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L'étude des nouvelles technologies et leur contribution dans le développement du marketing dans la banque

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par Mohammed Soufiane
ENCG tanger  - Master marketing  2008
  

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3. Le minitel : un projet français avant-gardiste

La finalité du Minitel était au départ de remplacer le « 11 » et l'annuaire papier dont 10 % des indications sont périmées au moment de sa publication. Par la suite, l'idée d'indiquer des horaires de train et de passer des petites annonces s'est développée, le concept de minitel était quasiment né.

Aujourd'hui avec 17 millions d'utilisateurs, 2 milliards de consultations par an , 607 milliards de francs de chiffres d'affaires, 16 000 services accessibles et des terminaux de plus en plus intelligents, « le minitel reste le plus grand réseau du monde », souligne Jean-Jacques Damlamian, directeur de la branche développement de France Telecom. Pourtant, alors que le grand public français découvre la micro-informatique communicante, tout semble jouer en sa faveur.

La technologie n'a pas bougé depuis quinze ans. Les premiers terminaux ont été introduits en 1981. 6.5 Millions demeurent en service de nos jours. Les deux tiers furent installés gratuitement dans les foyers par France Telecom.

Le marché du minitel est parvenu à maturité, comme le confirme les indicateurs.

La télématique française a atteint un palier. Le parc de minitels stagne depuis 1994.

L'arrivée de la technologie avec Internet révolutionne l'environnement des communications.

Les migrations du minitel, dont la qualité et la convivialité ne cessent d'augmenter, n'est pas forcement une nécessite pour tous. Simple à consulter, il peut demeurer encore largement utilisé pour des services fonctionnels simples, qui ne gagnent pas en valeur ajoutée à être sur internet. C'est le cas de l'annuaire électronique, des renseignements horaires et des réservations diverses. Ils restent porteurs de grandes possibilités. Au delà des recherches d'informations, certaines permettent également d'effectuer des opérations élaborées.

Parmi elle, le télépaiement sécurisé, est probablement appelé à s'étendre avec la nouvelle génération des terminaux, Magis, équipes en lecteurs de cartes à puces.

Le minitel est largement utilisé en France par les banques dans leurs relations quotidiennes avec la clientèle de professionnels mais également avec celles de certains segments de particuliers.

L'avenir semble être internet. En attendant le téléphone à écran intégrera la fonction minitel.

Il en va de même pour les services d'informations. Mises en forme sur un page, elles se lisent plus facilement que sur le petit écran du minitel.

4. Internet : outil majeur de la communication moderne

Internet est ne à la fin des années 1960 d'un projet de l'ARPA (Advanced Research Project Agency) du ministère de la défense des Etats-Unis. Grâce à la technologie, les utilisateurs de l'ARPA net peuvent disposer d'un protocole standard leur permettant de communiquer et d'échanger des ressources informatiques. Vers le milieu des années 1980, afin de relier des lignes à grand débit, les centres de super ordinateurs.

L'initiative suscitera rapidement un vif intérêt parmi les autres agences gouvernementales américaines, ainsi que dans le monde des affaires et de l'éducation. L'assouplissement des critères d'accès aidant, un nombre croissant d'universités, de laboratoires de recherche militaire ou scientifique et d'entreprises commerciales du monde entier se raccordent au réseau des réseaux : le www (World Wilde Web)

Avec l'assouplissement de la politique dites des « usages admissibles », de nombreux organismes, qui faisaient jusque là offre office de prestataires à but non lucratif de connexions Internet, décident de sauter le pas. Ils proposent des liaisons aux entreprises commerciales ainsi que des accès aux professionnels et aux particuliers. Ils deviennent les premiers fournisseurs d'accès Internet (FAI) à caractère commercial, en louant des lignes aux opérateurs publics pour assurer la liaison entre leurs installations et les réseaux d'interconnexions internet.

Les entreprises désirant accéder à Internet via les installations d'un FAI, achètent généralement à un opérateur public. Pour le fournisseur de services, l'intérêt est de disposer d'une liaison exclusive et d'offrir des pages d'accueil aux utilisateurs, consultables en permanence. En revanche, les particuliers, les professionnels et les P.M.E. utilisent le plus souvent un ordinateur avec modem pour se connecter à Internet.

La création d'outils conviviaux de navigation sur le World Wilde web constitue le tournant essentiel de l'histoire d'Internet. Extrayant les informations, en déterminant la nature et en assurant l'affichage, ces « navigateurs » permettent à l'utilisateur de considérer les données disponibles sur Internet comme un ensemble cohérent. Le premier outil de navigation d'envergure apparaît en 1993 : il s'agit du logiciel Mosaïque, mis au point par la National Center for Supercomputing Applications de l'université d'Illinois. Le Center National met à disposition des utilisateurs une interface graphique simplifiant considérablement la navigation. Diffuse gratuitement sur Internet, le prototype expérimenté de ce logiciel semble avoir été adopté par 2 millions de personnes dans l'année qui a suivi son lancement.

Aujourd'hui, Internet est un protocole informatique qui peut utiliser plusieurs réseaux, en fait, une myriade interconnectés. Le plus populaire des services accessibles sur Internet reste sans doute le « world Wilde web ». Celui-ci réunit des serveurs consultables selon les règles de convivialité, d'exploitation, avec un langage simple à utiliser : l'anglais. Différents logiciels permettent de naviguer sur le web.

Internet à travers un rôle fédérateur et intégrateur, se pose aujourd'hui en fer de lance des futurs réseaux d'information et autres inforoutes (autoroutes de l'information).

Il prépare leur avènement en assurant une bonne convergence entre l'informatique, le téléphone, la télévision et la radio par le biais de la numérisation.

Son développement, comme la montre la figure n° 5 apparaît très prometteur.

Communiquer à toute heure, sept jours sur sept, les banques savent le faire. Le minitel leur a donne dans ce domaine une certaine avance sur leurs homologues étrangers. Elles s'intéressent au réseau internet. Un nombre accru d'entre elles : crédit lyonnais, b.n.p, banques populaires sont présentes sur le web.

Elles développent un nombre accru de sites marchands de valeurs mobilières parfois concurrents de leur réseau de la société générale. D'autres s'efforcent de proposer des portails bancaires tels que ceux proposent par la BNP et le crédit lyonnais. Demain ces portails seront communs entre la banque et l'assurance.

Source : eStats, IDC, Forestier (all 1999) Figure 5 : Evolution du CA du e-commerce mondial.

Internet (comme le téléphone) abolit une dimension essentielle de la relation bancaire : la nécessité de proximité. Internet rend la concurrence immédiatement mondiale.

L'ensemble des technologies avance à grand pas, les constructeurs de software sont prêts à fournir des logiciels révolutionnaires. IBM propose un nouveau logiciel Net Commerce destiné à toute entreprise qui souhaite créer sur le web une boutique, des fiches de produits pouvant être animées, un catalogue, des fiches clients, des cartes de fidélités, des logiciels de simulation...

De son coté, Microsoft développe son savoir-faire sur un système de paiement sécurisé fonde sur la norme SET. Il propose des outils graphiques pour concevoir des magasins virtuels ainsi que l'hébergement d'informations sur le serveur. Des logiciels tels Moneys de Microsoft permet déjà de se créer une véritable banque virtuelle à domicile.

L'intégration des différentes technologies rend possible la construction de scenari d'évolutions intéressantes.

Lorsqu'un solde positif apparaît, le logiciel lui propose spontanément les fonds collectifs de la société laquelle il est en relation commerciale, le couple veut diversifier placements, il se connecte à un site « grossiste » en fonds. Pour cela il rentre les caractéristiques de son placement (durée, risque, liquidité...). Le système expert lui présente des fonds. Le ménage fait son choix, mais s'il n'a pas de compte chez le dépositaire, le site lui suggère alors d'ouvrir un. Une fois cette opération réalisée, le logiciel lui offre la possibilité de donne une instruction de virement de sa banque vers le dépositaire puis l'émettre les courriers de confirmation.

L'ensemble des opérations est règle en moins de 10 minutes. Il ne s'agit pas d'une fiction, les sites grossistes existent déjà ainsi que les autres éléments décrits ci-dessus, même si l'intégration n'est pas encore complète notamment au niveau du transfert des fonds entre deux intermédiaires qui ne sont pas préalablement définis.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci