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La politique extérieure de la R.D.Congo face au pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des grands lacs africains

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par Guelord Denlay MOSAU MBOMBO
Université protestante du Congo - Graduat 2008
  

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Section 3. Les objectifs et la mise en oeuvre de la Politique Extérieure de la RDC.

Contrairement à l'époque de la deuxième République om les objectifs de la politique extérieure de la étaient clairs et définis sur base d'un environnement stable ; aujourd'hui, ces objectifs sont plutôt flous car l'environnement géopolitique de la RDC est incertain, les ressources allouées à la défense du pays sont moins importantes. La seule certitude pour la RDC reste de sa position comme grand pôle de développement situé au coeur de l'Afrique.37(*)

Cette hypothèse est soutenue par les analystes politiques nationaux et internationaux qui témoignent que la RDC a besoin d'une reforme au sein du service de l'Etat. Cela s'affirme par les expressions de Monsieur Thierry KIANGA dans sa dissertation de master en Relations Internationales :

« Il faut noter que la RDC n'a pas plus de moitié des ambassades au nombre des Etats au monde. Contrairement à une politique de réduction des missions diplomatiques, qui parait une mauvaise approche au seuil de la reconstruction nationale, avec conséquence d'éloigner, de plus en plus, le Congo du cercle des Affaires internationales... Son passage de la représentation diplomatique traditionnelle à la diplomatie du développement, qui exige la coopération, deviendra sans doute un long chemin et peu réalisable. La diplomatie congolaise doit néanmoins être plus active, partout et présente, plus opérationnelle pour gagner des amis sur la scène internationale. Cette politique doit être guidée par un grand objectif, celui d'adapter ses actions de coopération aux besoins dont le Congo ne cesse de convoiter : la sécurité, la stabilité, la paix et le développement »38(*).

La politique extérieure de la RDC doit viser premièrement dans ses objectifs la recherche de la puissance régionale, de la sécurité, de la souveraineté nationale, de l'accroissement de la prospérité économique du pays, la promotion de l'unité nationale. Ces objectifs devront conduire la diplomatie congolaise à promouvoir la stabilité nationale et promouvoir la paix avec ses voisins.

Cependant, les difficultés de mise en oeuvre de la politique extérieure de la RDC se manifestent du fait que la RDC n'a pas connu de ses principes traditionnels une application rationnelle en raison de plusieurs facteurs qui bloquent son administration. Ils sont d'ordres politique, coopératif et Administratif.

1. Les facteurs d'ordre politique :

Certains problèmes qui se posent à ce niveau sont notamment :

- la multiplicité de centres de décisions en matière de gestion de la politique extérieure ;

- les interférences des autres ministères et services techniques dans la conduite de sa diplomatie ;

- le fusionnement des foyers d'intérêts particuliers au mépris de l'intérêt supérieur de la nation, etc.

2. Les facteurs d'ordre de la coopération :

Les problèmes qui se posent dans ce domaine sont :

- la mauvaise gestion des ressources destinées aux projets de développement ;

- le manque de coopération dans la représentation des requêtes de financement et de célérité dans le traitement des décisions par les ministres et services techniques ;

- le choix de projets de coopération qui ne cadrent pas avec les objectifs de développement du pays ;

- les mauvais choix de priorités, etc.

3. Les facteurs d'ordre administratif

La diplomatie congolaise souffre de certains maux d'ordre administratif :

- la mégestion des missions diplomatiques exacerbées par l'impunité ;

- l'absence des moyens de communication et de télécommunication entre l'administration centrale et les missions diplomatiques ;

- la démotivation des agents diplomatiques, etc.

En définitive, nous pensons que les acteurs de la politique extérieure doivent tenir compte de ces facteurs qui bloquent la mise en oeuvre de sa diplomatie pour l'améliorer au processus d'élaboration dans sa préparation au niveau des Ministères des Affaires Etrangères et de la coopération internationale  d'où elle dispose des services généraux ou spécialisés qui les permettent d'étudier les dossiers des affaires courantes, de suivre les négociations en cours, de préparer les décisions à prendre.

Ces acteurs doivent ensuite tenir compte du rôle de l'armée dans l'élaboration de la politique extérieure par des accords militaires dignes, de plans de guerre, de l'armement moderne, par l'information ou les renseignements militaire dans sa diplomatie pour harmoniser la prise d'une bonne décision de la politique extérieure à mener.

Ils doivent enfin assurer le contrôle de cette politique extérieure par le parlement (l'assemblée nationale), l'opinion publique, les groupes de pressions nationaux et internationaux.

* 37 LABANA L.A. et LOFEMBE BEKENYA, La politique étrangère de la RDC, structures, fonctionnement et manifestations, Kinshasa, Ed . SIRIUS, 2006, p.112.

* 38 KIANGA Thierry, La RDC vers l'alternative de la diplomatie dynamique, Master en International Relations and public Affaires : Diplomacy and international politics, Center for American students, Shanghai/China, Février 2006, p. 22.

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