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Les déterminants relationels et contextuels de l'externalisation des systèmes d'information

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par Nizar BEN SAAD
Institut Superieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises à Mannouba Tunisie - Mastère en Organisation et Systèmes d'Information 2009
  

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2.2.2. La taille des entreprises externalisatrices :

Les premiers travaux qui ont mis en évidence des différences significatives entre les entreprises selon leur taille sont ceux proposés par le groupe d'Aston (Pugh et al, 1968 ; 1969). Les principaux résultats de ces travaux confortent l'idée selon laquelle "la taille de l'organisation constitue un facteur prédictif majeur de sa structuration" (Desreumaux, 1992). Pour ce qui est de la relation entre la taille la structure, des nombreux travaux confirment les résultats du groupe d'Aston. Blau (1970), la taille est un des principaux facteurs de contingence, de contexte. Enfin, selon Mintzberg (1982), la taille est certainement le facteur de contingence le plus unanimement reconnu quant à ses effets sur la structure d'une organisation ; « Plus une organisation est de grande taille, plus sa structure est élaborée : plus les tâches y sont spécialisées, plus ses unités sont différenciées et plus sa composante administrative est développée.» ces différents auteurs montrent que les caractéristiques organisationnelles des entreprises sont significativement différentes selon la taille.

Cependant, le rôle et l'importance du facteur taille ne sont pas appréhendés de la même façon selon les auteurs et les époques. En effet, Kimberly (1976) a réalisé une synthèse de la littérature concernant la taille et la structure organisationnelle, il distingue deux courants aux approches antagonistes : l'approche "intertypique" et l'approche "intratypique". La première approche suggère que l'effet de la taille transcende largement les différences entre les organisations. Dans ce cas, l'échantillon peut présenter une forte hétérogénéité. Les effets de la taille existent, indépendamment du type d'organisation étudié. Il y aurait donc une universalité de l'effet de la taille.

A l'inverse, les adeptes de l'approche intratypique considèrent qu'il est préférable de constituer des échantillons homogènes fondés sur le même type d'organisation. Ils avancent l'argument selon lequel une théorie des organisations est construite sur la base d'analyses empiriques portant sur un type donné d'organisation et ce n'est qu'ultérieurement qu'elle est testée et validée par réplications sur d'autres types d'organisation (Blau 1970). L'avantage de cette approche est qu'elle facilite la lisibilité de l'effet de la taille qui ne peut être brouillée par les effets d'une différence entre les divers types d'organisation. Mais ceci peut poser certains problèmes. En fait, la recherche d'un échantillon homogène peut conduire le chercheur à multiplier excessivement le nombre de critères de sélection pour constituer son échantillon. Ce type d'approche présente le risque de déboucher sur l'impossibilité de comparer deux organisations sous prétexte qu'elles présentent la moindre différence. A l'extrême, chaque organisation devient alors un cas particulier.

En synthèse, il apparaît que le rôle de la taille sur la structure des organisations reste sujet de controverses. Si la taille a un effet sur la structure, elle ne vaut pas nécessairement pour toutes les variables structurelles et que d'autres facteurs explicatifs sont vraisemblablement à l'oeuvre (Desreumaux, 1992). Notre étude rejoigne cette perspective puisque nous avons intégré la variable secteur d'activité comme une deuxième variable contextuelle dans notre modèle conceptuel.

Conclusion

Au niveau de cette section, nous avons présenté la conceptualisation de chacune des variables contextuelles de notre modèle conceptuel, à savoir le secteur d'activité et la taille de l'entreprise. Nous allons procéder par la suite à la présentation des différentes hypothèses relatives à l'impact de ces variables ainsi que celles relationnels sur la valeur perçue et l'externalisation des SI.

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