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De la souveraineté de l'état congolais face au principe du patrimoine commun de l'humanité; cas du Parc National des Virunga

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par David Lingaya Bauna
Université libre des pays des grands lacs - Graduat en droit public 2010
  

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CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail portant sur la souveraineté de l'Etat congolais face au principe du patrimoine commun de l'humanité « cas de PNVi »

Deux principaux points ont guidé notre réflexion tout au long de ce travail.

Il s'agit de la portée du principe de la souveraineté de l'Etat ou nous avons parlé de la théorie du territoire objet et la théorie du territoire limite et la souveraineté de l'Etat.

L'analyse du principe de gestion des sites du patrimoine mondial où nous avons abordé la question sur la gestion de PNVI.

En effet, le PNVI a été proclamé par la convention de l'UNESCO comme site du patrimoine commun de l'humanité, comment concilier cette nouvelle qualité reconnue à ce parc la souveraineté de l'Etat congolais telle que reconnue par l'article 9 de la constitution qui stipule « l'Etat exerce une souveraineté permanente notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux et les forêts, sur les espaces aériens, fluvial, lacustres et maritimes congolais ».

Il jouera son rôle de protection de tout ensemble de son patrimoine, et la communauté internationale jouerait un rôle du second plan pour la préservation du site pour les générations futures.

Mais la responsabilité viendrait d'abord de l'Etat congolais dans sa souveraineté.

Fondé sur le concept de la souveraineté étatique, le domaine réservé est un concept juridique et non pas politique. Son existence et sa reconnaissance sont tout à fait compatibles avec la suprématie du droit international. Par conséquent, le droit international qui détermine l'étendu des compétences discrétionnaires des Etats, l'étendue du domaine réservé dépend de la portée des engagements internationaux de chaque Etat.

Comme l'Etat constitue l'ensemble de liberté qu'il choisira ensuite ou non d'aliéner en vue de protéger plus efficacement ses intérêts, la souveraineté est donc intimement liée à celle de liberté plus noble, une liberté des Etats dont la manifestation ultime consiste en la possibilité de réduire son champ d'application par la voie d'obligation internationale qu'ils contractent volontairement.

Dans les deux cas se retrouve la notion de réciprocité, qui est une des conditions essentielles illustratif vers de notre pays. Par la convention de l'UNESCO de 1972 sur le patrimoine commun de l'humanité comment la souveraineté peut- être absolue alors qu'elle est limitée par l'existence d'autres Etats souverains ? Comment peut- elle être munie d'une qualité et cette souveraineté est absurde ? L'existence du droit international allant à l'encontre de l'article 215 de la constitution de la RD Congo « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie », la RDC est limité en concluant des traités internationaux comme l'usage même de cette souveraineté, ils usent de leur liberté absolue de déporté une liberté résiduelle et la société internationale est conçue comme une société parfaitement anarchique où chaque puissance souveraine lutte seule pour son maintien et sa sécurité, à la recherche constante de la puissance qui leur permettra d'avoir les moyens, en fort, de réaliser ses objectifs, aujourd'hui un nombre croissant d'Etats mais aussi d'entités supra étatiques.

De même, ils reconnaissent l'impact de la mondialisation, en ce qu'elle a augmenté le flux d'échanges transfrontières et participe à la création découvrant transnationaux infra étatique.

Il convient alors, d'imaginer une formule juridique susceptible de concilier le principe de la sauverainete des Etats sur les ressources en cause, considérées comme richesses naturelles nationales, et l'exigence de la gestion collégiale ou rationnelle des ces ressources dans l'intérêt des générations actuelles et futures.

Il nous a semblé que la notion de patrimoine national d'intérêt écologique commun ou mondial pouvait satisfaire à ces deux exigences a priori contradictoires, mais tout aussi importantes l'une et l'autre.

Ce correctif juridique apporté à la notion du patrimoine commun de l'humanité ne porte nullement préjudice à la nécessité de préserver les droits de génération futures,il permet au contraire de situer der façon plus précise les responsabilités en la matière : les Etats,les collectivités infra étatiques, les groupements et les individus ayant la responsabilité première et immédiate, la communauté internationale intervenant au second degré comme une sorte de directeur de la conscience écologique mondiale.

Pour y arriver, la souveraineté ne peut pas être comprise comme le droit de tout faire et la nature même de l'environnement implique donc que des règles soient érigées au plan international et national afin de limiter certains usages de la souveraineté au plan interne, afin que la capacité de tout Etat de jouir de son territoire soit maintenue.

Que l'Etat congolais disponibiliser à l'ICCN des moyens pour bien protéger notre patrimoine contre toute agression interne et externe pour que celle-ci soit bénéfique aux générations futures.

Que l'Etat congolais apprenne à respecter les conventions qu'il a régulièrement ratifiées pour se retrouver dans le concert des Etats dits civilisés.

Qu'il ne puisse pas entreprendre une activité tendant à porter atteinte à un patrimoine mondial à l'occurrence le PNVI sans étude préalable et l'aval de la communauté international, car la gestion collégiale de ce site est effective.

Ceci étant, l'implication totale de la communauté internationale sur la gestion du parc national de Virunga, est indispensable et incontournable.

Nous ne prétendons pas avoir achever cette étude si complexe, néanmoins, nous pensons avoir apporter tant soit peu notre contribution à l'avancement de la science dans ce domaine.

Nous ouvrons la voie à d'autres chercheurs qui veulent nous emboîter les pas.

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs la nature mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusions de l'admettre ».

L'humanité souffre. Elle souffre du mal de développement, au nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables (...). Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

Prenons garde que le XXIème siècle ne devienne pas, pour les générations futures, celui d'un crime de l'humanité contre la vie ».

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway