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La question congolaise dans les relations interafricaines 1965 - 1970

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par Omer KAZADI MUDIANDAMBU
Université Pédagogique Nationale/ UPN - Graduat 2006
  

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I. course au pouvoir TSHOMBE- KASA-VUBU

On se rappellera que, après a la démission de CYRILLE ADOULA le 30 juin 1964.3(*) MOISE TSHOMBE DE retour à Kinshasa venant de son exile politique de Matride via Paris repend la relève le 9 juillet de la même année dans un contexte du gouvernement de transition.

Dès son arrivée, TSHOMBE déclarait au sujet de la solution à la crise du moment et surtout lorsqu'il s'agissait de savoir si son attitude avait changé vis à- vis des autres leaders congolais :  « La crise congolaise est d'abord une crise constitutionnelle disait-il. Au moment de l'indépendance, il s'est passé de mutinerie, massacre et est explosion de violence. J'étais accusé de tous ces maux. Cette fois, nous sommes décidés avec les autres leaders à maintenir les structures du congo. c'est pourquoi il y à aujourd'hui un rapprochement entre-nous » 4(*)

En effet, la nouvelle constitution de Luluabourg (actuelle ville de Katanga) en son article 185, avait fixé l'échéance du gouvernement central en  fonction à la date du 30 juin 1964. elle donnait un calendrier précis à tous ceux qui de Tshombe et Kalonji5(*) voulant remplacer le premier ministre de l'époque, de s'assurer une plus efficace représentation dans le gouvernement transition.

Il convient de faire remarquer par la suite que, dès ce moment, on parle de réconciliation nationale. C'est dans ce contexte que Tshombe appuyé par paris rentre au pays est prend la direction du gouvernement central. Mais, après l'échec des tentatives de réconciliation, les opposants intensifient la lutte armée. Son retour s'était opéré en de dépit de la France, par la propagation de la plus part des dirigeants congolais de la politique ( ces de premier Ministre ADOULA), de la sûreté et de l'armée ( Le général Mobutu était favorable au retour de Tshombe au Congo afin d'envisager ensemble les possibilités d'entente à la politique nationale). Dans son plan d'action, Tshombe avait prévu trois points, notamment :- le maintient de Cyrille ADOULA pour éviter une compétition intolérable entre des candidats formateurs - la réconciliation nationale - l'organisation des élections législatives ultérieures 6(*)

1.Les ex-gendarmes katangais dans l'armée nationale

Au lendemain de la sécession katangaise, les anciens chefs de la sécession avaient déclaré que la gendarmerie était dissoute pour s'intégrer dans l' armée nationale. Mais leur présence en l'Angola fut démentie, semble-t-il. Tshombe au pouvoir, cette gendarmerie prétendument que dissoute réapparaît. Elle revient de l'Angola et plus nombreuse que le chiffre avancé ultérieurement 7(*) elle obéit d'avantage à l'ancien président du Katanga qu'au commandant en chef de l'armée. Elle va enter en guerre contre les régions rebelles dans l'Est du pays, dons les populations fidèles aux idéaux de LUMUMBA , ont été depuis longtemps hostiles à la sécession katangaise farouchement défendue par ces mêmes gendarmes8(*) . On comprendra dès lors que leur intervention va davantage revêtir le caractère de vengeance plutôt que la pacification.

Il est à noter que le gonflement de l'effectif des ex-gendarmes ne soit pas encore en mesure de réaliser les objectifs de pacification visés par le gouvernement de transition à cause de l'accroissement brutal des dépenses de l'Etat. Sur place SOUMIALOT et ses troupes remportent d'énormes victoires et proclament le 5 septembre 1964 à Stanley ville la « République populaire du Congo ».

Tshombe fait appel aux américains, aux Belges et aux Français qui gardent une position de neutralité alors que les militaires américains et belges envahissent le pays. Cette présence des troupes étrangères sur le territoire de la République Démocratique du Congo est anti-constitutionnelle, car dans son article 174 de la constitution, elle stipule d'un côté que l'établissement des bases étrangères sur le territoire de la République est interdit. Et d'autre part, aucune troupe étrangère ne peut occuper ni traverser le territoire de la République q'en vertu d'une loi nationale. Cet acte belgo-americain sur stanleyville déplaît à la majorité des pays africains.

La France pour sa part,elle rompt avec les Etats-Unis aux traités de Yalta. Ceci est expliqué par le fait q'elle n'était pas associée aux négociations visant la solution diplomatique de la crise congolaise et ensuite parce que les américains utilisent les bases françaises pour le transport des troupes sans signaler la France au préalable.

Ainsi donc le gouvernement de salut public fut un Congo de mercenaires et de milice à caractère tribal pour l'oppression.

* 3 Dès le 15 juin 1964, le Premier Ministre ADOULA annonça son intension de remettre la démission à la date du 30 juin dans un souci de créer un précédent conforme aux meilleurs transitions démocratique.

* 4 Congo 1964, EDITION DU SCRIP,Bruxelles PP 161-164 interview du 21 juin 1964.

* 5 Kalonji Mulopwe déclarait à paris : « je rentre au Congo pour joindre mes efforts à ceux de tous les autres leaders dans la recherche d'une solution définitive à la crise congolaise qui n'a que trop durée ». dans LE SOIR du 28 et 29 juin 1964, cité dans Congo 1964 pp 164-165

* 6 Congo 1964,op. cit. p.441

* 7 Avant on avais parlé de 5.000 gendarmes pendant cette période ce chiffre est en effet de 20.000 et même 40.000, Congo 1964, op. cit. ; p.442.

* 8GENDARMERIE KATANGAISE est une force créée par Tshombe lors de la sécession du Katanga .La majorité des gendarmes s'étaient réfugiés en Angola ou ils ont opté pour Le M..P.L.A. et combattu à ses côté pour la victoire de NETO. Depuis 1968, ils se sont donnés le nom de « FRONT Nationale de libération du Congo » (F.N.L.C) . En compensation de services rendus, Agostino Neto leur installation à la frontière congolaise (Zaïre) avec la promesse parait-il d'une prochaine aide pour prise de pouvoir à Kinshasa.

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