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Financement des PME au Maroc: Contraintes et perspectives

( Télécharger le fichier original )
par Ali ELAMRY
ESC Toulouse - Master spécialisé en audit comptable et financier en environnement international 2007
  

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CHAPITRE II : ANALYSES DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS

Ce chapitre consacré à la présentation des résultats de l'enquête est quasiment basé sur la présentation des questionnaires.

La première section sera réservée à l'analyse des résultats obtenus à partir du traitement statistique des données, qui nous permettra de mettre en évidence un certain nombre de relation significatif entre la PME et ses moyens de financement.

Dans La seconde, nous essayerons de faire des recommandations pour un meilleur développement de la PME Marocaine.

Section I : Dépouillement et analyse

A- L'analyse du questionnaire adressé au PME

Les besoins de financement

Quels types de besoins de financement avez-vous?

La plupart des PME enquêtées (68%) ont un besoin d'investissement, tandis que le ¼ ont un besoin

d'exploitation et seulement 8% ont exprimé un besoin de rénovation.

L'autofinancement

De combien l'autofinancement peut couvrir vos besoins de financement ?

La majorité des entreprises enquêtées dégagent une capacité d'autofinancement (CAF) qui couvre environ la moitié de leur financement, trois entreprises n'ont pas besoin de combler leur financement par des moyens externes et recourent 100 % à leur fonds propres.

Acceptez- vous l'entrée de nouveau actionnaire en cas de difficultés financières?

Dans quelle limite du capital ?

 

L'ouverture du capital

Oui

Non

Effectif

3

22

Fréquence

12 %

88 %

(88 %) des PME enquêtées n'acceptent pas l'entrée de nouveaux actionnaires en cas de difficulté financière, cela peut s'expliquer par la montalité des gérants des PME qui ont peur de perdre le contrôle et la gestion de leurs propres sociétés.

Financement bancaire:

Recourez-vous au financement bancaire ? Accédez -vous facilement au crédit bancaire ?

Si non pourquoi ?

 

Recours au financement bancaire

Oui

Non

 

Accès difficile

Accès facile

 

Effectif

16

6

3

Fréquence

64%

24%

12 %

La majorité des PME enquêtées recours à l'emprunt bancaire qui reste un moyen de financement primordial pour faire face à l'insuffisance chronique des fonds propres dont 6 trouvent un accès difficile à ce dernier à cause du taux d'intérêt élevé, l'excès de garanties et le manque d'information, tandis que 3 % des entreprises recourent à leurs propres moyens.

Quelle est la forme de crédit la plus demandée ?

On remarque que la forme de crédit la plus demandé par les PME est le crédit à court terme (45%), suivie des crédits à moyen terme (41%).En revanche le recours aux crédits à long terme reste timide avec un faible taux de 14%.

Quelle banque avez-vous choisi pour financer votre projet ?

Banque

Nombre

%

Attijari Wafa banque

5

23 %

BMCE

8

36 %

BMCI

2

9 %

SGMB

2

9 %

Banque Populaire

3

14 %

Crédit agricole

2

9 %

Total

22

100 %

On remarque que la BMCE dispose de la majorité des clients avec une fréquence de 36%. Attijari Wafa banque se place dans le deuxième rang avec un taux de 23%, la banque populaire occupe le troisième avec un taux de 14% , la BMCI, la SGMB et le crédit agricole sont en dernier avec un pourcentage de 10%.

Sur quels critères vous étiez basés pour choisir votre banque ?

 

Les critères de choix de la banque

Durée plus longue

Taux d'intérêt moins élevé

Peu de garantie

Qualité de service

Effectif

3

9

4

6

Fréquence

14%

41%

18%

27%

Le taux d'intérêt moins élevé reste le 1er critère pour le choix de la banque par les PME, mais vu l'indifférence des taux appliqués par l'ensemble des banques, les entrepreneurs se basent sur la qualité de service avec un taux de 27%, suivi de peu de garantie avec un taux de 18% et la durée plus longue avec un taux de 14%.

Etes- vous client de plusieurs banques ? Si oui, pour quelles raisons?

A partir d'une certaine taille, l'entreprise a besoin de plusieurs banques pour bien mener sa structure financière (85% des PME qui recourent au financement bancaire choisissent plusieurs banques) afin de pouvoir obtenir plus de faciliter de caisse et donc augmenter le niveau de leur activité, avoir la possibilité de cumuler un certain montant de crédit supérieur à celui qu'elles pouvaient obtenir au prés d'une seule banque et enfin bénéficier d'une qualité de service variable.

Avez-vous bénéficié de l'assistance de votre banque dans l'étude de votre projet d'investissement ?

L'assistance des banques au projet d'investissement:

 

L'assistance des banques au projet d'investissement

Oui

Non

Effectif

7

15

Fréquence

32%

68 %

68 % des PME enquêtées affirment qu'elles n'ont pas bénéficié d'aucune assistance à leurs projets par les banques, alors que 32 % ont en bénéficié.

Trouvez- vous que la garantie exigée par la banque est raisonnable ?

 

La garantie exigé par les Banques

Oui

Non

Effectif

2

20

Fréquence

9%

91%

91% des PME qui recourent au financement bancaire trouvent que la garantie exigée n'est pas raisonnable.

Accédez-vous à d'autres moyens de financement autre que la banque ?

Moyen de financement

Nombre

Fréquence%

Capital risque

0

0 %

Leasing

17

68 %

Micro crédits

0

0 %

Bourse

2

8 %

Ligne internationale

0

0 %

Pour évaluer les dispositifs financiers dédiés à la PME, le graphique ci-dessus montre l'efficience de certaines sources de financement mises en place pour soutenir leurs fonds propres. Par ailleurs, il se voit clairement que la majorité des PME optent au leasing pour financer leurs activités alors qu'il y a un manque d'accès aux autres moyens à savoir le capital risque, les micro crédits et le financement par les lignes internationales et ce est dû à la méconnaissance et la rigidité de ces moyens.

.

Relation PME - Bourse :

Etes-vous au courant de la création d'un troisième compartiment pour les PME

en bourse ?

 

Etre au courant de la création d'un troisième compartiment réservé aux PME dans la bourse.

Oui

Non

Effectif

8

17

Fréquence

32 %

68%

32% des PME déclarent être au courant de la création d'un troisième compartiment réservé aux PME dans la bourse contre 68%, ce qui montre un déficit en matière d'information et de communication.

Pensez vous à introduire votre entreprise en bourse ?

 

Oui

Non

Déjà introduite

Effectif

5

18

2

Fréquence

20%

72%

8%

Si non, pourquoi ?

 

Capital minimum

Ouverture d'un pourcentage minimum du capital

Coût d'introduction en bourse

Effectif

2

4

12

Fréquence

11%

22%

67%

.

Les PME enquêtées semblent être désintéressés à l'introduction en bourse avec un taux 72% contre seulement 20% qui ont la volonté d'y accéder.

Les causes de ce désintérêt sont en premier lieu le coût d'introduction très élevé pour 67% des PME, en deuxième lieu la volonté de garder le contrôle de l'affaire et rester à l'abri des fluctuations du marché boursier pour 22% et en troisième vient le problème du capital minimum exigé avec un taux de 14%.

Si oui, quels sont les objectifs envisagés (par ordre préférence) par cette introduction ?

 

Reconnaissance dans le secteur professionnelle

Diversification de l'offre financier et bancaire

Opportunité de croissance externe

Effectif

1

4

2

Fréquence

14%

57%

29%

En ce qui concerne les objectifs envisagés par les PME ayant la volonté de s'introduire ou déjà introduites en bourse la diversification de l'offre financier et bancaire vient en tête avec un taux de 57% , suivie de l'opportunité de croissance externe avec un taux de 29% et la reconnaissance dans le secteur professionnelle avec un taux de 14%.

VOLET 2: FORMATION

Voulez-vous déterminer le niveau d'instruction du gérant parmi les choix suivants ?

 
 

secondaire

baccalauréat

DEUG

licence

Etudes supérieures

Formation professionnelle

Effectif

-

3

-

7

11

4

Fréquence

0%

12%

0%

28%

44%

16%

Toutes les études réalisées indiquent que la personnalité du dirigeant est le critère déterminant de la réussite ou l'échec de l'entreprise, du fait de la place capitale qu'occupe ce dernier entant que décideur et gestionnaire .il a fallut qu'il soit de haute qualification. Une simple lecture du tableau ou du graphique, nous permet de constater que 44% des dirigeants ont un diplôme des études supérieur, 28% sont des licenciés, 16% ont bénéficié d'une formation professionnelle et 14% ont le baccalauréat.

La politique de formation du personnel et de recrutement dans la PME

Comment jugez-vous le niveau de formation de votre personnel ?

 

Satisfaction de la formation du personnel

Oui

Non

Effectif

5

20

Fréquence

20%

80%

80% des entreprises enquêtées ne sont pas satisfaites de la formation de leurs personnels contre 20 %.

Disposez- vous d'une politique de formation du personnel ? 

 

Avoir la politique de formation du personnel

Oui

Non

Effectif

6

19

Fréquence

24%

76%

76% des PME ne disposent d'aucune politique de formation de leurs personnels par contre 24% l'adopte.

Que pensez-vous du niveau de formation des nouveaux recrutés ?

 

La politique de recrutement

 

formation très théorique

Incompatibilité de la formation avec les besoins de la société

Convenable

Effectif

20

12

5

Fréquence

80%

48%

20%

On remarque que 80% des entreprises soufrent de la formation théorique des jeunes recrutés, et 48% soufrent de l'incompatibilité de cette dernière avec leurs besoins. Malgré cet handicap seulement 6 PME adoptent un plan de formation pour pallier à ce problème.

Il s'avère claire que les PME n'ont pas arrivé à comprendre l'intérêt de la formation du personnel et son efficacité au développement de l'entreprise.

VOLET 3: FONCTIONNEMENT INTERNE

Disposer vous des services suivants ?

Les services

Nombre

Fréquence%

Service comptable

25

100%

Service financier

12

48%

Service technique

7

28%

Service de GRH

6

24%

Service de qualité

5

20%

Service de contrôle de gestion

1

4%

Service d'audit interne

1

4%

Service marketing

0

0%

Service commercial

16

64%

L'inexistence du service marketing et presque l'absence du service de contrôle de gestion et l'audit interne dans la majorité des PME interviewées peuvent être expliquées par le fait que la plupart des dirigeants pensent avoir une connaissance suffisante de leurs entreprises pour les contrôler et les développer sans avoir recours à des systèmes qui pourraient nuire l'efficacité et l'esprit d'initiative.

En revanche on remarque que les dirigeants ont commencé à comprendre le rôle que peut jouer le financier dans le développement des affaires de la société. C'est pour cette raison 48% des PME ont instauré ce service en parallèle du service de comptabilité.

Avez-vous réalisé une étude prévisionnelle sur le marché  avant la création de votre entreprise ?

 

étude prévisionnelle la création de l'entreprise

Oui

Non

Effectif

23

2

Fréquence

92%

16%

Pour satisfaire, fidélisé et conserver sa clientèle, et pour réaliser le maximum de profit toutes entreprise doit connaître son marché .En effet, 92% des PME interviewés ont effectué une étude prévisionnelle sur le marché avant le lancement de leur projet.

Pensez-vous à exporter vos produits ?

 

Exportation des produits

Oui

Non

Effectif

3

22

Fréquence

12%

88%

Par manque des moyens financiers, peur de concurrence et manque d'un cadre réglementaire encourageant l'exportation, les PME préfèrent de se contenter au marché local.

Accordez- vous une importance aux recherches et développement ?

 

Recherche et développement

Oui

Non

Effectif

4

21

Fréquence

16%

84%

La recherche et développement sont presque inexistants dans les PME enquêtées, sauf 4 sociétés qui ont exprimé leurs volontés de réserver un budget à ces derniers en vue de se démarquer et obtenir des brevets d'invention dans leur domaine d'activité.

Compte tenu de votre situation actuelle, quel est le but de votre entreprise?

Objectif de la PME

Nombre

Fréquence%

Survivre

12

48 %

Etre une entreprise citoyenne

3

12%

Augmenter la part de marché

22

88%

La majorité des PME cherche d'augmenter leur part du marché et surmonter les contraintes et obstacles tandis que 12 sociétés essayent de survivre et maintenir leur niveau actuel. Par contre devenir une entreprise citoyenne ne préoccupe qu'une minorité des PME qui disposent d'une structure financière aisée et un gérant bien instruit.

VOLET 4: LE FONCIER

D'après vous quelles sont les entraves fonciers les plus fréquentes ?

L'emplacement choisi est-il conforme avec la nature de votre activité ?

 

Conformité de l'emplacement avec l'activité

Oui

Non

Effectif

10

15

Fréquence

40%

60%

Le problème d'infrastructure foncière, et l'un des principaux problèmes dont souffre la PME marocaine en particulier. En effet, 60% des PME révèlent que La hausse des prix des locaux ne favorise pas leur développement.

A cela s'ajoute l'absence d'une zone industrielle bien adaptée aux besoins des PME malgré les efforts récemment déployés, ainsi que le manque des terrains dans les zones industrielles.

Ces facteurs agissent défavorablement sur l'emplacement choisi par les PME ,qui selon l'enquête la majorité ( 60%) ne disposent pas d'un emplacement conforme avec la nature de leur activité. 

VOLET 5 : FISCALITE ET L'ENVIRENEMENT EXTERNE

Quels sont à votre avis les problèmes fiscaux que rencontrent les PME ?

 

Les Problème fiscaux rencontrées par les PME

Multitude d'impôts

Manque d'un cadre spécifique à la PME

Domaine de l'imposition forfaitaire

Manque de spécialiste en fiscalité

Effectif

13

6

2

4

Fréquence

52 %

24%

8%

16%

La multitude des impôts constitue la principale contrainte rencontrée par les PME enquêtée, suivi par le manque d'un cadre fiscal spécifique à la PME avec un taux de 24%. Le manque de spécialiste en fiscalité pour optimiser les choix fiscaux de la PME constitue lui aussi un handicap

avec un taux de 16% , en revanche le domaine de l'imposition forfaitaire a connu un recul important 8%, cela revient au recours des PME aux services des fiduciaires et aux différentes réformes qu'a connu la fiscalité marocaine.

Quels sont à votre avis les problèmes qui freinent le développent de la PME?

La complexité de réglementation demeure le premier obstacle qui freine le développement de la PME avec un taux de 80%, suivi de la corruption (60%) qui devenu un vrai fléau qui menace la société marocaine. Le manque de transparence et le manque de soutien de l'Etat s'égalisent avec un taux de 25% tandis que l'effet de la mondialisation reste marginal.

Que suggérez- vous pour résoudre la problématique de financement des PME au Maroc ?

76% des sociétés n'ont pas répondu à cette question, les autres ont proposé les recommandations suivantes :

- l'instauration et l'application d'un taux d'intérêt bas.

- Créer une banque pour les PME.

- L'élaboration d'une nouvelle formule de garantie moins contraignante à leurs investissements.

- Élargir et diversifier les supports d'information et de formation dédiés aux dirigeants.

- Revoir les conditions d'introduction en bourse : diminuer les coûts d'introduction et le seuil du capital minimum exigé.

- Baisser le taux d'impôt sur les sociétés (IS) pour encourager l'autofinancement.

- Présenter des subventions et des avantages fiscaux aux PME innovantes.

B-L'analyse du questionnaire adressés aux banques

Les banques enquêtées sont :

- Attijari wafabanques

- BMCE

-Banque populaire

-SGMB

-Crédit agricole

-BMCI

Quelle est la relation que vous entretenez avec les PME ? Assurez vous des services de conseil et d'assistance envers les PME ?

 

La relation banque PME

 

Partenariat

Clientèle

Autres

Effectif

2

6

0

Fréquence

34%

100%

0

 

La relation entre les Banque et les PME est une relation « cliente »et rarement une relation de partenariat mais sans toutefois négliger le service d'assistance, d'accompagnement et de conseil fournie au profit de toutes les entreprises et non seulement aux PME.

Y a t- il un département ou une cellule au sein de votre banque réservée uniquement aux PME ?

Toutes les banques interviewées ont affirmé qu'elles disposent d'une cellule réservée aux PME sauf le crédit agricole.

Sur quels critères êtes-vous basé pour octroyer un crédit aux PME ?

 

Les critères d'octroi d'un crédit

 

garantie

Autres

Effectif

0

6

1

Fréquence

0 %

100%

16%

 

Toutes les banques exigent des garanties pour octroyer des crédit aux PME, la BMCE demande on plus des cautions solidaires, des hypothèques et des nantissements sur fond de commerce.

Quels sont les types de crédits fréquemment sollicités par les PME ?

 

Types de crédit

 

Moyen terme

Long terme

Effectif

6

5

4

Fréquence

100 %

84%

67%

 

On remarque la prédominance des crédits à court terme sur les autres crédits. En effet les banques financent les PME à hauteur de 100% quant il s'agit de ce type de crédit, ce pourcentage baisse de 16% pour les crédits de Moyen terme et de 33% pour les crédits à long terme.

Généralement on constate un usage assez accentué des crédits à court terme, par rapport

aux crédits à moyen et long terme. Y a t- il une crainte d'octroyer des crédits à long terme ? 

La majorité des banques ont exprimé leur crainte d'octroyer des crédits à long terme car ce type de crédit  présente un risque très élevé.

Quel est le pourcentage de financement de l'affaire d'une société ?

Toutes les banques enquêtées peuvent accorder un financement des projets des PME

à hauteur de 80%.

Quelles sont les garanties que vous exigez en contre partie ?

Afin d'échapper aux risques de non remboursement de la part des PME, les banques exigent des garanties :

- des garanties réelles

- hypothèques

- nantissement sur fond de commerce

Quelles sont les lignes nationales offertes par votre banque au service des PME ?

Les ligne nationale sont les plus utilisées par les entrepreneurs à titre d'exemple : la ligne d'escompte commercial, ligne de crédit documentaire, ligne de financement des importation, cautions diverses.

Y a t-il une préférence pour le financement par Les lignes étrangères ?

Toutes les banques ont affirmé qu'il n'y a aucune préférence pour le financement par Les lignes étrangères. 

Quel est le pourcentage des PME adhérentes à ce type de financement ?

Aucun pourcentage n'est fourni, la majorité des banques ont répondu que ce type de financement se limite aux PME ayant opté pour un matériel d'origine étranger.

Quelles sont vos intentions concernant la qualité des crédits octroyés aux PME en l'an 2010 ?

La plupart des banques ont affirmé que les crédits seront meilleurs avec l'entrée des banques étrangères.

Que suggérez-vous pour résoudre la problématique de financement des PME au Maroc ?

Afin de résoudre la problématique de financement des PME au Maroc, l'ensemble des banques enquêtées ont suggéré plusieurs recommandations :

- Dynamiser une relation de partenariat entres la confédération générale des entreprises marocaines, les banques et organismes de promotion et d'investissement (CRI, ODI, CDG).

- Encourager les PME qui ont un statut de SARL de se transformer à des sociétés anonymes.

- Encourager les regroupements des PME

- Plus de transparence dans la présentation des dossiers de crédits.

Section II : Recommandations

A- Recommandations pour optimiser les choix des moyens de financement par les PME marocaines.

Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rôle est peut être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles contribuent au maintien du contrôle national sur l'économie marocaine, ce sont donc à terme, les PME qui garantiront l'indépendance économique du pays.

Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un environnement économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier, c'est probablement dans ce domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus marqué.

Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles doivent avoir des partenaires qui le sont aussi .Or, à ce jour, le système financier marocain n'est pas véritablement organisé pour répondre à toutes les demandes des PME. Que faire ?

Pour sortir de cette impasse, il y a six réformes qu'il faut prioritairement mener à bien :

Première recommandation

Renforcer les fonds propres des PME

Les PME souffrent du manque de capitaux propres, ce qui contribue à croître leur endettement et donc, leurs frais financiers. Pour relever ce défi à savoir, le renforcement de leurs fonds propres, nous proposons les points suivants :

- Encourager les réinvestissements des bénéfices et l'auto- financement par la mise en oeuvre d'une fiscalité adapté aux résultats et à la réévaluation des bilans.

- Exonérer les droits d'enregistrement sur augmentation de capital par capitalisation de compte courants d'associés et de dettes dans une approche de restructuration de bilans.

Deuxième recommandation

Créer une banque pour les PME

La création d'une banque des PME ne doit pas être perçue comme un élément de concurrence abusive vis à vis du système bancaire marocain.

La banque spécialiste des PME doit coexister de façon parfaitement harmonieuse avec des banques traditionnelles. Les formes de crédit octroyées par les banques des PME doivent être adaptées sur le plan du montage juridique (en matière des garanties notamment) et aussi sur le plan des procédures l'octroi, mais une banque des PME ne doit pas se contenter de l'octroi de crédit, elle construit son avantage compétitif par rapport aux autres banques sur la fourniture de services financières adaptés aux PME.

Il y a deux domaines d'intervention de la banque des PME auxquels il faut donner une absolue priorité, ce sont d'une part, l'intervention en fonds propres et d'autre part l'octroi de garanties.

Alors, le Maroc doit structurer une véritable culture de l'entreprise et rattraper son retard en matière de financement des PME et pour cela, et face à la concurrence internationale qui s'intensifie, le temps presse, il faut créer une banque des PME (BDPME) très vite

Troisième recommandation

Dynamiser la bourse de Casablanca

Le financement des PME marocaines nécessite la dynamisation de la bourse de Casablanca, celle-ci ne peut se dynamiser que lorsque les entreprises marocaines, et plus spécialement les PME, seraient cotées en bourse. Actuellement la participation du marché boursier au financement des PME est faible malgré les réformes fiscales qui encouragent l'introduction à la bourse .Ainsi, nous remarquons, jusqu'à présent, seulement 10 PME appartenant à différents secteurs sont cotées en bourse, elles représentent 12,5% du total des entreprises cotées et seulement 0.1% des PME nationales .Par ailleurs, une seule entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies de l'information a été cotée en 2001 sur ce nouveau marché .

La bourse de Casablanca est invitée à :

- Entreprendre une action de sensibilisation et de prospection à travers des réunions en one to one avec les dirigeants des PME pour les séduire et les intéresser au monde prestigieux de la cotation.

- Expliquer les bienfaits d'une introduction en bourse à travers les moyens de communications (tv-radio-les journaux).

- convaincre les dirigeants des PME que l'ouverture du capital ne leur fait pas perdre le contrôle de la société.

- Revoir les conditions d'introduction en bourse jugées sévères et les rendre plus adaptées aux PME Marocaines.

Quatrième recommandation

Développer le capital risque

Jusqu'à présent, le métier du capital risque au Maroc se caractérise par un vide juridique, ce qui empêche l'apparition de nouvelles sociétés du capital risque. Dans ce cadre nous suggérons les points suivants :

-Mise en place d'un cadre juridique pour engendrer une confiance entre les acteurs du capital risque et résoudre certains problèmes tels que le problème lié à la législation fiscale.

-Établir des compagnes de promotion du capital risque en faveur des dirigeants des PME à travers des visites de salons professionnels et des mailings personnalisés.

-Élargir l'offre à toutes les PME et ne se limiter pas aux seules PME innovantes

Cinquième recommandation

Aider et assister les jeunes créateurs des PME

Nos recommandations peuvent être formulées comme suit :

-La réalisation de locaux au profit des jeunes promoteurs à la recherche d'implantation, et avec des conditions raisonnables ;

- La mise en place de zones industrielles aux jeunes entrepreneurs par les collectivités

locales tout en réservant une part de ces zones à cette catégorie d'entrepreneurs.

- Réserver une part des marchés publics aux jeunes promoteurs par l'intermédiaire d'une sensibilisation de certains établissements publics.

- La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux d'investissement qui n'ont pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le financement de leurs projets d'investissement ne traîne pas.

- traiter les jeunes promoteurs dans le même pied d'égalité.

- Assistance et encadrement aux jeunes promoteurs.

-Interdire aux spéculateurs tant nationaux qu'étrangers de s'approprier des actions de ces entreprises bénéficiant d'un arsenal d'avantages.

- Dynamiser le projet Moukawalati.

Sixième recommandation

Encourager la transparence

Accroître la transparence comptable et financière des PME marocaines, car sans comptes lisibles, il n'y a pas de financement sain. Les PME marocaines ont, dans ce domaine, un gros progrès à faire en contre partie le cadre réglementaire qui régit le fonctionnement des entreprises marocaines doit être modernisé.

B- recommandations générale pour le développement des PME Marocaines .

Les recommandations précédentes constituent des conditions nécessaires pour la modernisation des PME mais elles ne sont pas suffisantes, il faut que l'Etat marocaines engagent pour réaliser un vrai décollage des PME marocaines qui sont par nature moins armée pour résister à des difficultés durables.

La connaissance des facteurs qui affectent les mouvements de création et de disparition des PME, ainsi que les éléments constituant leur force et les éléments de découragement, nous a aidé à citer quelques recommandations qui peuvent remédier à leurs problèmes :

Première recommandation

Faire évoluer la définition de la PME

La définition actuelle de la charte d'investissement de 2002, ne nous semble pas adaptée car :

- la taille d'une entreprise est fortement liée à son domaine d'activité.

-elle ne distingue pas entre petite et moyenne PME.

Nous suggérons donc de fixer des seuils en fonction de l'activité de l'entreprise .ils seraient adoptés après une large consultation des organisations professionnelles concernées et révisable sur demande justifiée.

Pour aller loin :

Etablir un guide comme Guide to SBA's définitions of Small Business mais qui prend en considération la spécificité de la PME marocaine.

Deuxième recommandation

Lever les obstacles administratifs et réglementaires

L'évaluation des procédures administratives a mis en évidence la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'administration par la simplification de son fonctionnement et de renforcer son rôle d'accompagnateur, l'objectif étant de réduire le temps et les ressources que les chefs d'entreprise consacrent à accomplir les diverses procédures administratives, les leviers d'action pour l'amélioration sont multiples et se déclinent à plus au moins long terme.

L'objectif qui sous tend l'ensemble des mesures mises en oeuvre est d'aboutir à une amélioration des comportements du personnel administratif orientée vers la notion de service au citoyen. Cette amélioration doit obligatoirement porter tant sur l'environnement administratif général que sur celui plus spécifique à la PME, les deux étant intimement liés.

Troisième recommandation

Faciliter l'accès aux marchés publics

Les marchés publics jouent un rôle crucial dans le développement et le succès des PME, pour cela plusieurs mesures doivent être prises pour leurs assurer une part importante de l'achat public et l'accès facile à des nouveaux marchés internationaux. De ce fait nous proposons les suggestions suivantes :

- Réserver une quotte- part (de 30 à 40%) des marchés publics aux PME.

- Inciter les PME au regroupement : ce procédé est sous utilisé par les PME alors que dans des cas il pourrait constituer pour elles une alternative intéressante à la sous traitance ou à l'allotissement, tout en offrant de meilleures garanties d'exécution de marché pour le donneur d'ordre.

.

Quatrième recommandation

Mettre en place des plans de sous-traitance

dans les marchés publics supérieurs à 10 million de dirhams

Nous proposons pour Les administrations publiques (maitre d'ouvrage) susceptibles de passer des « marchés publics technologiques » à des sociétés nationales ou internationales avec un montant qui dépasse 10 million de dirhams, d'exiger dans les cahiers de charges de sous traiter une partie des prestations chez les PME sérieuses et innovantes. Il s'agirait d'un engagement a priori, qui devrait pouvoir être utilisé comme l'un des critères de sélection des offres.

Cinquième recommandation

Favoriser la recherche et développement dans les PME innovantes

Le challenge que le Maroc doit relever est celui d'entrer dans l'économie du savoir, s'il veut conquérir de nouveaux marchés, car plus l'intensité de recherche et développement est plus importante, plus la part à l'exportation est très élevée, donc avoir sa part dans le commerce mondial.

La recherche-développement (R&D) au Maroc, comme le fait remarquer Mohamed Boussetta professeur d'université à la faculté des sciences de Rabat-Agdal, demeure encore une « activité marginale ». Bien sûr, des efforts ont été déployés ces dernières années pour accroître les financements (internes et externes) destinés à la R&D : de 0,3 % du PIB en 1998, les dépenses en R&D par rapport au PIB sont passées à 0,79 % en 2005, soit quelque 4 milliards de dirhams, selon le département de la recherche scientifique. Mais cela reste négligeable quand on sait qu'Israël, par exemple, dépense pour la R&D l'équivalent de 4,75% de son PIB (un PIB qui est plus supérieur à celui du Maroc), l'Allemagne 3% du PIB et la Chine 1,2% du PIB qui dépasse les 2 200 milliards de dollars, soit environ 26 milliards de dollars dédiés à la R&D.(1)

Dans cette perspective, plusieurs mesures peuvent fonder les orientations d'une politique nationale de l'innovation:

- Identifier une structure nationale d'appui à l'innovation chargée de mettre en oeuvre la politique nationale de promotion en matière.

- Mettre en place un fond de soutien de l'innovation, considérée comme un risque que la PME ne peut prendre seule. Les innovateurs ont besoins de système de crédits pour les aider à surmonter les périodes difficiles.

-Encourager la création d'associations régionales de PME, où les entrepreneurs et les innovateurs trouvent un lieu de partage de leurs projets et de leurs problèmes.

Sixième recommandation

Encourager les PME exportatrice

On ne peut pas évoquer le point de l'export sans parler des PME allemandes qui constituent l'exemple réussi au monde après les Etat unis. En effet elles réalisent 14% de leur chiffre d'affaires à l'exportation (30 % du PIB) contre 8% des PME françaises.

A la lumière de cette expérience nous suggérons les recommandons suivantes :

- Améliorer la connaissance des marchés étrangers et des conditions d'implantation.

- Augmentation la taille des entreprises par des mesures qui favorisent l'embauche et la souplesse en matière de droit social, car 90% des PME marocaines ont moins de 10 salariés.

- Donnez confiance aux PME et les reconnaître à leur juste valeur.

-Coordonner les efforts des organismes de promotion des exportations, adapter leurs missions aux spécificités de la PME et réformer le statut des cadres qui y travaillent.

- Mettre en place des services spécifiques pour les PME ayant un potentiel d'exportation dans diverses régions.

(1)Salah Agueniou , la vie économique du 11 juillet 2007

Septième recommandation

Améliorer le rendement des universités

Le développement des PME réellement innovantes nécessite la mise en place des laboratoires dans les universités et les grandes entreprises. Cette nécessité de l'existence d'une université plus proche des sociétés est l'une des réussites incontestables des Etats-Unis.

En ce qui concerne notre pays. Il semble qu'il persiste une séparation entre les universités et les jeunes entreprises, en effet, les entrepreneurs ne bénéficient pas des idées issues de la recherche universitaire dans les secteurs qui les intéressent, de même la nature des matières étudiées au sein de l'université ne répond pas suffisamment aux besoins du marché de travail et la réalité des problèmes des entreprises marocaines. Dans ce sens, il faut que les universités donnent plus d'importance au sujet de l'innovation parce que ce dernier constitue l'un des facteurs du développement économique et social du pays.

Huitième recommandation

Encourager la qualité

La qualité est devenue incontournable, la négliger coûte cher. La maîtriser est un enjeu important pour la survie et le développement des états et notamment des PME.

Les principales actions de promotion de la qualité se résument ainsi :

- Cibler la PME de manière sectorielle dans les actions qualité. (Communiquer avec les PME avec un langage simple et concret).

- Renforcer et adopter le système national de la qualité (normalisation, certification) en vue de lui permettre d'accompagner la PME dans son projet qualité.

- Distribuer des prix de mérite pour les PME qui respectent la qualité.

Neuvième recommandation

Instaurer une politique de promotion du foncier

Pour promouvoir l'accès aux zones et locaux d'implantation, le gouvernement doit élaborer une politique de la promotion du foncier; nos suggestions sont :

- Mettre à la disposition des investisseurs des lots dotés de tous les équipements d'infrastructures nécessaires pour l'installation et le fonctionnement des unités industriels.

- Rationaliser la politique des zones d'activité en fonction des potentialités régionales, des besoins d'entrepreneurs et des capacités d'écoulement.

- Instaurer des mesures dissuasives pour lutter contre la spéculation des terrains et locaux professionnels.

- Favoriser le partenariat public/privé.

- Assouplir les procédures administratives.

- Créer une agence pour favoriser la reconstitution de la réserve foncière de l'Etat.

- Etablir un programme d'aménagement du territoire c'est à dire généraliser pour l'ensemble du territoire les normes d'implantations pour les PME.

- Promouvoir la création de zones d'activités économiques avec des cellules d'appui et de suivi intégrées.

Dixième recommandation

Améliorer la compétitivité de la fiscalité Marocaines

L'administration fiscale est invitée à :

- Harmoniser entre l'intérêt privé et l'intérêt public en réduisant les taux d'imposition et en révisant les bases de calcul de certaines impôts et taxes. Rappelons que le taux d'impôt sur les sociétés (IS) au Maroc est l'un des taux les plus élevé dans le monde.

-Ouvrer pour la création d'un climat de confiance entres ses différents département et les PME.

-Organiser des journées d'étude ou des conférences au profit des dirigeants pour leur expliquer

le contenu de toutes incitation fiscales à l'investissement et montrer comment l'entreprise pourrait -elle en bénéficier.

-Sensibiliser les dirigeants à gérer l'impôt par la publication des ouvrages et des articles traitant la question ou par l'animation de séminaires et d'ateliers spécialises.

En contre partie les PME sont sollicitées à :

-Adopter un comportement actif voire offensif face à l'impôt.

-Pratiquer une gestion fiscale basée sur la prévention du risque fiscal et l'intégration de la variable de l'impôt dans toutes les décisions stratégiques et tactiques.

-Demander aux experts comptables de leur montrer les choix fiscaux offerts aux PME et de les aider à les optimiser au lieu de se contenter de leur préparer les déclarations fiscales.

Onzième recommandation

Formation du personnel

Dans le contexte actuel marqué par de fortes évolutions technologiques, par une pression concurrentielle croissante, l'information constitue de plus en plus une ressource essentielle, sa maîtrise procure un avantage compétitif décisif.

Cependant l'enjeu dans l'organisation du système de formation n'est pas de définir préalablement les besoins en formation mais de concevoir un système flexible, et évolutif, capable de réaliser des formations. La proximité de ces actions de formation est essentiellement proximité géographique mais aussi proximité « temporelle » (à savoir la prise en compte de l'emploi du temps des entrepreneurs dans le choix des horaires de formation).

La formation du personnel des PME peut prendre de multiples sujets : programmes de financement, gestion de trésorerie, tenu de livre coût de fabrication et gestion d'inventaire développement de nouveaux marchés, gestion de la paie stratégie marketing , exportation, croissance et restructuration d'entreprise, etc....

Douzième recommandation

L'information et la planification stratégique

L'entreprise, organe vital dans l'économie est tenue d'être à l'écoute perpétuelle de son environnement, pour pouvoir se démarquer de la concurrence et maintenir une position confortable dans son secteur d'activité.

Alors l'information constitue une matière première pour la prise d'une décision et amène une planification stratégique, car cette dernière est perçue comme un moyen de réduire les incertitudes, elle n'est pas seulement l'affaire des grandes entreprises qui ont été les 1ère à l'initier, elle doit être utilisée comme un outil de gestion par la PME.

Planifier c'est donc fixer les objectifs de l'entreprise et définir les moyens mis en oeuvre pour les atteindre afin que toute personne externe à l'entreprise puisse avoir des informations, cependant pour être plus performant, un plan doit être élaboré sur une période de trois ans.

Treizièmes recommandation

Le partage du risque avec les collectivités locales

Nous recommandons aux collectivités locales et aux régions d'aider à la mise en place des sociétés intermédiaires spécialisées dans la collecte d'épargne, création d'entreprise, elles devraient accompagner les PME par la mise en place d'un système de garantie en cas d'échec financé par un fonds spécial que la loi leur permet de créer.

La collectivité locale peut participer au mouvement entrepreneurial en partageant le risque de l'entrepreneur, elle peut aussi offrir aux banques les garanties que la PME ne peut elle-même apporter

Quatorzièmes recommandation

Résorption du secteur informel et de la contrebande

Le secteur informel pèse lourdement sur l'économie nationale. Des milliers d'entreprises échappent à toutes réglementations et exercent une concurrence déloyale vis à vis des PME agissant dans le cadre de droit. Personne ne peut nier que ce secteur est difficilement cernable. Dans ce cadre, nous proposons les recommandations suivantes :

- le secteur informel n'est pas une affaire seule de l'administration fiscale, A cet effet une coopération nationale inter administrations doit être institutionnalisée.

- Envisager d'autres procédures d'imposition plus adaptées pour aider les personnes du secteur informel à une transaction vers le secteur formel.

CONCLUSION DU DEUXIEME CHAPITRE

L'évaluation de financement des PME marocaines montre une difficulté d'accès de ces dernières au premier rang au crédit bancaire et spécialement aux crédits d'équipement et ce malgré l'augmentation de la part des crédits à moyen terme dans l'encours total des banques. Ensuite la sous exploitation du marché boursier et la faiblesse d'utilisation des moyens de moyens de financement alternatif (le capital risque et le crédit bail).

Face à cette situation et pour favoriser la mise à niveau et améliorer la compétitivité des PME soumises aux exigences de libre échange, des efforts complémentaires visant la promotion des fonds privés au service de la PME méritent d'être mis en oeuvre. Ces efforts devraient converger vers l'appui de son financement par la mobilisation des fonds bancaires, la dynamisation du capital risque et la consolidation voire la révision du rôle de la bourse, des institutions de micro crédits, des sociétés de leasing.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry