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Impact prévisible de l'intégration de l'Algérie à la zone de libre échange Union Européenne et Organisation Mondiale du Commerce sur la filière huile alimentaire.

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par HACHEMI Nassim
Institut National Agronomique -ELHARRACH- -  magister en sciences Agronomiques 2007
  

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ANNEXE 04

Tableau : Evolution des importations de l'Algérie pour quelques types

d'huiles en millier de tonnes.

Produit (position tarifaire)

2001

2002

2003

2004

2005

huile soja (1507)

16,695

24,922

78,074

80.630

278,328

Huile de tournesol (1512)

319,366

142,229

210.098

230,608

86.577

huile de palme (1511)

66,970

90,039

118,710

135,385

58.240

huile de colza (1514)

25,499

184,656

24,420

44,560

12.161

Source: Douanes algériennes, CNIS 2001,2002,2003,2004, 2005..

Tableau : Evolution de la production d'huile de CEVITAL en tonne.

Année

2000

2001

2002

2003

2004

2005

production

180000

410000

415267

428120

440000

458920

Source : CEVITAL.

ANNEXE 05

Méthode de calcul des coûts de production : Méthode des coûts complets

Extrait du mémoire sur le thème « Effet de la filialisation de l'UP08 de Bejaia

du Groupe ENCG » (OUNNOUGHI Mohamed mémoire d'ingénieur INA 2003).

« - Introduction

Etant autonome, l'ENCG, pour valoriser et développer ces activités a recours à différents instruments de gestion qui sont plus ou moins rationnels et objectifs, pour cela la nécessité d'abondance des données est plus qu'appréciée.

La comptabilité analytique est l'un des instruments les plus privilégiés dans le contrôle de gestion, parce qu'elle permet de dégager des coûts par produit et section et nous renseigne sur la rentabilité de l'unité par rapport à celle des produits.

- Méthode de calcul des coûts et prix de revient.

Parmi les méthodes de calcul des coûts et prix de revient on distingue :

· Les méthodes des coûts partiels.

· Les méthodes des coûts complets.

L'ENCG, adopte la deuxième méthode (méthode des coûts complets).

-- Méthode des coûts complets.

(a) Définition

C'est la méthode la plus communément utilisée, car elle absorbe aussi les charges fixes que les charges variables, c'est ce que l'on désigne comme étant la méthode des coûts réels, elle est aussi appelée :

· La méthode d'imputation globale

· La méthode des sections homogènes

(b) Les plans d'action

Dans la méthode des coûts complets on distingue deux plans d'action 

· Le premier permet de distinguer les charges, en charges directes et charges indirectes, d'où la notion de coût complet qui est égal à la somme des deux.

· Le deuxième plan nous permet de traduire les charges directes et indirectes en charges fixes et charges variables.

-I) les charges fixes ou charges de structure.

« « Les charges de structure sont des charges liées à l'existence de l'entreprise, et correspondent pour chaque période de calcul, à une capacité de production déterminée, l'évolution de ces charges avec le volume d'activité est discontinue, ces charges sont relativement fixes lorsque le niveau d'activité évolue peu au cours de la période de calcul ». (Plan comptable général Français 1982)

II) les charges variables ou opérationnelles.

« « ce sont des charges liées au fonctionnement de l'entreprise, l'évolution de ces charges dépend étroitement : du degré d'utilisation, de l'intensité de rendement dans l'emploi des capacités et moyens disponibles ; ces charges sont plus généralement variables avec le volume d'activité, sans que cette variation lui soit nécessairement proportionnelle. (Plan comptable général Français 1982). »

III) Charges directes.

« «  Ce sont des charges dont l'affectation est directe sans calcul intermédiaire, grâce à l'existence de moyens de mesure, (matières premières, marchandises, main-d'oeuvre productive), ces charges directes ne transitent pas par les centres mais sont acheminées directement vers les comptes des coûts concernés » (Margerin(j),Ausset(g) : Comptabilité analytique, outil de gestion, aide à la décision, ED Sedifor- paris 1984.

VI) Charges indirectes.

Ce sont des charges que l'on ne peut pas imputer directement aux coûts de produits, mais subissent un ensemble de répartitions par procédé de « clef de répartition », entre les différents centres et les groupes de section.

-- Détermination et calcul des coûts et prix de revient de l'unité de production.

« «  Comme on l'a déjà cité plus haut, l'ENCG préconise pour le calcul des coûts et prix de revient, de ces produits, la méthode des « coûts complets », cette méthode nous permet d'accéder à des informations importantes dans le domaine de la prise de décision et de gestion de manière générale, parce qu'elle nous permet de connaître le taux de rendement des équipements de production et de la main d'oeuvre, elle nous permet de maîtriser la rentabilité économique de l'entreprise. »

« «  Les éléments de charge groupés dans une section sont appelés (frais de section), ils doivent pouvoir être ramenés à une commune unité, ce qui permet de qualifier la section de section homogène, l'unité comme dite «  unité d'oeuvre », doit permettre de mesurer la part des frais de section qui incombe effectivement à chacun des coûts, un prix de revient intéressé.» Mazars (r) : Calcul et contrôle du prix de revient. Ed : Delmas et Cie- Paris 1967.

-Affectation des charges directes et indirectes aux coûts.

« «  L'affectation des charges se fait dans l'ordre suivant :

- d'abords, l'affectation des charges directes aux produits concernés,

- par la suite, vient celle des charges indirectes qui suit un certain nombre de phases qui sont nécessaires.

--Le transfert des charges des centres d'activités auxiliaires aux centres principaux par un système de clef de répartition.

--La prochaine phase est la sélection d'unités d'oeuvre pour une deuxième répartition des centres de frais aux produits définitifs.

Toutefois, cette méthode des coûts, est plus ou moins remise en cause par les services comptables et financiers de l'ENCG, par le fait qu'elle donne une confiance exagérée au calcul des coûts et des prix de revient.

--Les éléments constitutifs des coûts et des prix de revient.

« « Chaque opération d'usinage et de production nous renvoie à trois principales phases pour le calcul des coûts et prix de revient.

- La première phase, englobe :

Les coûts d'achats des matières premières.

Les coûts de main- d'oeuvre.

- La deuxième phase :

Les coûts de productions.

Les coûts de conditionnement.

- La troisième phase :

Les coûts de distribution.

La somme de ces trois phases de frais et le prix de revient d'un produit.

Prix de revient= coût de production + coût de conditionnement+ coût de distribution. »

(a) le prix de revient ou coût de revient

(a-1) Définition :

C'est la somme des coûts correspondant à l'ensemble des dépenses nécessaires pour élaborer et mettre sur le marché un bien ou service.

Définition proposée par l'Institut français de gestion.

(b) Définition de la marge.

Une marge est la différence entre un prix de vente net (hors TVA), et un coût correspondant. Abdellah Boughaba Comptabilité analytique d'exploitation ED Berti 1998.

(c) Définition du résultat.

C'est la différence entre un prix de vente et le coût de revient correspondant. Abdellah Boughaba Comptabilité analytique d'exploitation ED Berti 1998.

(d) Définition du prix.

Le prix est l'expression monétaire de la valeur d'une transaction, ce terme s'applique uniquement aux relations de l'entreprise avec le milieu extérieur.

(e) Marge et résultat : la différence.

La notion de résultat ne prend sens que dans l'optique du coût de revient complet, la notion de marge, elle, est liée à la notion de coût partiel.

3.3.3) Définition du coût.

Un coût représente la somme des charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable, un coût est définit par les caractéristiques suivantes :

- Le « champ d'application du calcul », un moyen d'explication, un produit, un stade d'élaboration du produit.

- Le «  contenu » : les charges retenues en totalité ou partie pour une période déterminée.

- Le « montant » du calcul antérieur, (pré établi) ou postérieur (tout constaté) à la période considérée. (Institut français de gestion).

On peut le définir également comme étant « une accumulation des charges correspondant, soit à une fonction, ou une partie de l'entreprise, soit à un objet, une prestation de service, à un stade autre que le stade final.» Abdellah Boughaba Comptabilité analytique d'exploitation ED Berti 1998.

Il existe différentes optiques de ventilation des coûts parmi lesquelles :

(a) Celle relative à la nature des objets, du coût d'achat, du coût de fabrication et du coût de distribution

(b) Une seconde optique que l'on peut citer, est plus comptable, elle consiste à distinguer les coûts directs (matières premières, main d'oeuvre directe...) des coûts indirects (main d'oeuvre indirect, frais d'administration (Institut français de gestion).

Parmi plusieurs méthodes de calcul des coûts, l'ENCG utilise la méthode des coûts unitaires pondérés (CUP).

La méthode du coût unitaire pondéré (CUP), consiste dans son principe à calculer pour chaque nature de matière ou de marchandise, le coût moyen unitaire pondéré, en divisant le coût total des entrées successives, par leurs quantités totales et à appliquer ce coût ainsi déterminé aux sorties de la période considérée.  (Margerin(j),Ausset(g) : Comptabilité analytique, outil de gestion, aide à la décision,ED Sedifor- paris 1984.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo