WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des méthodes d'estimation de la pression de vapeur pour la modélisation des aérosols atmosphériques secondaires

( Télécharger le fichier original )
par Armand Joël KOMKOUA MBIENDA
Université de Yaoundé I - Master 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Abstract

Secondary organic aerosols (SOA) are atmospheric particles whose climate and environment impact is well established. They are formed from volatile organic compounds (VOCs) through a process of gas/particle partitioning . Thus, it makes use of equilibrium constants between gas phase and particle called partition coefficient to describe the thermodynamic equilibrium of organic compounds. One of the important parameters controlling this process is the vapor pressure. To this end, given the myriad of SOA precurssors and data very limited, the use of structure-property relationship is in most cases necessary to know this parameter. Joback technic proved to be the most appropriate of estimating the boiling temperature. To estimate the critical temperature and pressure, the Lydersen technic provided the most convincing results. We used the method of Lee and Kesler, the method of the modified equation of Mackay and the Myrdal and Yalkowsky method for estimating the vapor pressure. From a set of 267 compounds precurssors of SOA, we obtained results which show generally that the Myrdal and Yalkowsky method is most appropriate for estimating the vapor pressure in light of the modeling of secondary organic aerosols.

Keywords : Secondary organic aerosols; Gaz/particle partitioning; Structure-property relationship; Vapor pressure

L'atmosphère est un système complexe qui agit comme un véritable mélangeur d'espèces chimiques. Sa compréhension est crutiale pour mieux réagir face aux menaces que constitue la pollution atmosphérique contre notre environnement. Ainsi, l'atmosphère fluide en perpetuel mouvement brasse aussi bien les espèces vitales que les espèces dangereuses pour les êtres vivants. La pollution atmosphérique d'origine anthropique trouve l'une de ses démonstrations scientifiques en décembre 1930 en Belgique (dans la vallée de Meuse) lorsqu'un nuage de poussière causa la mort de 65 personnes (Firket 1931). La même enquête conclut que si les mêmes conditions étaient réunies à Londre, plus de 3000 personnes pouraient trouver la mort. C'est exactement ce qui se produisit dans cette ville en décembre 1952 où l'épisode de

 

smog de Londre ½fit plus de 3000 morts (Wilkins 1954).

Au cours du XXieme siècle, et à l'aube du XXIieme siècle la croissance des activités industrielles et humaines n'a cessé d'augmenter la charge atmosphérique en polluants gazeux et particulaires dont la dangérosité n'est plus à démontrer. C'est précisement sur ces émissions anthropiques que les études actuelles tandent à montrer qu'une limitation du nombre de particules et de précurseurs de particules pourrait s'avérer plus rapidement efficace qu'une réduction des émissions de gaz à effet de serre, du fait du temps de résidence plus faible des particules (Hansen et al. 2000; Jacobson 2002). A cet effet, les aérosols atmosphériques font partis des variétés d'espèces qui contribuent à mieux définir l'etat de l'atmosphère. L'impact des aérosols, très divers, touche alors différents domaines : climat et physico-chimie de l'atmosphère, écosystème et sol, santé en liaison avec de nombreuses activités humaines (Guillaume 2006) . Ils ont une concentration pouvant variée de 107 à 108 particules par cm3 et des diamètres allant jusqu'à 100um (Danier 2003). Notre connaissance des aérosols atmosphériques et des processus chimiques et physiques auxquels ils participent est encore très incomplète, contrairement à la phase gazeuse (Tombette 2007). En effet, la phase particulaire est bien plus complexe car elle nécessite une description de son état (liquide ou solide), de son mélange (externe, interne), de sa composition chimique (organiques et inorganiques), de sa granulométrie (nombre, masse et taille) et de sa géométrie (sphérique ou autre).

Selon leur taille, les aérosols peuvent être regroupés en trois catégories : Les gros aérosols (diamètre > 2500nm) qui sont essentielement d'origine naturelle, les aérosols fins (diamètre compris entre 50 et 2500nm) et les aérosols ultrafins (diamètre < 50nm) (Tombette 2007). Cette dernière catégorie resulte généralement des processus physico-chimiques engageant certains gaz atmosphériques qui peuvent être d'origine anthropique ou naturelle. On les appelle les aérosols secondaires. Une part importante de ces aérosols secondaires sont les aérosols organiques secondaires (AOS). Les espèces organiques pouvant mener à la formation des AOS sont issues d'une myriade de composés organiques volatils (COV). Les processus de formation des AOS peuvent suivre des schémas physico-chimiques complexes, dont beaucoup restent encore inconnus. La formation des AOS insitu est surtout mal comprise, les composants des AOS ayant été étudiés principalement dans des expériences en chambre confinée (chambre de simulation de l'atmosphère CSA) (Griffin et al. 1999; Odum et al. 1997). C'est ainsi dans ce contexte fort intéressant et multidimensionnel que se situe notre travail basé sur l 'evaluation des methodes d'estimation de la préssion de vapeur pour la modélisation des aérosols organiques secondaires. L'objectif visé est de mener une étude détaillée et comparative de trois méthodes d'estimation de la pression de vapeur pour la modélisation des AOS. Pour mieux mener à bout notre travail, nous l'avons structuré en trois chapitres.

Le premier chapitre traite des généralités. Plus explicitement, il présente quelques notions essentielles sur les aérosols et explicite infine quelques élements fondamentaux qui permettent de comprendre le principe de formation des AOS. Le deuxième chapitre quant à lui se focalise sur les données et explicite clairement les méthodes utilisées. Enfin le chapitre trois est consacré aux résultats et quelques analyses. Le memoire se termine par un conclusion générale et les perspectives.

Ce chapitre présente des généralités sur les aérosols en général et les aérosols organiques secondaires en particulier. Avant d'atteindre le processus de la modélisation du partitionnement gaz-particules, nous présentons la thermodynamique des aérosols qui nous permet directement d'expliciter le processus d'oxydation des composés organiques volatils dans la troposphère.

1.1 Eléments de base sur les aérosols

1.1.1 Définition

Les aérosols sont les particules solides ou liquides qui ont une vitesse de chute négligeable dans l'air calme ( vitesse<25cm/min) (Kummer 2004). De nombreux modes de classification des aérosols existent. On distingue les aérosols suivant leur composition chimique (aérosols organiques et inorganiques), suivant leur lieu privilégié de formation (aérosols urbains, ruraux,troposphériques ou stratosphériques), suivant leur processus de formation (aérosols primaires ou secondaires), de leur origine (anthropique ou naturelle) (Debry 2004). Notons qu' il y a une disproportion entre les émissions naturelles (94Z) et les émissions anthropiques (6Z) (Crumeryolle 2008).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry