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Fluctuation du Taux de change en Haiti, une analyse de ses principales causes, de 1996 à 2005

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par Antoine Dit Rigaud Fils Fragé
Faculté de Droit et des Sciences Economiques - Licence 2009
  

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1. a-6- Marché des Changes

Le marché des changes est le lieu où se rencontre l'offre et la demande de la monnaie nationale contre une devise étrangère afin d'établir un prix le taux de change (parité). On dit aussi que c'est le lieu où s'effectuent les Opérations de changes, qui sont des opérations commerciales occasionnées par les transactions entre résidents (R) et non résidents (NR) enregistrées dans la balance des paiements.

1. a-7- Réserve nette de Change ou Réserves Officielles Internationales

Ce sont des avoirs extérieurs détenus par les Banques Centrales, comme poire pour la soif, contre de mauvaises surprises économiques. Autrefois, les réserves officielles étaient principalement composées d'or mais aujourd'hui elles incluent une part substantielle d'actifs financiers étrangers, spécialement des actifs en dollar Américains tels que les Bons du trésor. La Fédérale quant à elle n'a qu'une petite partie de ses réserves en avoirs autres que l'or ; ses propres avoirs en dollar ne sont pas comptabilisés comme des réserves internationales.

1. a-8- Volatilité du taux de change

La volatilité du taux de change désigne les mouvements de court et de moyen terme qui écartent le taux de change de sa tendance. Cette notion renvoie donc non seulement au caractère variable du taux de change, mais surtout à l'instabilité de son mouvement et à l'incertitude qui y est attachée.

1. a-9- Régime de parités fixes

Dans un régime de parités fixes, les autorités monétaires définissent la valeur de leur monnaie par rapport à un étalon. La parité des monnaies deux à deux dérive de la valeur de chacune d'elle par rapport à l'étalon. Dans la grande majorité des cas la convertibilité se définira par rapport à l'étalon. Historiquement, trois types d'étalon ont existé :

a- L'étalon or, toutes les monnaies sont définies par un poids d'or et convertibles en or (1878-1914)

b- L'étalon de change or, certaines monnaies sont définies par un poids d'or et convertibles en or (les centre or), d'autres sont définies par rapport à une devise centre or et convertible dans cette devise (accord de Gênes 1922, Bretton Woods 1944)

c- L'étalon de change ou étalon devise, une monnaie est définie par rapport à une ou plusieurs devises et convertible dans cette ou ces devises (Bretton Woods après 1971, le SME par exemple).

Dans un régime de parités fixes, le taux de change défini par le marché des changes ne peut varier que dans certaines limites définies naturellement (les points d'or) ou institutionnellement (Bretton Woods 1 %, SME 2,25 %). Les autorités s'engagent à maintenir le taux de change dans ces limites par des interventions en cas de déséquilibre du marché. Si l'offre de monnaie nationale est excédentaire, la banque centrale achète sa monnaie contre des devises pour éviter la dépréciation au delà des limites, inversement si l'offre de monnaie nationale est insuffisante sur le marché des changes, la banque centrale vend sa monnaie pour des devises. Les obligations d'intervention impliquent la détention de réserves de change et d'une capacité d'emprunt de celles ci.

Dans le cas d'un excès de demande de monnaie nationale contre devises, les réserves s'accumulent à l'actif de la banque centrale. Si cette situation devient durable, elle indique une sous évaluation de la monnaie nationale car les pressions à la hausse sur le marché sont permanentes. Face à cette situation, les autorités ont deux alternatives, soit accepter les pressions inflationnistes induites par l'augmentation de leur masse monétaire, soit réévaluer leur monnaie pour absorber les pressions inflationnistes en améliorant les termes de l'échange ce qui constate l'augmentation du pouvoir d'achat des exportations (enrichissement du pays). Dans le cas inverse, les réserves s'épuisent et la banque centrale s'endette, si cette situation est durable, c'est l'indice d'une surévaluation de la monnaie nationale. Face à la situation, soit les autorités acceptent l'austérité impliquée par la destruction de monnaie nationale induite par l'épuisement des réserves de changes, soit elles dévaluent la monnaie nationale constatant la perte de pouvoir d'achat des exportations du pays c'est à dire la détérioration des termes de l'échange (appauvrissement du pays).

NB. Les termes dévaluation et réévaluation ne peuvent s'utiliser que dans un régime de change fixe, il s'agit d'une décision officielle des autorités monétaires de modifier la parité de leur monnaie par rapport à l'étalon.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille