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Du concept des centres d'appui à  l'innovation en capital intellectuel

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par Myriam Gatsimbanyi
Université de Yaoundé II - Master II 2010
  

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PARTIE II : NECESSITE D'UNE POLITIQUE DE PROPRIETE INTELLECTUELLE DANS LES UNIVERSITES ET LES INSTITUTS DE RECHERCHE-DEVELOPPEMENT AFRICAINS

Les universités et les instituts de recherche-développement s'intéressent de plus en plus aux questions relatives aux droits de propriété intellectuelle.

Cet intérêt s'explique notamment par le fait que les universités souhaitent que les activités de conseil, le transfert de technologies et la commercialisation des innovations, des inventions et des résultats de la recherche constituent des sources de revenus.

On constate malheureusement que les systèmes de propriété Intellectuelle sont encore un domaine largement inconnu pour les chercheurs des instituts de recherche-développement en Afrique48, ce qui explique qu'universités et instituts ne bénéficient pas encore comme il le faudrait des avantages que peuvent leur procurer les travaux de leurs chercheurs.

Ainsi donc, les alliances Sud-Sud pour la recherche sont importantes49 dans la mesure où elles permettent une utilisation optimale des complémentarités et des économies d'échelle, en particulier au niveau régional. Un exemple en est l'Université africaine des sciences, des lettres et des partenariats techniques qui, née de l'idée de créer une «université africaine de classe mondiale», regroupe huit universités d'Afrique subsaharienne pour un programme consistant à

48 OMPI, « Brochure sur les droits de propriété intellectuelle pour les universités et instituts de recherche-développement des pays africains »

49 CNUCED, « Le rôle de la science et de la technologie dans la réalisation des objectifs de développement énoncés dans la déclaration du millénaire Note du secrétariat de la CNUCED » 2005

accorder des bourses pour des études spécialisées, à organiser des échanges d'assistants et des cours de brève durée et à conduire des projets de recherche communs sur le paludisme, le VIH/sida et la tuberculose.

Autre exemple, l'association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique orientale et centrale (ASARECA) regroupe les instituts nationaux de recherche agronomique de 10 pays d'Afrique dans le but d'améliorer la recherche agronomique dans la région pour favoriser une agriculture productive et viable susceptible de promouvoir la croissance économique, la sécurité des approvisionnements alimentaires et la compétitivité des exportations. De plus en plus une nouvelle étape est en train de s'ouvrir pour la plupart des universités et des instituts de recherche-développement des pays africains, qui devrait être marquée par une coopération accrue avec les entreprises ainsi qu'avec les organisations gouvernementales et non gouvernementales pour tout ce qui a trait aux activités de conseil, aux contrats de recherche et à la commercialisation des inventions, des innovations et des résultats de la recherche.

La collaboration entre les universités et les entreprises ou d'autres secteurs n'est pas un phénomène nouveau. La nouveauté réside peut-être dans le fait que les universités et les instituts de recherche-développement ont plus largement recours à cette collaboration en tant que source de revenus.

Les entreprises et les autres institutions publiques vont se rendre compte, de plus en plus, que cette collaboration peut donner naissance à de nouvelles technologies et offrir un appui de premier ordre aux activités ayant trait à la production et à la définition des politiques.

On s'accorde néanmoins à reconnaître le côté «amateur» qui a jusqu'ici marqué
les relations des universités et des instituts de recherche-développement avec les
organismes qui parrainent leurs activités. L'une des raisons de ce phénomène

tient à ce que la plupart des universités et des instituts de recherchedéveloppement d'Afrique ne disposent pas des politiques en matière de propriété intellectuelle qui leur permettraient de préserver leurs intérêts dans le cadre des activités de recherche menées en collaboration.

Les questions particulièrement sensibles sont celles qui, dans le cas d'une invention commercialisée, touchent à la propriété, à la divulgation et à la répartition des revenus.

Nous allons donc nous atteler dans cette deuxième partie de notre travail a mettre en exergue l'importance de ces questions est d'expliquer pourquoi les universités et les instituts de recherche-développement ont besoin de politiques en matière de propriété intellectuelle et d'attirer l'attention sur les questions qui peuvent se poser à ceux qui sont chargés de les mettre en place, et comprendre quelles genres de relation entre la recherche , le développement technologique et la propriété intellectuelle en Afrique ,dans l'espoir de voir les chercheurs africains se sentir vraiment interpeler en exploitant à leur profit le système de la propriété intellectuelle et en faisant de sorte que leurs travaux produisent des avantages durables, à la fois financiers et intellectuels, pour leur organisation et leur pays.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote