WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'impact du partenariat Chine-Afrique sur la réalisation des droits économiques et sociaux au Tchad

( Télécharger le fichier original )
par Aime MBAINDIGUIM GUEMDJE
Université Catholique d'Afrique Centrale, institut catholique de Yaounde - Master 2 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Paragraphe II : les difficultés liées à l'accès aux soins de santé au Tchad comme pesanteur interne du partenariat sino-tchadien

Parmi les difficultés majeures qui se dressent contre l'impact du partenariat sino-tchadien sur la réalisation des droits économiques et sociaux, notamment le droit à la santé au Tchad, certaines méritent d'être mentionnées. Il s'agit de l'accessibilité limitée aux soins de santé liée au coût financier d'une part (A), et le facteur géographique de l'autre (B).

A- L'accessibilité limitée en raison du coût financier

La réalisation du droit à la santé, en tant que droit fondamental de l'homme, suppose la disponibilité des moyens financiers pour les créanciers que sont les citoyens. Or, en raison de la situation socio-économique précaire dans laquelle croupissent les populations tchadiennes, le droit à la santé ne parvient pas aisément à retrouver ses lettres de noblesse.

Relativement à l'aspect financier pour l'accès aux soins et pour les dépenses de santé supportées individuellement, il est fréquent de constater que l'on critique la cherté des soins offerts par les différentes structures de santé existant au Tchad. Ce sentiment général est présent au niveau local. Ces coûts financiers parfois élevés limitent de manière considérable la réalisation du droit à la santé, ce qui explique la sous-fréquentation. En effet, la plupart des populations choisissent de ne pas se rendre dans les unités de soins par crainte d'impécuniosité.

Cependant, l'effort louable fourni par le gouvernement tchadien en faveur des personnes infectées par le virus du sida mérite d'être souligné. Car, de façon gratuite, ces personnes vulnérables peuvent se procurer les médicaments antirétroviraux.

Ainsi, l'aspect financier relatif à l'accessibilité aux soins de santé, comme on a pu le voir, ne favorise pas la réalisation du droit à la santé au Tchad, exceptés les malades infectés du VIH-sida qui bénéficient de ce droit. A ce niveau, on peut tout de même se poser la question de savoir si le droit à la santé est un droit fondamental de l'homme, de tous les hommes sans exception et sans discrimination aucune ou un droit réservé aux catégories vulnérables. Pourquoi le rendre effectif seulement pour les malades ? Autrement dit, la réalisation du droit à la santé au Tchad ne doit-elle être réservée qu'aux catégories dites vulnérables ? Dans ce cas, que faire des victimes du paludisme, comme nous l'avons vu ci-dessus, plus nombreuses que celles du VIH/sida, notamment en Afrique subsaharienne ? La priorisation de la situation des malades du VIH/sida dans la réalisation du droit à la santé témoigne, à ce niveau, manifestement de la défaillance de la politique nationale de santé en faveur des populations. Outre les difficultés mentionnées ci-dessus, s'ajoute celle liée au facteur géographique dans la jouissance de ce droit économique et social qu'est le droit à la santé.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle