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Développement Financier et Croissance Economique au Togo

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par Ayira Blaise KOREM
Université de Ouagadougou/ UFR/SEG - DEA / PTCI Macroéconomie Internationale, Monnaie-Finance- Banque 2007
  

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4-2 Présentation des variables financières et réelles Pour cette étude les variables retenues sont :

a- L'indicateur de croissance économique

Conformément aux travaux empiriques de Levine (1997), on utilise comme variable endogène le produit intérieur brut réel par tête (PIBRH en dollar américain, constant 1995). Il est souvent considéré comme le meilleur indicateur synthétique qui permet de mesurer la croissance économique d'un pays.

b- Les variables de contrôle

Partant des travaux de R. Levine (1997), cette analyse retient comme variables de contrôle qui sont les déterminants fondamentaux de la croissance économique au Togo : le taux d'investissement national (tin), le ratio des dépenses publiques rapportés au PIB nominal (dp) et l'ouverture commerciale (ouvcom).

c- Les variables financières

Comme variables financières, cette analyse retiendra :

ü M2 rapporté au PIB nominal qui mesure la profondeur financière (m2) ;

ü Crédits privés alloués au secteur privé rapportés au PIB nominal (csp) ;

ü Le ratio du crédit accordé par les banques commerciales sur le PIB nominal (cbc) ;

ü Le ratio du crédit accordé par les institutions de microfinance au secteur privé rapporté au crédit à l'économie (rimf).

4-3 Méthodologie d'estimation

La méthodologie développée pour atteindre l'objectif de l'étude consiste à utiliser les nouvelles méthodes économétriques. Ces nouvelles méthodes économétriques ont remis en cause les résultats obtenus par les études utilisant les régressions des séries temporelles sans passer par la vérification de la stationnarité des séries par le test de l'existence de racine unitaire et leur cointégration et faire ressortir la dynamique de long terme.

En effet, la plupart des variables financières et économiques sont générées par un processus non stationnaire. Pour se prémunir du risque du manque d'information de long terme par le biais de l'utilisation du test de Box et Jenkins pour la résolution du problème d'auto corrélation, on fait appel au concept de cointégration initié par Granger (1983) et Engel et Granger (1987) ou à celui de Johansen.

Ces nouvelles méthodes économétriques vérifient donc la stationnarité des séries temporelles et dans le cas échéant les rendent stationnaires avant de les appliquer aux techniques statistiques. L'idée qui sous-tend la cointégration est que deux séries non stationnaires peuvent diverger à court terme, mais évoluer dans le même sens à long terme.

Généralement cette méthodologie d'estimation se déroule en trois étapes :

La première étape consiste à estimer le degré d'intégration des séries à l'aide des tests de Dickey et Fuller Augmentés et du test de Phillips Perron.

La seconde étape consiste à tester la présence éventuelle de relation de cointégration qui relie à long terme les séries si elles sont intégrées du même ordre. L'ordre d'intégration étant le nombre de fois qu'il faut différencier une série pour la rendre stationnaire.

La troisième étape consiste à tester la causalité des séries en question.

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