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L'étude des nouvelles technologies et leur contribution dans le développement du marketing dans la banque

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par Mohammed Soufiane
ENCG tanger  - Master marketing  2008
  

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B. Les NTIC dans le développement du marketing bancaire.

1. l'expérience du passé

Les établissements bancaires cherchent à exploiter les capacités des nouvelles technologies sont nombreux. Seuls quelques cas sont considères comme de réelles références aujourd'hui. Parmi les tentatives récentes nous en développerons deux mériter un intérêt en terme de réflexion pour le futur.

La Holding Cardial Bankshares, fondée en 1987 par James S.Mahan qui détient quatre banques aux Etat Unis, décide fin 1994, devant l'explosion d'Internet d'expérimenter une banque virtuelle.

De ce concept naît S.F.N.B (Security First Network Bank) en octobre 1995 à Atlanta. Au début, malgré une offre simplifiée (un compte de cheque, une carte de débit), la banque se différencie en appliquant des tarifs très concurrentiels rendus possibles, à travers un coût de distribution faible. La banque mise sur sa capacité à instaurer une relation individualisée avec ses clients. La gamme des services de la S.N.F.B couvre aujourd'hui l'ensemble des besoins en matière de carte de crédit et de placement tout en offrant une gamme plus étroite que les banques universelles.

Le client a un interlocuteur unique. Outre le web, sur lequel il consulte ses comptes et effectue ses transactions, il accède à la banque par téléphone, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

La S.F.N.B s'adresse prioritairement à la niche de forts utilisateurs du Net et des services en ligne.

Elle organise son marketing en conséquence : partenariat avec CompuServe pour ouvrir des comptes aux clients de l'opérateur, offres spéciales en commun avec les grands fournisseurs d'accès. La banque s'apprête à ouvrir des comptes aux entreprises et aux particuliers.

Les dirigeants de cette institutions restent conscients que la clientèle ne changera as de banque pour le seul attrait de l'innovation. Afin d'obtenir une seconde source de revenus, la banque propose aux autres institutions financière par exemple de créer leurs propres agences sur Internet via sa filiale.

La banque s'est aperçue que les consommateurs avaient besoin de voir l'enseigne et de pouvoir de déplacer dans les locaux. Ce postulat ignoré au départ, à donne naissance à une agence appelée « city office », dans laquelle le client ne se trouve pas de « guichetiers ».

Il rencontre des experts technologiques qui l'aident à surfer sur Internet, et des distributeurs automatiques extérieurs permettant de traiter rapidement des opérations courantes.

La banque complètement virtuel a du s'adapter aux attentes des consommateurs évoluant à un rythme plus lent que prévu vers le cyberespace. Il lui faut surtout trouver un moyen de les éduquer afin de pouvoir se développer.

Les mentalités propres aux habitants chaque pays, leurs modes de relations avec leur banquier, leurs comportements traditionnels, influent sur le taux de pénétration de ces nouvelles formes de distribution. Dans un pays comme le France, les expériences de banque directe pourraient conduire à un certain scepticisme.

Le coût de l'introduction des nouvelles technologies est élevé. La création d'une structure de ventes d'envergure nationale par téléphone, nécessite d'après les experts, investissement d'environ 500 millions de francs sur une durée de trois à cinq ans. Une importante partie de cet investissement est liée au coût d'acquisition de la clientèle.

Outre les investissements techniques, il faut aussi compter avec les dépenses de communication, de formation du personnel et d'éducations de la clientèle.

Le lancement de la banque directe en France aurait coûte 60 à 80 millions de francs, rien que la mise en oeuvre de la politique de la communication interne et externe, et de la formation.

En plus l'importance des coûts de lancement, l'adoption des nouvelles technologiques par la clientèle n'est pas toujours aussi rapide et importante que prévu.

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