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Coopération au développement et renforcement des capacités locales : Intervention des ONG et marges d'autonomie des acteurs à la base (cas des ONG GADEC et DIAPANTE )

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par Mamadou DIOUF
Université GASTON BERGER de Saint Louis - Maîtrise de Sociologie du Développement 2007
  

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Section sept (7) : Echantillonnage, choix des personnes ressources et histoire de la collecte des données

D'une façon générale les sciences sociales disposent de deux (2) techniques ou méthodes d'échantillonnage :

1. les méthodes probabilistes ou méthodes du choix au hasard

2. les méthodes des quotas ou méthodes du choix raisonné

Pour leurs qualités de simplicité et de rapidité, nous avons dans la constitution de nos échantillons opté pour les méthodes des quotas. C'est dire que l'essentiel des échantillons desquels émanent les données de l'enquête de terrain s'est construit selon un choix raisonné. Qu'il s'agisse du personnel ou membre des deux ONG à l'étude ou encore des membres ou sympathisants des OCB partenaires de ces ONG, nous avons dû opérer par choix raisonné afin de satisfaire à deux (2) exigences qui n'ont cessé de nous hanter tout au long de cette étude :

1. recueillir des informations qui seraient précises, fiables et au maximum détaillé,

2. respecter au mieux la règle de la représentativité

Dès lors nous avons dû, pour les deux catégories de personnes ressources sus citées, procéder par sélection rigoureuse ou systématique selon des critères de représentativité moyenne. C'est-à-dire que partant d'un modèle de la population de ces structures (organigrammes) nous avons opéré à des choix raisonnés selon un critère de représentativité assez simple : la maîtrise de l'information. Ainsi pour le recueil d'informations au GADEC et à DIAPANTE deux types de questionnaires ayant étaient confectionnés sur des thématiques différentes (les questions financières, les projets/programmes et l'état de la participation), il nous fallait identifier dans les organigrammes de ces structures les personnes ressources qui à priori paraissaient les plus indiquées pour parler de ces questions. Il nous est apparu après examen des organigrammes que s'agissant du questionnaire traitant des questions financières les personnes ressources les plus indiquées étaient :

· au GADEC : le secrétaire exécutif, le coordonnateur et le responsable de l'auto financement (RAF)

· à DIAPANTE : le délégué et l'administrateur financier (assistant administratif et financier)

S'agissant par contre du questionnaire N°2, nous avons retenu comme personnes ressources :

· pour le GADEC : le secrétaire exécutif, le coordonnateur, le responsable genre et développement (RGD), le responsable éducation animation et développement (READ), le responsable du suivi évaluation, les chargés de programmes et les animateurs paysans

· pour DIAPANTE : le délégué, le responsable des programmes, les chargés de programmes.

Notons qu'au GADEC, nous n'avons pu rencontrer qu'un seul chargé de programmes et deux (2) animateurs paysans. C'est ce qui fait que la collecte de données au niveau de ces ONG s'est faite avec des échantillons représentatifs de six (6) personnes pour DIAPANTE soit 100% de la structure opérationnelle et de neuf (10) personnes pour le GADEC (35%).

Pour le recueil de l'information au niveau des OCB concernées par l'enquête, nous sommes également partis d'une base de sondage constituée par les organigrammes pour, par la suite, nous exercer à identifier les personnes ressources susceptibles de nous être d'un apport quelconque au regard des informations que nous souhaitions recueillir. Pour les comités de jumelage de Mbagam et de Ndiathène, les personnes ressources retenues ont été : les coordonnateurs des BE, dix (20) parmi les 72 coordonnateurs de commissions techniques (soit 10 coordonnateurs par comité de jumelage), les responsables techniques (2), les secrétaires à l'organisation (2) et les chefs de village. Pour l'EIVC l'échantillon s'est composé de quinze (15) représentants d'associations villageoises à l'AG (soit 1/5 des représentants d'associations villageoises), trois (3) membres du BE (président, vice président et secrétaire général) soit 34% des membres de ce bureau, trois (3) animateurs et un (1) relais principal ou contrôleur. De fait le questionnaire N°3 a été appliqué à un échantillon de vingt (30) personnes pour l'ensemble des deux comités de jumelage (un peu moins de 45%) et de vingt deux (22) personnes pour l'EIVC (20%).

L'application du guide d'entretien ayant répondu à d'autres préoccupations ; la démarche d'échantillonnage aura par conséquent été tout autre. Rappelons tout simplement que l'usage de cet outil de collecte s'est justifié par l'exigence qui nous semblait s'imposer de ne pas nous limiter uniquement au recueil de données quantitatives sur la participation des populations aux projets et programmes du GADEC et de DIAPANTE. Autrement dit en tant qu'outil qualitatif le guide d'entretien devait nous aider à appréhender les problèmes de la participation sous une perspective qualitative. Dès lors il devenait méthodologiquement impossible de vouloir définir à priori un échantillon d'enquête d'autant plus que les outils qualitatifs ne sauraient se prêter à un tel exercice. Le critère d'échantillonnage retenu ne pouvait être dans cet ordre d'idée que la « saturation des réponses».

L'histoire de la collecte des données peut être résumé en deux (2) étapes :

1. La pré enquête : Elle correspond à la période qui va de l'ébauche de notre sujet de recherche à l'élaboration définitive de nos outils de collecte de données. Cette période a consisté en deux (2) activités principales : la recherche bibliographique et la quête d'ONG avec qui travailler sur cette étude.

2. L'enquête proprement dite : Elle s'est faite en deux ou trois mois. Pour le GADEC et l'EIVC, elle s'est faite au mois de septembre 2004 alors que nous étions en stage au GADEC à Tambacounda, alors que pour DIAPANTE et les comités de jumelage les choses se sont quelque peu faites autrement. C'est à dire que nous avons dans un premier temps ( Août 2004) tenu une série d'enquêtes à DIAPANTE même et ce n'est que bien plus tard entre Décembre 2004 et Janvier 2005 que nous sommes allés sur le terrain à Mbagam et à Ndiathène.

Articulée en trois (3) chapitres, cette partie du mémoire présente les cadres géographiques et humains de l'étude (chapitre 5) ainsi que les ONG et organisations à la base sur lesquelles nos enquêtes de terrain ont portées (chapitre 3 et 4).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon