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L'Afrique face à la mondialisation des échanges

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par Awa GUEYE
Université Cheikh ANta DIOP de Dakar - Maîtrise 2005
  

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SECTION 1 : ETUDE GLOBALE

1 - 1 : LA PART DES EXPORTATIONS AFRICAINES

Au cours des années 60, le volume des exportations des pays africains avait augmenté en moyenne de 6 % par an, cette croissance ayant intéressée presque tous les pays. Cependant depuis 1973, ce volume au début stationnaire a nettement diminué dans la plupart des pays en moyenne de 0,7 % par an. (Voir la figure)

Malgré l'augmentation considérable du volume des exportations mondiales (157 milliards en 1963 et 6 272 milliards en 2002), la part de l'Afrique n'a cessé de baisser.

Cette part qui était de 3 % en 1990 n'est plus que de 1,7 % en 2001 dont la quasi-totalité est relative à des produits de base et des matières premières.

Cette perte de part de marché est associée à la baisse de l'importance de ces produits dans le commerce mondial. Et ce malgré l'évolution des conditions tarifaires qui sont devenus plus favorables avec l'application des avantages tarifaires concédés par l'Union Européenne en vertu de la convention de Lomé (1976-1981-1986-1990) et du système généralisé des préférences sur les principaux marchés.

La perte de ces parts de marché coûte 70 milliards de dollars par an à l'Afrique depuis la fin des années 60.

Source : rapport OMC 2003

1 - 2 : EVOLUTION DES IMPORTATIONS

Pour la bonne marche de leur économie, la plupart des pays africain ont besoin d'importer des marchandises qu'ils ne peuvent pas produire en quantité suffisante ou pas du tout. L'Afrique importe ainsi des pays du Nord des technologies (biens d'équipements, machines-outils etc.), des céréales de base et certains produits alimentaires (lait, viande etc.). Les importations de céréales qui étaient très faible en 1960 (seulement un million de tonnes par an) ont atteint plus de 10 millions de tonnes sur une consommation de 60 en 1997 millions de tonnes.

La dépendance de l'Afrique vis à vis de l'extérieur pour l'essentiel de sa nourriture s'est donc accrue très vite et de façon inquiétante.

La plupart des importations de produits énergétiques sont extraits de l'Afrique, exportés puis réimportés après transformation à un prix beaucoup plus élevé.

Cependant les importations de l'Afrique se sont effondrées, les déficits relativement importants de la Balance des paiements courants ne pouvant plus être financés par des apports de capitaux. (Voir figure)

Source : rapport OMC 2003

1 - 3 : STRUCTURE DE BALANCE COMMERCIALE

L'histoire économique récente montre que les pays qui se tournent vers l'extérieur pour assurer leur développement obtiennent de meilleurs résultats que ceux qui essaient de vivre en autarcie. Elle confirme pleinement une théorie économique qui a été mise sur pied, il y a déjà deux siècles par plusieurs grands économistes dont David Ricardo (1772-1823) et qui a été résumé de façon simple et claire par Samuelson.

Ce dernier démontre de façon inattaquable et concrète qu'entre deux ou plusieurs pays qui ont des économies différentes, et des prix de revient différents, les échanges apportent presque toujours des avantages à toutes les parties.

Cependant, cette ouverture aux échanges a eu pour effet de diminuer la contribution de l'Afrique au commerce mondial.

Cette diminution de la part des exportations est cumulée, subordonnée à une perte de valeur des produits exportés.

En effet, plus le continent exporte en volume, moins cela lui rapporte en valeur. Depuis les années 1980, hormis quelques rares exceptions, les prix des matières premières n'ont cessé de baisser plus rapidement que les prix des produits manufacturés des pays du Nord. Il en résulte que l'Afrique se voit condamnée par des fluctuations extérieures à vendre ses matières premières sans valeur ajoutée.

La valeur du panier des produits exportés par l'Afrique a ainsi perdu la moitié de sa valeur face aux produits du Nord qu'elle importe.

On constate que même si le volume des exportations est supérieur à celui des importations, la valeur des importations est plus importante ;les prix des produits exportés étant inférieur à celui des biens importés.

La balance commerciale africaine connaît un déficit croissant. Le déficit commercial inexistant au début des années 1980, passe de 600 millions de dollars en 1990 à 11,5 milliards en 1996 soit presque vingt fois plus en 6 ans.

L'Afrique se révèle donc être une exception à cette règle puisque sa participation aux échanges mondiaux a eu pour principal effet la baisse de ses parts de marché.

SECTION 2 : ETUDE PAR SECTEURS D'ACTIVITES

Cette étude va concerner le secteur agricole, le secteur industriel et le secteur énergétique et minier.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault