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Les méthodes actives dans le système éducatif camerounais : le cas de la NAP dans l'enseignement de la philosophie en classes de terminale à Yaoundé

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par Blaise HAMENI
Université de Rouen - Master II 2005
  

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PREMIERE PARTIE :

CADRE THEORIQUE

REMIERE PARTIADRE THEOR

CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE

La problématique d'une étude est l'ensemble construit autour d'une question principale et des signes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisi. Selon Michel Beaud, (1994) c'est l'ensemble construit, autour d'une question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d'analyse qui permettent de traiter le sujet choisi. C'est aussi selon Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt, (1985 :203) «l'approche ou la perspective théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé par la question de départ». Elle comporte plusieurs articulations, à savoir :

- Le contexte général

- La formulation et la position du problème

- L'objectif de l'étude

- L'hypothèse générale

- L'intérêt de l'étude

- La délimitation de l'étude

I.1-CONTEXTE GÉNÉRAL

Pays de l'Afrique Centrale, le Cameroun présente une grande diversité sur les plans physique, humain et économique.

I.1-1- ASPECT PHYSIQUE

Le Cameroun a une superficie de 475.445 km2 qui s'étend sur 11 degrés de latitude Nord, à partir du Golfe de Guinée jusqu'au Lac Tchad. Il en résulte une variété de climat et de végétation.

I.1-2-MILIEU HUMAIN ET SITUATION DÉMOGRAPHIQUE

Le Cameroun se compose de plus de 200 ethnies ; d'où la pluralité de genre de vie, d'organisation sociale, culturelle, religieuse et la pratique de plusieurs langues locales auxquelles s'ajoutent le français et l'anglais qui sont les deux langues héritées des colonisations française et anglaise.

La population est estimée, selon l'Enquête Camerounaise auprès des Ménages publiée en 2002, à près de 15 millions d'habitants.

I.1-3- LE SYSTEME D'ENSEIGNEMENT

L'expression système éducatif camerounais mérite d'être considérée comme un euphémisme. Si l'on veut être précis, il serait beaucoup plus idoine de parler «des systèmes éducatifs camerounais». Car, ce qui est généralement désigné comme le système éducatif du Cameroun est plutôt un ensemble composite de deux systèmes scolaires distincts et différents l'un de l'autre. En effet, le système éducatif camerounais est organisé autour d'un sous-système anglophone et d'un sous-système francophone. Chacun des deux ensembles présente des traits caractéristiques particuliers qui le démarquent de l'autre. A ce propos, la loi d'orientation de l'éducation au Cameroun, socle du domaine scolaire au Cameroun, précise en son article 15 «Le système éducatif est organisé en deux sous-systèmes, l'un anglophone, l'autre francophone, par lesquels est réaffirmée l'option nationale du biculturalisme. Les sous-systèmes éducatifs sus évoqués coexistent en conservant chacun sa spécificité dans les méthodes d'évaluation et les certifications »2(*).

C'est dire que le biculturalisme hérité de l'histoire coloniale qui fait du Cameroun un pays bilingue, partagé entre l'héritage britannique et le patrimoine linguistique français, se répercute sur le secteur éducatif francophone qui nous intéresse et plus précisément à sa branche de l'enseignement secondaire général. Cependant, il n'est pas exclu de rencontrer quelques références aux systèmes d'enseignement qui relèvent du grand ensemble de l'éducation nationale auquel participe l'enseignement secondaire.

C'est en fait la loi d'orientation citée plus haut qui fixe les bases et les fondements du fonctionnement de l'institution scolaire dans le pays. Elle en détermine les cadres, les moyens, buts et objectifs. De temps à autre, cette loi fondamentale est complétée par d'autres textes réglementaires. A ce titre, par exemple, on peut faire référence au décret présidentiel n°2001/041 du 19 février 2001 portant sur l'organisation des établissements scolaires publics et fixant les attributions des responsables de l'administration scolaire. Rappelons que le fonctionnement et l'organisation du système scolaire du Cameroun sont du ressort du Ministères des enseignements secondaires et du Ministère des enseignements de base. En effet, c'est au niveau des services centraux que sont prises toutes les décisions se rapportant à la question éducative. Une fois promulguées, ces décisions ont une implication nationale. Au niveau des différentes unités administratives, le ministère est représenté par des services extérieurs : délégations provinciales, délégations départementales, inspections d'enseignement qui sont des structures de relais et assurent la gestion et l'examen de second ordre, de portée locale. Les établissements scolaires sont à la base de la pyramide et constituent les piliers fondamentaux du système, en tant qu'ils abritent le couple apprenant/enseignant, noyau essentiel de l'éducation.

Le système scolaire n'évolue pas en vase clos, renfermé à la manière d'une monade. Il existe d'autres structures parallèles qui participent du fonctionnement, voire de l'essence même de l'école camerounaise. Ces structures créées par l'Etat ou non exercent alors une influence sur l'école. Ces structures sont de divers ordres. C'est dans cette optique qu'il convient de souligner ici que le Cameroun à ratifié la Déclaration universelle des droits de l'homme et la Convention internationale des droits de l'enfant. Il s'agit de textes internationaux dont la philosophie a une incidence sur notre système éducatif. Au même titre, en tant que membre de l'UNESCO, le Cameroun est astreint à l'observation des prescriptions de cet organisme. Sur le plan local ou national, l'école ne saurait s'affranchir de l'influence de ses partenaires traditionnels généralement désignés par le concept de communauté éducative, c'est-à-dire les parents d'élèves et toutes les autres personnes physiques ou morales qui interviennent et participent au bon fonctionnement du système scolaire en général et des institutions et établissements scolaires en particulier.

I.1-4- NOUVELLE STRUCTURATION DU SYSTEME D'ENSEIGNEMENT

La structure du système d'enseignement se présente de la manière suivante :

a) L'enseignement maternel (2 ans)

b) L'enseignement primaire (6 ans)

c) L'enseignement post primaire (SAR/SM) (2 ans)

d) L'enseignement secondaire (7ans)

e) L'enseignement supérieur qui comprend trois cycles à savoir :

-le cycle de licence (3 ans)
- le cycle de maîtrise (2 ans)

-le cycle de diplôme d'étude approfondie (1an)
- le cycle de doctorat.

En faveur de la rentrée académique 2007-2008, l'enseignement supérieur s'engage effectivement dans le système (LMD), Licence, Master, Doctorat.

L'enseignement normal comprend deux niveaux :

- Le premier assure la formation des Elèves Instituteurs des Ecoles d'Enseignement général d'une part, des Sections artisanales et ménagères (SAR/SM) et des collèges d'enseignement technique, d'autre part ;

- Le second niveau assure la formation des futurs enseignants des collèges et lycées d'Enseignement général d'une part et d'enseignement technique d'autre part.

I.1-5- LA CERTIFICATION

Les diplômes sont délivrés à la fin de chaque cycle d'étude :

- A la fin du cycle d'enseignement primaire ; le CEPE

- A la fin du premier cycle d'enseignement secondaire ; le BEPC

- A la fin du second cycle d'enseignement secondaire ; le BACCALAUREAT

- A la fin de la formation post-primaire : l'attestation D'APTITUDE

- A la fin de la formation d'enseignement normal; le CAPIEM

- A la fin de formation du cycle de licence; la LICENCE

-A la fin de formation du cycle de maîtrise ; la MAÎTRISE

-A la fin de formation du cycle de diplôme d'étude approfondie; le DEA

-A la fin du cycle de Doctorat; la THESE UNIQUE et le PHD.

I.1-6- LES INSTITUTIONS MINISTERIELLES

L'organisation institutionnelle du système éducatif formel, suite au Décret N°2002/216 du Président de la République, en date du 21 Août 2002 portant réorganisation du gouvernement, se présente ainsi :

- Le Ministère de l'Education de Base est chargé des enseignements maternel et primaire.

- Le Ministère des enseignements secondaires s'occupe du secondaire général et de l'enseignement normal premier niveau.

- Le Ministre de l'enseignement technique et de la formation professionnelle est chargé des enseignements post primaire, secondaire technique et professionnel ;

- Le Ministère de l'Enseignement supérieur assure la promotion et le contrôle des enseignements dans les facultés et les grandes écoles.

I.1-7- APERÇU SUR L'ENSEIGNEMENT PRIVE

L'éducation est assurée au Cameroun par l'Etat. Toutefois, la Loi attribue aux partenaires privés le droit de concourir à l'offre d'éducation. Ainsi, avec près de 30 % des élèves inscrits dans le pré-primaire et le primaire pour l'année scolaire 1998/1999, le poids et la contribution de l'Enseignement privé au système éducatif national restent considérables.

Les partenaires privés qui concourent à l'offre d'éducation sont organisés en deux catégories, à savoir : l'Enseignement privé confessionnel et l'Enseignement privé laïc.

-L'enseignement privé confessionnel regroupe l'ensemble des établissements scolaires, de la Maternelle au supérieur en passant par le primaire et le secondaire qui relèvent des différentes confessions religieuses au nombre desquels on compte : l'Enseignement privé protestant, l'Enseignement privé catholique, l'Enseignement privé islamique.

-L'Enseignement privé laïc désigne l'ensemble des établissements scolaires appartenant à des promoteurs privés non confessionnels.

Chaque type d'enseignement (privé catholique, privé protestant, privé islamique, privé laïc) est placé sous la responsabilité d'un Secrétariat National (SENAT).

Si l'Enseignement privé doit de manière générale concourir à la mise en oeuvre de la politique éducative tel que le stipule la Loi d'orientation, chaque catégorie ou type d'enseignement conserve sa spécificité par rapport aux objectifs et contenus des enseignements dispensés d'une part, et à l'organisation et la gestion internes des établissements scolaires (recrutements, salaires des personnels etc.) d'autre part.

Dans la mesure où l'enseignement privé représente un poids non négligeable dans le système éducatif national, il a toujours bénéficié des subventions de l'Etat. Cependant, ce type d'enseignement connaît un certain nombre de problèmes qu'on pourrait classer autour des quelques points ci-après :

- inadéquation des infrastructures ;

- prestations insuffisantes ;

- personnel enseignant peu qualifié et excessivement sous rémunéré ;

- gestion patriarcale et anachronique des hommes et des biens.

La loi d'orientation de l'Education prévoit un nouveau cadre de coopération entre les pouvoirs publics et cet important partenaire.

Sur le plan ethnico-linguistique, le Cameroun est doté d'une multitude d'ethnies et de langues maternelles, c'est une mosaïque de peuples aux cultures diverses. Le pluralisme social rencontré au Cameroun est tel qu'il est difficile de prétendre affirmer avec exactitude, combien d'ethnies compte le pays. Toutefois ce qui est notable ici c'est la coexistence pacifique de ces multiples groupes aux cultures et langues différentes. C'est à ce titre que Engelbert Mveng (1985 : 69) fait l'éloge de la synergie camerounaise. Pour l'auteur, la cohabitation entre les peuples du Cameroun est extraordinaire et constitue un cas unique en terre africaine, «Nulle part sur notre continent on a vu la réunification d'un pays divisé par la colonisation réussir comme chez nous, et les barrières linguistiques (...) se transformer en un rendez-vous où toutes les Afriques se sentent chez elles ».

Face à cette mosaïque linguistique, l'Etat a choisi l'anglais comme langue d'enseignement obligatoire dans les régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et le français dans le reste du pays. Toutefois, il existe des écoles, collèges et lycées bilingues sur l'étendue du territoire. Quant aux Universités, elles sont toutes bilingues.

Au regard de cette situation générale du Cameroun et de son système éducatif, nous sommes amené à formuler un problème de recherche qui servira de socle à notre réflexion dans ce travail.

I.2-FORMULATION ET POSITION DU PROBLÈME

La conception de l'éducation selon Rousseau, Kant et John Dewey consiste à amener l'enfant à quitter progressivement l'état naturel de barbarie, pour accéder à la culture, à la liberté et à l'autonomie de la conscience. La pédagogie, dans cette optique, doit susciter chez l'enfant un esprit critique.

Pour atteindre cette finalité, l'éducation doit mettre en oeuvre une pratique pédagogique conséquente, reposant sur les méthodes qui visent à développer le jugement de l'enfant. Cette méthode active par essence se définit comme la «méthode de l'enfant pour l'enfant». En effet, à partir des travaux de Jean Jacques Rousseau, dans son oeuvre intitulée Emile, nous lisons déjà les prémisses du courant révolutionnaire de l'éducation nouvelle. Kant suivra Rousseau dans cette nouvelle vision de l'éducation, en approfondissant l'idée de l'esprit critique et l'autonomie de la conscience de l'apprenant. John Dewey, quant à lui, expose de façon approfondie les modalités d'usage des méthodes actives. A partir de là, nous nous posons la question de savoir si les méthodes actives auraient une place dans l'enseignement de la philosophie au Cameroun. Il s'agira d'examiner dans quelle mesure les méthodes inspirées de l'éducation nouvelle peuvent s'insérer dans le système d'enseignement de la philosophie dans les établissements secondaires du Cameroun. Les questions qui se posent sont les suivantes : la nouvelle approche pédagogique est-elle effectivement prise en compte dans le système d'enseignement de la philosophie au Cameroun ? Les enseignants de philosophie appliquent-ils la nouvelle approche pédagogique, issue des méthodes actives, dans leurs pratiques de classe ?

Dans le but de mieux appréhender cette problématique, nous avons défini nos objectifs de la manière suivante.

I.3- OBJECTIFS DE L'ÉTUDE

Selon LEIF (1979 :192), l'objectif est le « but précis d'une action éducative, d'un enseignement ». Nous préciserons ici vers quoi doit tendre ce travail de recherche. De l'avis de John Dewey (1983 :133), « avoir un objectif, c'est avoir l'intention de faire quelque chose et percevoir la signification des choses à la lumière de cette intention ». Cela suppose qu'on a une base à partir de laquelle on peut observer, choisir et ordonner les objets et nos propres capacités ; qu'on a une activité intentionnelle contrôlée par la perception des faits et leur relation les unes avec les autres ; qu'on a un plan pour sa réalisation. Nous avons dans le cadre de cette recherche un objectif général et des objectifs spécifiques.

I.3-1-OBJECTIF GENERAL

Il s'agira essentiellement, d'établir le statut des méthodes actives issues des théories de Rousseau, Kant et Dewey, dans l'enseignement de la philosophie au Cameroun. En d'autres termes, il sera question de rechercher certains déterminants des méthodes actives dans le système éducatif camerounais.

I.3-2-OBJECTIFS SPECIFIQUES

À partir de l'objectif général, nous formulons trois objectifs opérationnels :

-Décrire l'intégration des méthodes actives dans le système éducatif camerounais.

-Mettre en évidence les entraves à la mise en place effective des méthodes actives dans l'enseignement de la philosophie au Cameroun.

-Montrer qu'il existe des résistances à la pratique des méthodes inspirées de l'éducation nouvelle au Cameroun.

I.4- HYPOTHESE GENERALE

L'hypothèse générale que nous formulons à l'amorce de ce travail de recherche est la suivante : les méthodes actives ou plus précisément la nouvelle approche pédagogique ou encore la méthode centrée sur l'élève ne sont pas réellement appliquées dans le système éducatif camerounais et particulièrement dans l'enseignement de la philosophie dans les établissements secondaires. Pour corroborer ou infirmer cette hypothèse, nous nous proposons de procéder à sa vérification à travers des entretiens, des analyses de documents et des observations directes.

I.5-INTERÊT DE L'ETUDE

Ce travail de recherche est assorti d'un intérêt indéniable à un triple niveau :

-D'abord, le sujet qui fait l'objet de ce travail est d'une actualité brûlante au Cameroun aujourd'hui. Les hauts responsables du système éducatif camerounais sont très préoccupés par cette question des méthodes actives, c'est la raison pour laquelle le deuxième sujet de l'épreuve de pédagogie générale au concours d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure de la session de juillet 2007 en sciences de l'éducation était intitulée comme suit : « L'expression « centré sur l'enfant » suggère que les enfants soient respectés et encouragés à s'impliquer dans leur propre apprentissage. Analysez, commentez et dites comment l'enseignant doit tenir compte de ce principe qui gouverne le processus enseignement apprentissage, dans les classes à effectifs pléthoriques ».

-Ensuite, ce sujet relève du domaine des sciences de l'éducation en général et de la philosophie de l'éducation en particulier. Plus précisément, il s'agit de recourir aux théories éducatives de l'école nouvelle inspirées des travaux des philosophes tels que Rousseau, Kant et Dewey, pour refonder les méthodes d'approches pédagogiques dans le système éducatif camerounais.

-Enfin, cette étude a pour finalité d'amener les éducateurs camerounais à intégrer effectivement dans leurs pratiques de classe, les méthodes actives qui sont garantes de l'autonomie de la conscience des apprenants. Le but ultime d'une telle étude est de parvenir finalement à rompre avec les méthodes traditionnelles et à adopter la méthode pédagogique centrée sur l'enfant qui améliore indubitablement de façon significative la qualité recherchée en éducation. Pour mener à bien ce travail, nous avons circonscrit son champ d'application de la manière suivante.

I.6-DELIMITATION DE L'ETUDE

Délimiter une étude revient à déterminer son cadre thématique et son cadre géographique. Cette recherche aurait pu s'étendre au niveau national, mais compte tenu d'un certain nombre de contraintes, nous n'avons pas eu la possibilité de le faire. Néanmoins, la ville que nous avons choisie, capitale politique du pays, et les établissements sélectionnés révèlent des spécificités qui témoignent effectivement d'une représentativité nationale.

I.6-1-AU PLAN THEMATIQUE

Le domaine des sciences de l'éducation étant très vaste, nous nous limiterons au cadre spécifique de la philosophie de l'éducation et plus particulièrement notre attention se porte sur une préoccupation pédagogique, à savoir la place qu'occupe la nouvelle approche pédagogique dans l'enseignement de la philosophie au Cameroun.

Le sujet qui est au centre de cette étude se rapportant à la nouvelle approche pédagogique et son application dans le système éducatif camerounais, sera limité au cas de l'enseignement de la philosophie dans quelques établissements secondaires de la ville de Yaoundé au Cameroun.

I.6-2- AU PLAN SPATIO-TEMPOREL

Le travail proprement dit se limitera dans la ville de Yaoundé où nous avons sélectionné quatre établissements d'enseignement secondaire à savoir : le Lycée Général Leclerc, le Collège Jean Tabi, le Lycée bilingue d'Essos et le Collège international de la gaîté, pour y mener des entretiens avec les élèves de terminale et les professeurs de philosophie. Le Ministère des enseignements secondaires a été le lieu où nous avons rencontré les inspecteurs pédagogiques de philosophie.

Par ailleurs, en ce qui concerne l'enquête de terrain en vue de la collecte des données, il faut relever qu'elle s'est déroulée en trois mois dans la période située entre avril et juin 2007. Pour mener à bien notre travail de recherche, il faut d'abord clarifier les concepts et les théories qui sont à sa base.

* 2 Voir la loi n°98/004 du 14 avril 1998 portant orientation de l'éducation au Cameroun.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein