet pas le développement normal des plantes. Car la poussière ainsi soulevée se dépose sur les feuilles, ce qui empêche la photosynthèse nécessaire à tout le métabolisme de la plante.

Ces substances et cette poussière sont très nuisibles à la santé et elles atteignent principalement les organes respiratoires (les poumons, le foie...). Ainsi, en Afrique centrale et nomment dans les zones d'exploitation, on relève une forte augmentation du taux de tuberculeux. Dans cette situation, les plus touchés demeurent les femmes et les enfants. Le taux des tuberculeux est de 385 de personnes au Gabon pour une population de moins de deux millions d'habitants et de 283 en Guinée Equatoriale pour une population de moins d'un million d'habitants. Au Cameroun, le taux des maladies respiratoires est de 25 à 30% alors qu'il était de 20% dans les années 80.

C'est ce que, parlant de la toux sans indiquer le nom de cette maladie, le député tchadien NGARLÉJY KOJI YORONGAR affirme « les gens souffrent de la toux ». Cette situation est devenue très préoccupante à tel point que monsieur Noël NOUDJITOUDJI de la cellule Environnement et sécurité routière du ministère tchadien des Infrastructures prédit en disant qu' : « à la longue, la zone enregistrera beaucoup de maladies pulmonaires, à la limite cancérigène ».

En outre, le pétrole en affectant les eaux côtières ainsi que les ressources qui y vivent, portent atteinte à la santé de la population environnante. Car celle-ci tire l'essentiel de sa subsistance des eaux, en consommant ces ressources, elle consomme donc directement les substances sus évoquées. Les poissons de mer à Pointe Noire par exemple ont un arrière gout d'hydrocarbures.

b) Le cancer

Le cancer est une maladie encore male connue en Afrique centrale, pourtant le nombre de cancéreux va en augmentant et on ignore aujourd'hui les origines de cette maladie. Pourtant les hydrocarbures polycycliques aromatiques font partie des premiers cancérigènes connus.

On trouve en Afrique centrale par exemple les cas de cancer d'estomac, de poumon, de foie et bien d'autres. Mais aussi le cancer de la peau qu'on étudiera ci-dessous. Au Congo Brazzaville et notamment à Pointe Noire, on relève 558 patients de cancer en 1999. Cette situation devient encore plus alarmante à cause d'un accès limité aux services de santé de base.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"