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La Loi SRU : une loi en péril ? Controverses et difficultés d'application

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par Caroline Levron
Université Paris X-Nanterre - Science sociale, sociologie-économie 2007
  

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2.5.3.3. Val-et-Forêt et le logement social

Les villes appartenant à une communauté d'agglomération ont pour but d'élaborer un projet commun du développement du territoire et aménagement de l'espace. La politique du logement est l'une des compétences obligatoires définie par la loi ; la communauté d'agglomération devient donc un moteur dans la réalisation des 20 % de logements sociaux, parallèlement aux moyens mis en oeuvre par les villes membres. La communauté d'agglomération se présente comme une structure indépendante régit par une organisation propre.

La Communauté d'agglomération se compose de six villes dont Franconville. Quatre étaient sous le coup de la loi SRU au 1er janvier 2002 : Eaubonne, 17.2 % de logements sociaux ; Le Plessis Bouchard, 4.4 % ; Montlignon, 0.1 % ; Saint Prix, 11.9 %.

Les trois dernières villes ont la particularité de posséder un patrimoine historique et culturel riche et d'avoir connu l'urbanisation de façon modérée ; de plus, leur nombre d'habitants reste limité et ne passe pas 10 000. Montlignon est réputée pour être une ville résidentielle caractérisée par un grand nombre de propriétés privées apparues dès le début du XIXème siècle. Exceptée Eaubonne, ces villes sont dirigées par des maires étiquetés UMP.

Afin de réaliser ses objectifs en matière d'habitat, un Programme Local d'Habitat (PLH) intercommunal a vu le jour en décembre 2002. Ce dernier a pour but de favoriser la mixité sociale en assurant entre les communes et les quartiers une répartition équilibrée et diversifié de l'offre de logements. La Conférence Intercommunale du Logement (CIL) avait donné naissance à une Charte Intercommunale du Logement Social, en février 2004. Celle-ci regroupait les maires, bailleurs et organismes sociaux. La charte mentionnait la nécessité de limiter le poids des familles à très faibles ressources au sein des logements où elles sont déjà très présentes afin d'éviter les phénomènes de ségrégation sociale qui caractérisent les grands ensembles. Lors de la création de nouvelles zones résidentielles, le parc immobilier est réparti à 70 % d'accession à la propriété privée, 20 % de logements intermédiaires et 10 % de logements sociaux.

Par le son aide financière, l'action de Val-et-Forêt passe par la construction de logements sociaux (création d'un pavillon social à Saint-Prix) et la réhabilitation de l'habitat ancien, comme c'est le cas à Montlignon où deux immeubles ont été racheté par la commune. A noter que dans le cas de Val-et-Forêt, les deux tiers du parc social datent des années 1960. Chaque année, l'agglomération alloue une subvention de 100 000 €. Toujours par le biais de subventions, la Communauté participe à la réalisation de logements intermédiaires et développe aussi une politique de parcs locatifs privés à coûts réduits.

A noter que lorsque les villes n'ont pas atteint le quota des 20 % de logements sociaux, les pénalités financières qu'elles doivent payer par logement manquant sont reversées à la structure intercommunale, ce qui est le cas de Val-et-Forêt.

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