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L'analyse des sources de financement des institutions de microfinance: cas du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS)

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par Mike SHUKURU MWEZI
Institut supérieur de management - Master ingénierie financière 2009
  

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1.3. Risque du retrait des bailleurs de fonds publics

Après une phase d'euphorie, au milieu des années quatre-vingt-dix, où un impact massif semblait possible pour un investissement faible, certains bailleurs de fonds constatent aujourd'hui que les résultats ne sont pas à la hauteur de ces espérances, souvent irréalistes; la perception accrue du risque de faillite d'IMF (souvent mal comprise, car peu analysée) renforce leur déception.

Aujourd'hui beaucoup d'acteurs de la microfinance font donc le constat d'un retrait des bailleurs de fonds de ce secteur, qu'ils ont pourtant contribué à faire émerger.

L'existence en microfinance des indicateurs clairs, quoique partiels, du succès ou de l'échec comme, par exemple, la qualité de remboursement des microcrédits a donné lieu à une transparence qui, certes souhaitable, a mis à lumière les échecs des interventions de certains bailleurs de fonds. Ce derniers tendent à prioriser d'autre secteur d'intervention.

L'hésitation des bailleurs de fonds publics à s'engager encore dans le secteur de la microfinance a plusieurs implications, notamment:

· Le financement d'IMF existantes est privilégié, au détriment de la création des nouvelles institutions. Des initiatives spontanées intéressantes peine à trouver des subventions pour démarrer, alors qu'elles pourraient s'avérer tout aussi innovante et viable que des expériences précédentes.

· Percevant l'appui direct aux IMF comme plus risqué, les bailleurs de fonds tendent à concentrer leur effort sur des interventions auprès du secteur et à son environnement.

Les outils utilisés pour intervenir (plus de prêt et moins de subvention, augmentation du montant d'intervention minimal) sont de moins en moins adaptés à des IMF en création, ou à des initiatives innovantes mais à petite échelle;

· Face au retrait des bailleurs publics, les fondations privées s'impliquent, certes, de façon croissante dans le secteur, mais leur poids reste encore faible.

Ce retrait constitue un risque réel, au moment où s'impose le constat de besoins encore non couverts par la microfinance et de la nécessité pour y répondre d'investir sur des nouvelles institutions et des nouvelles méthodologies.

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