WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La question congolaise dans les relations interafricaines 1965 - 1970

( Télécharger le fichier original )
par Omer KAZADI MUDIANDAMBU
Université Pédagogique Nationale/ UPN - Graduat 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. Relations au niveau de la conférence des Etats de l'Afrique Centrale et Orientale (C.E.A.C.O)

La C.E.A.C.O est un ensemble régionale purement politique au quel ont adhéré les Etat de l'Afrique centrale et orientale. Bien qu'elle déborde le cadre que nous nous sommes assigné ans ce travail, nous avons souhaité présenter son origines compter tenu de l'importances du rôle qu'elle a joué dans la solidarité du Zaïre avec les Etats membres. Le Zaïre a trouvé un soutien massif nécessaire à travers cette conférence pour sortir de la crise dont il fut l'objet.

1.Genèse et objectif

La conférence des Etats de l'Afrique centrale et orientale (C.E.A.C.O) tire son appellation de l'origine anglaise « Pan African Freedom Mouvement of East and Central Africa » (PAFMECA) 70(*) crée en novembre 1958 en Tanzanie.

Un des leaders de mouvement a défini son objectif en ces termes :  « Nous sommes une bande des peuples soumis de Afrique orientale et centrale que nous rencontrons au mois une fois par an pour élaborer des idées et des plans politiques destinées à nous conduire hors de ténèbres de la dépendance et vers la lumière de la liberté complète ».71(*)

Plus tard la PAFMECA devient d'abord PAFMECA (Plan African Freedom Movement of East, Central and South Africa).

Les activités de PAFMECA ne se limitaient pas seulement aux colonies Anglaises d'Afrique l' Est et de centre, mais l'aire du mouvement s'étendait aussi sur toute l'Afrique centrale. Orientale et Australe.72(*)la libération totale de la région en question et l'aide aux mouvements nationalistes de libération furent des mobiles déterminants.

A la création de l'OUA, ce PAFMECA s'était déchargé sur l'organisation de l'unité africaine avec la conviction que ses buts poursuivis seraient plus efficaces au sein de celui-ci qui de reste avait hérité des membres et ses principale options.

Mais, vu les fréquences frictions qui mettaient en péril les relations de bon voisinage dans cette région de l'Afrique, les membres furent amenés a la renaissance d'une organisation à tendance politique dénommée : Conférence des Etats d'Afrique centrale et orientale en abrégé C.E.A.C.O.

La C.E.A.C.O. s'était assigné les même objectifs que le PAFMECA. Mais son importance réside par le fait qu'elle regroupait des Etats appartenant aux aires linguistiques différents notamment : Francophone, Anglophone et Arabophone73(*)

2.Le Zaïre et C.E.A.C.O

Au lendemain de la deuxième république, le Congo actuel Zaïre vivait en fort médiocres relation avec les Etats voisins. Mais se rapport découvre un climat nouveau au sein de la conférence des Etats de l'Afrique centrale et orientale « C.E.A.C.O. cette découverte se situé au niveau du sommet de la C.E.A.C.O tenu à NAIROBI en Avril 1966 auquel le président MOBUTU participe personnellement et à celui de Kinshasa en 1967.

Satisfait de l'appui de ses homologue le chef de l'Etat Zaïrois avait tenu ses propos au cours d'un message adressé a la nation lors du deuxième anniversaire du pays : « Avant nous, les politiciens ignorant que notre pays se trouve au coeur de l' Afrique ont brillé par une politique d'hostilité à l'égard des pays frères lesquels politiciens mirent en conséquence le Congo au bas des nations africaines. Nous avons sorti la République Démocratique du Congo de cet  «  isolement ».

Nous avons renforcé le liens d'amitié avec tous nos voisins ;et même dans la limite de nos moyens, n'avons pas hésité à apporter notre soutien à ceux de nos voisins qui en avait besoin. La conférence e Nairobi à la quelle nous avons personnellement et effectivement participé, a insufflé dans les continent africain un vent nouveau de concorde et de solidarité.74(*)

Pour le président Mobutu le bilan de l'action du Zaïre sur le plan des relations extérieures apparaît quasi positif. Par sa politique de fraternité, d'amitié et du bon voisinage, le nouveau régime s'est efforcé de mettre fin aux querelles intestines qui opposaient son pays à ses voisins. A présent, le président MOBUTU s'était félicité de l'appui de ses homologues. c'est là, un des avantages non négligeables que le Zaïre a obtenu de la C.E.A.C.O sur plan politique.

Mais au niveau du 2eme sommet tenu à Kinshasa du 12 au 14 Février 1967, le Zaïre avait été rassuré du soutient que les membres de la C.E.A.C.O était près à lui consentir. Ce fut une preuve de la solidarité la plus éloquente des plus hautes autorités de l'Afrique centrale et orientale au régime de MOBOTU.

Cette solidarité des chefs d'Etats envers le gouvernement de Kinshasa s'était exprimée avec plus de vivacité concernant l'épreuve de force que les autorités Zaïroises avaient engagé contre l'UMHK. 75(*)

Dans un document publié à l'issue de leur réunion de Kinshasa, ils déclarent ceci :  « Après avoir reconnu les droits inaliénables pour tout pays souverain de disposer, comme il l'entend, des ressources naturelles, se trouve sur son sol, pour l'intérêt économique des ses citoyens et pour réaliser la justice sociale, ils ont proclamé leur soutient au gouvernement congolais dans les conflits qui l'oppose à l'ex-UMHK... ils proclament solennellement leur solidarité avec le Congo, ainsi qu'avec tout autre pays africain, qui prendraient des décisions similaires et ils sont résolus de s'opposer à toutes mesures de rétorsions politiques, économiques ou autres prises par les puissance étrangère et usant a contrecarrer l'exercice de ces droits et de la souveraineté nationale.76(*)

Comme le témoigne ce message, le Zaïre est réconforté du soutient moral qui lui vient de ses partenaires de l'Afrique centrale et orientale.

Lors de l'affaire des mercenaires, la solidarité des pays membres de la C.E.A.C.O avec le Zaïre s'est manifesté aussi. Aux yeux de représentants de ce regroupement,t, l'opération des mutins du 5 juillet 1967 dans l'Est du Zaïre.77(*)sous les commandement de deux officiers, le belge SCHRAMME et le français BOB DENARD , fut considérée comme une des créations des milieux financiers étrangers qui s'estimaient lésés par les mesures économiques prises par les autorités de Kinshasa.

Il était de leur devoir de soutenir celui-ci jusqu' au bout.

Ils le furent au niveau de l'organisation de l'unité africaine dont le quatrième sommet s'était tenu à Kinshasa pendant que les mutins continuaient à diriger leurs opérations les provinces orientales du Zaïre.

De ce qui précède nous pouvons dire que le Zaïre fut le pays qui gagné le plus l'intérêts politique de la conférence des Etats de l'Afrique centrale et orientale (C.E.A.C.O).Dans différents moment difficiles de son histoire depuis le nouveau régime jusqu'en 1970 un soutien indéfectible lui fut rassuré par les Etats membres. Sorti de l'isolement politique dans lequel il demeuré longtemps, Zaïre avait trouvé indispensable de tissé des nouveaux liens et créer de solidarité au sein des organismes régionaux : U.E.A.C ., O.C.A.M. , O.N.U , et ...

S'agissant de la C.E.A.C.O sa faiblesse réside dans le fait qu'elle ne disposait pas structures institutionnelles permanentes destinées à coordonner les décisions des pays membres et à les traduire dans les faits. Nous allons étudié dans la section suivante les raisons qui ont motivé la solidarité des Etats africains avec les Zaïre au niveau de l'O.U.A

* 70 Mouvement Panafricaine de la liberation de l'Afrique Orientale et Centrale.

* 71 Propre d'un leader Ougandais tenus à la conférence de PAFNECA à Addis-Abeba e 1962 : dans ETUDES CONGOLAIS Vol. v n° janvier 1963 Kinshasa, citée par MMBA WA NGINDU ? OP. Cit. p 92

* 72 Aux délégués nationalistes des partis politiques et de syndicats des territoires britanniques, Virent en effet se joindre représentants des gouvernements certains Etats nouvellement indépendants : Burundi, Ethiopie, Rwanda, Somalie, Soudan et le Zaïre.

* 73 Jusque là, la C.E.A.C.O groupait six sept pays dont, Somalie, Tanzanie, Zaïre, Zambie, Burundi,Kenya, Malawi, Ouganda, Rwanda, parmi la quelle se ajouté la RCA ET LE Congo Brazzaville en 1967, le Tchad en 1968, Gabon et la guinée Equatoriale en 1967 et le Cameroun en 1974.

* 74 Message de 30 juin 1966, prononcé à l'occasion du 6 eme anniversaire e l'indépendance du Zaïre dans DISCOURS, ALLOCUTION ET MESSAGE DE MOBUTU Tome I , Ed. J . A. , Paris 1975.

* 75 Cfr Supra pp 36-38

* 76 Déclaration de KINSHASA 14 février 1967, citée par MBAMBA WA NGIDU , cit. p. 100

* 77 Cfr Supra pp 69-77

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore